Il se fait en arriere de même, & de tous côtez, ce n’est que les positions qui sont differentes, tant par la figure des danses qu’il faut observer, soit en tournant ou en allant de côté.
Je fais voir que les Romains, pour se dédommager des suppressions de ces fêtes, inventerent sous l’empire de Néron, des Mascarades ou des Bals masquez, dont nous avons retenu l’usage pendant le Carnaval, & y avons ajouté des regles pour éviter les désordres qui peuvent arriver dans les assemblées nocturnes : je fais aussi quelques descriptions des Bals de céremonie donnez dans les Cours de l’Europe, avec des preceptes pour leur usage, comme je les ai vû observer en France & dans les Cours Etrangeres.
C’est au maître de ballets à observer cette variété et à la saisir ; car les Anglais et les Anglaises ne dansent point comme les nègres et les négresses, et les Indiens ne dansent point comme ceux-ci.
que de gradations & de dégradations à observer, pour que de ces deux sentiments il en résulte une multitude de Tableaux, tous plus animés les uns que les autres !
[9] Dans vos pirouettes observez l’équilibre le plus parfait, et soyez toujours bien placé en les commençant, en les tournant et en les terminant. […] Mais il faut observer que la cadence ne se marque pas toujours comme se bat la mesure.
C’est en partie du culte de la Religion des Hébreux & de celle des Idolâtres, que Mahomet a établi l’usage de la danse Sacrée dans la sienne, parce qu’elle n’est exercée dans les Mosquées que par le Sacerdoce, comme on la voit encore aujourd’hui observer par les Dervis & autres Religieux Turcs ; entre autres la danse du Moulinet, qui se fait en tournant d’une si grande vitesse au son de la flute, qu’on les voit tomber dans leurs Mosquées comme s’ils étoient yvres morts : cependant ils observent cette cérémonie avec beaucoup de dévotion, pour imiter leur fondateur nommé Ménélaüs, dont l’histoire fabuleuse dit qu’il tourna miraculeusement de cette sorte pendant quatorze jours de suite, au son de la flute de Hansé son compagnon, & tomba dans une extase qui lui produisit des révélations admirables, pour l’établissement de l’Ordres de Dervis.
[4] * Dans vos pirouettes, observez l’équilibre le plus parfait60, et soyez toujours bien placé en les commençant61, en les tournant62 et en les terminant.
que d’oppositions, que de gradations, et de dégradations à observer, pour que, de ces deux sentimens il résulte une multitude de tableaux, tous plus animés les uns que les autres !
Eu recherchant les causes de cette différence, on observe que nos organes n’ont pas tous la même aptitude à être mis en action.
Ils se mettent à genoux ; ils jurent d’observer les loix sacrées de l’honneur et de se pardonner mutuellement leur mort.
En approuvant ma distribution, on ne manquera pas de m’observer que le peuple voudra voir ce qu’on aura préparé au champ de Mars.
Je ne composai plus un ballet que les règles de ces différens arts n’y fûssent scrupuleusement observées, chaque fois que l’occasion se présentoit de les employer.
Je désire, Monsieur, pour les progrès de mon art que ceux qui se destinent à la danse et à la composition des ballets en action, suivent la marche que j’ai observée ; qu’ils sachent enfin que sans l’amour et étude des beaux arts, ils ne pourront enfanter que des ouvrages imparfaits, privés de goût, de grace, d’élégance, et dénués, tout à la fois, d’esprit, de variété, et de cette imitation de là nature, qui est l’âme des beaux arts.
Le clair-obscur et l’entente de la lumière étoient observés de manière que ce Palais brillant ne fatiguoit point la vue, parce que l’accord et l’harmonie règnoient également dans toutes les parties de ce vaste tableau.
