Fanny Elssler excellait dans ces compositions d’un rythme sautillant et d’une désinvolture cavalière.
Toutes les galères et les vaisseaux du port saluèrent ces brigantins : étant arrivés à la place de la marine, les ambassadeurs descendirent, et montèrent en même temps sur des chars superbement ornés, et accompagnés de trois cents cavaliers, s’avancèrent vers le collège, précédés de plusieurs trompettes. […] Les royaumes et les provinces, représentés par autant de génies, marchaient avec ces nations et les peuples différents devant les chars des ambassadeurs de l’Europe, de l’Asie, de l’Afrique et de l’Amérique, dont chacun était escorté de soixante-dix cavaliers. […] Les tourniquets à courir la bague, occupés par des dames supposées des campagnes et des châteaux voisins, et par des cavaliers du même ordre, divertirent d’abord le Roi.
L’élégant cavalier la fredonnait en allant au bal ; l’ouvrier la sifflait à l’atelier.