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228. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XIII, mes danses et les enfants » pp. 134-145

dit-elle, embrassez la belle fée pour moi et demandez-lui si je peux revenir la voir danser. […] Aujourd’hui, c’est une belle jeune femme ; mais c’est toujours pour moi une bonne et fidèle amie. […] Ne me souvenant plus de l’ancienne passion de mon admirateur, qui était maintenant un beau grand garçon de dix-huit ans, je l’engageai comme secrétaire.

229. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XX, une expérience » pp. 222-231

J’avais beau me frotter les yeux elle me paraissait nue, ou presque, tellement les gazes qui la drapaient, se réduisaient à peu de chose. […] Pour moi c’était la plus belle chose du monde. […] J’invitai tout le beau monde de la ville.

230. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre IV. De la Danse des Balets des Anciens & des Modernes, avec quelques descriptions des plus singulieres, & de l’origine de la danse Théâtrale. » pp. 70-111

Le char de l’Afrique étoit tiré par un dragon ; le char de l’Asie étoit tiré par deux éléphans harnachez à la Persienne ; & celui de l’Europe, par six beaux chevaux atelez très-superbement : la diversité & la richesse des habits ne faisoient pas le moindre ornement de la singularité de ce Balet ambulatoire. […] Mais depuis les Poëtes, les Musiciens & les Maîtres de Danses ont eu plus d’élévation d’esprit, & en ont composé de fort beaux, à l’imitation des Italiens : ce qui donna lieu à la Cour de France de danser dans quelques-uns, ce qu’on n’avoit point vû depuis la Reine Louise-Catherine de Médicis, & le régne de Henri III. Mais le Balet des amours d’Hercule se trouva si beau, que Louis XIV. y dansa masqué avec une partie de sa Cour en 1654, en faveur de la prospérité des armes de la France. […] Alors Pluton se servant d’une occasion si favorable, sortit des Enfers pour enlever cette belle Nymphe endormie. […] Voyez comme elle est belle en s’élevant si haut ; Jeune, aimable, charmante, & faite comme il faut, Pour imposer des loix à tout ce qui respire.

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