Le théâtre de l’Odéon fût construit pour la comédie Française et l’architecte avoit parfaitement bien combiné tout ce qui étoit nécessaire à ce genre de spectacle ; l’idée que l’on avoit conçue d’y transporter l’opéra n’étoit point admissible ; quelle différence entre le nombre d’artistes qui compose la comédie et celui qui est emploié au théâtre des arts ; à la comédie Française, la régie d’unité de lieu est scrupuleusement observée ; déslors point, ou peu de changemens de décorations ; à l’opéra, les sites varient à chaque instant, et lorsqu’il y a dans les pièces d’apparat, soixante personnes sur le théâtre Français, il y en a trois cens sur celui de l’opéra sans compter les inutiles. Avant, de quitter la partie du théâtre, je dois observer que les réservoirs pratiqués dans les ceintres me paroissent absolument inutiles, parce que l’expérience m’a démontré qu’ils ne pouvoient être d’aucuns secours ; celui que je place entre les deux corps de batimens, et ceux que j’établis sur les côtés du théâtre en offrent d’aussi prompts que de multipliés, celui qui seroit dans la cour préserveroit toute la charpente, la manœuvre des dessus et des dessous et fourniroit encore abondamment, au moyen des pompes foulantes, l’eau nécessaire aux deux réservoirs placés dans les enfoncemens du théâtre ; dèslors plus d’obstacles, plus de dégrès incommodes à monter ; en multipliant les secours, j’opposerois aux causes qui détruisent communément tous les théâtres, une grande quantité d’eau ; je la conduirois aisément partout où il en faudroit il seroit même inutile de multiplier les réservoirs ; s’il étoit difficile d’y parvenir ; les chemins qui conduisent aux secours de ce genre, doivent être libres et d’un accès facile ; il faut beaucoup d’espace pour qu’un service accéléré puisse se faire sans augmenter le désordre et le découragement qu’occasionnent les désastres, et que la crainte du danger accroît en raison des obstacles qui éloignent la promptitude des secours. […] Cette juste distance, qui n’a jamais été observée dans aucun théatre est indispensablement nécessaire aux charmes de l’illusion.
Gautier observa gaiement : Ma foi, il y a des instants où l’on voudrait faire du jour la nuit, et réciproquement ; — Emma Livry, emportée, hélas ! par une mort affreuse : le feu prit un soir (1862) à la gaze de ses jupons, et elle expira après six mois d’atroces souffrances, âgée de vingt ans à peine : « Je me suis sentie perdue, dit-elle à sa mère le lendemain de l’accident, et j’ai vite fait un bout de prière. » Quand Feydeau commença le Mari de la danseuse, roman ou l’héroïne était brûlée vive, il demanda à Emma Livry de lui expliquer le langage chorégraphique dont il n’avait que des notions assez vagues ; elle le fit, et compléta la leçon en dansant le pas du ballet de la Sylphide que le romancier voulait décrire : « En retour, dit-elle, racontez-moi votre roman. » Quand il eut fini, elle demeura pensive, puis, se retournant vers sa mère : « Mourir brûlée, observa-t-elle, cela doit faire bien souffrir.
Ensuite les ministres, considérant la danse du côté des mouvemens qui la composent, observent « que l’ame qui les commande, et donne commencement à ces mouvemens, est nécessairement telle, qu’elle rend le corps qu’elle gouverne, volage, léger, remuant, sans arrêt ; ce qui ne peut convenir à l’honneur de l’homme chrétien… Quant à ce que de telles démarches se font par règles et mesures, ce n’est point pour les approuver davantage ; car c’est toujours faire ce que font les fous et les insensés : il y a seulement cette différence, que le faire avec règle et mesure, c’est, comme dit un certain poète comique (Térence), faire l’insensé avec raison, et montrer qu’on a la cervelle plutôt aux pieds qu’en la tête ; et nous disons que pour cela la folie et la vanité des hommes se montrent bien plus grandes… Avoir mis cette vanité en art, et aller à l’école pour l’apprendre, n’est-ce pas là la vanité des vanités ? […] Et combien un tel exemple doit-il couvrir de confusion les ministres de l’Eglise catholique, qui sont moins instruits des règles de la morale, ou moins attentifs à les faire observer aux personnes de la conscience desquelles ils sont chargés !
