J’ai compris tout de suite qu’il voulait me faire la cour.
Or voici ce qu’il avait constaté : « Le public exige avant tout dans un ballet une musique variée et saisissante, des costumes nouveaux et curieux, une grande variété, des contrastes de décorations, des surprises, des changements à vue, une action simple, facile à comprendre, mais où la danse soit le développement naturel des situations. […] Il n’en est pas moins vrai qu’ils emprisonnaient la danse en des formes tyranniques ; ils l’empêchaient de s’adapter aux goûts d’une génération qui réclamait dans l’art une allure plus libre, des couleurs plus éclatantes, et l’on comprend que les éclaireurs du romantisme aient harcelé sans pitié ces traînards de la grande armée classique. […] Un jour Mme Duvernay dit majestueusement à Véron : « Le talent de ma fille n’a besoin de la protection de personne. » Le directeur fit un signe à son fidèle Auguste, qui comprit, comme d’habitude.
J’ose me flatter que cette démarche, dans un but si louable, sera comprise et que je me féliciterai autant que je suis heureux de saisir cette occasion de vous rendre visite. […] Le mortier est un écho des peines et des joies de l’âme du pharmacien ; il faut être initié à son langage : quand il est compris, il efface en harmonie le couplet de facture du vaudevilliste et le langage fleuri de la basoche. […] L’Arthur viveur ne comprend pas qu’une femme ait besoin de vivre quand il n’est pas là. […] Le repas fini, l’amphitryon réclame la carte, et fait un saut à l’endroit de l’addition ; d’abord il cherche à faire comprendre par signes au garçon l’erreur dans laquelle on est tombé : l’Arthur lui dit… Il y a faute à l’article vin. […] A la table d’hôte de la Lorette succède la table de bouillotte ou d’écarté ; quelques-unes des habituées ont un dialecte particulier qu’il n’est pas facile de comprendre le premier jour : vous entendez dire en jetant du pique sur table.