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54. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Lettre, d'un grand sauteur. A M. de Voltaire, sur les pantomimes . » pp. 17-37

Le fameux Bayle composait à la Haie son Dictionnaire immortel ; & vous, Monsieur, du bas de la montagne où vous êtes confiné, vous inondez l’Europe d’écrits célèbres, assaisonnés du sel de la fine plaisanterie, & d’une critique quelquefois trop mordante, dans lesquels l’impie, l’athée, le dévot, peuvent contenter leur goût. […] Je vous dirai même tout bas, avec la modestie qui me caractérise, que toutes les personnes qui l’ont entendue, en ont été ravies. […] Mais s’il peut se dire à lui-même qu’il n’a jamais été ni faux ni injuste ; qu’il n’a jamais eu cette bassesse, si commune, de déprécier tout haut ce qu’il admirait tout bas ; s’il se représente que la franchise qui peut lui nuire est du moins un meilleur caractère que la politique lâche qui pourrait le servir ; s’il est bien sûr de n’avoir jamais eu à rougir devant des amis vertueux, ni sur-tout devant lui-même ; il se consolera du malheur d’être jugé par la foule qui ne le connaît pas.

55. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Conclusion » pp. 414-418

Malgré leur charme et leur talent, ces deux artistes ne réussirent pas à conjurer la dépravation du goût public qui se plaisait de plus en plus à des danses de bas tréteaux.

56. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Introduction. » pp. -

Ils avaient trois sortes de danses : l’une grave, nommée emmeline, à laquelle répondent nos basses danses pavanes et nos menuets ; la seconde, qu’ils nommaient cordax, était gaie ; nous la retrouvons dans nos gaillardes voltes courantes et nos gavottes ; la troisième, appelée seimis, entremêlée de gaîté et de gravité, répond à nos branles1.

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