Nous mettrons en regard de chaque individu de la famille féminine l’espèce mâle que nous avons observée au passage et presqu’au vol. […] Les Arthurs que l’on peut observer dans la zone de la Lorette à parents anonymes, et ceux qui gravitent dans la sphère des Lorettes populaires, des Lorettes avec aïeux et des Lorettes exotiques, ont de traits caractéristiques que nous ne pouvons ici qu’effleurer. […] La jeune fille est rebelle à l’art des Audoyer et des Brard et Saint-Omer : non-seulement elle n’apprend pas à former les signes graphiques (c’est ainsi que les professeurs nomment l’alphabet) ; mais encore, économe du terrain comme une fille de laboureur qu’elle est, elle n’observe aucune distance dans le sillon, et toute la semence ou plutôt toutes les lettres se touchent et forment une chaîne sans solution de continuité. […] Une amie lui fit observer qu’elle était dans une fausse route, la Lorette haussa les épaules, prit une délicieuse boîte de la papeterie Marion, en tira un bâton qui sert à sceller les lettres, et montrant avec orgueil l’inscription, elle prouve à la donneuse d’avis qu’on écrivait cire par un c. […] Gnomes, sylphes, farfadets, djinns, vous êtes des paralytiques, comparés à la Lorette observée aux jours de carnaval.
Comme la Salle est ornée superbement, avec une nombreuse simphonie, & que l’ordre y est fort bien observé, outre la défense du port d’armes aux masques ; ce divertissement s’est trouvé si fort au goût du Public & des Etrangers, que chaque jour de bal a produit jusqu’à mille écus, à ceux qui en ont le privilege.
Tout cela ne peut s’exécuter qu’en sautant des chassis ; ce cadre alors est facile à remplir, le maître de ballets peut placer sur ces terreins plus ou moins élevés des grouppes qui se pyramideront ; les percés seront consacrés à la promenade ; les parties plattes à la danse et les colines du fond, seront destinées à placer les enfans sur différens plans en observant une dégradation combinée de manière a ce que les principes de l’optique et de la perspective soient parfaitement observés.
Et c’est pour cela qu’il se fait dans le cerveau humain un bien plus grand développement du sens de la vue, avant que nous puissions le diriger et même en comprendre les résultats ou l’usage. » — Ceux qui observent la Loïe Fuller durant son travail, continua M.
Ne m’attachant ici qu’aux fautes contre la Langue, qui échappent à beaucoup d’Acteurs, je n’observerai point combien ils estropient de vers, soit dans la chaleur du débit, soit par ignorance du rithme & de la mesure.
Cléofas fait observer au diable qu’un coureur à tête de lévrier paraîtrait un peu bien étrange au Prado, et suffirait pour éveiller l’attention de la Sainte-Hermandad. […] Ils se cachent derrière un rideau, sur un balcon d’où ils pourront tout observer sans être vus.
J’étais dans la salle et les observais.
La correction dans l’arrangement des vers, est une grande partie du Poète lyrique ; les vers de douze syllabes, ceux de dix, de sept, et de six, adroitement mêlés, sont les seuls dont il se sert ; encore observe-t-il de n’user que très sobrement de ceux de sept. […] Alors le redoublement des rimes est un nouvel agrément : il n’est point d’ouvrage plus difficile, qui exige une oreille plus délicate, et où la prosodie Française doive être plus observée. […] (B) Aussi, comme l’observe M.
Lorsque le ciel est bien peint, qu’on y observe avec soin les gradations nécessaires, et qu’on a l’attention de le bien éclairer, c’est une des plus agréables parties de la décoration.
) contre ce qui dans les noces déshonoroit la sainteté du mariage, et en particulier contre la coutume des danses, il fait d’abord observer à ses auditeurs, que le mariage étoit regardé comme une chose très-honorable chez les étrangers, c’est-à-dire chez les païens : « Cependant, ajoute-t-il, le mariage étant fait, il se passe aux noces les choses les plus ridicules et les plus indécentes, dont beaucoup de personnes n’aperçoivent pas le ridicule et l’indécence, trompées qu’elles sont par la coutume, et n’ayant qu’elle dans l’esprit. » Et quelles sont ces choses indécentes autorisées par la coutume, qui, selon saint Jean Chrysostôme, déshonorent le mariage ?
Observer, réfléchir, lire, leur paraissent des distractions nuisibles aux mouvements du corps, où ils se livrent par préférence ; leurs bras, leurs positions croissent en agrément, et l’art reste sans progrès.