Dailleurs, ils faudroit qu’ils connussent intimement les arts et leur magie, et qu’ils sçûssent juger sainement de leurs moyens d’exécution ; alors ils sauroient apprécier le parti qu’on en peut tirer, et ils apprendraient à ne point exiger d’eux des choses également extravagantes et impossibles.
A cette époque, je ne connaissais pas les Anglais, comme j’ai appris à les connaître par la suite. […] Lorsque le public apprit que la nouvelle danseuse était son ancienne favorite de comédie, la petite actrice de jadis, il lui fit une ovation comme jamais être humain, je crois, n’en a entendu.
Il y en eut près de cinquante, surtout des domestiques d’Erchinoald ou Archambaud, maire du palais, qui se trouvèrent ainsi à la discrétion du démon, et apprirent aux autres à craindre les jugemens de Dieu dans ceux de son Eglise. […] Mais il suffit pour cela d’apprendre à de jeunes personnes à ne point s’abandonner à une molle nonchalance qui gâte et corrompt toute l’attitude du corps, à se tenir droites, à marcher d’un pas uni et ferme, à entrer décemment dans une chambre ou dans une compagnie, à se présenter de bonne grâce, à faire une révérence à propos ; en un mot, à garder toutes les bienséances qui font partie de la science du monde, et auxquelles on ne peut pas manquer sans se rendre méprisable.