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90. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre II. la dernière passion du chevalier frédéric de gentz  » pp. 37-96

Les Anglais attachaient une grande importance à ces informations accompagnées de conseils et les payaient en conséquence. […] Dans les derniers jours de juillet il fut obligé d’accompagner le prince de Metternich qui allait passer la saison des chaleurs dans son domaine de Kœnigswart. […] Il lui écrit : « … Me voici donc, assis à cette place, abreuvant mon âme de la douceur de ta chère lettre (la troisième) de samedi dernier, et des corolles de fleurs que ta main a cueillies et touchées, et des vers qui les accompagnent, et j’oublie la politique et le monde et je ne pense qu’à toi. » Il la remercie avec chaleur de lui avoir écrit ; il lui en est d’autant plus reconnaissant qu’elle a horreur de prendre la plume ; ce sacrifice qu’elle s’impose est une des meilleures actions qu’elle puisse accomplir dans sa vie. […] Cet idéalisme s’accompagnait de confiance. […] Ce qui est parfaitement admissible, c’est que l’affection véritable ait été précédée ou accompagnée d’une vive satisfaction d’amour-propre.

91. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Graces. Ballet anacréontique. » pp. 75-97

L’Amour ne veut point abandonner l’heureux séjour de l’Arcadie sans y instituer des fêtes et des jeux qui perpétuent à jamais le jour fortuné qui l’a uni aux Graces ; il ordonne aux Bergers de le suivre ; les Bergères accompagnent de leur côté les Graces et s’embellissent en marchant sur leurs pas. […] Un prodige inattendu interrompt la fête : Vénus paroît sur un nuage doré porté par les Zéphirs ; elle est accompagnée des jeux, des ris, des plaisirs, et une foule de petits Amours s’empresse à la couronner.

92. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XX, une expérience » pp. 222-231

Le chef d’orchestre les accompagnait.

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