En vérité, laissez-vous faire ; si vous voulez des baisers, vous en aurez, et aussi de tendres paroles, et dans votre main vous aurez une main vivante, non pas une ombre. […] Elle se détache, blanche et suave jeune fille, de la fenêtre entrouverte ; elle est triste, elle a pleuré, elle a tout vu, elle a vu le triomphe d’Effie et le mariage qui s’apprête ; pauvre fille de l’air, à peine si ses deux ailes battent d’une seule aile. — Et cependant la voilà qui se laisse attirer aux douces paroles du jeune homme !
Une blonde n’a jamais résisté aux paroles suivantes : « Quand vous recevrez cette lettre, cruelle, j’aurai cessé d’exister.
Ce Prince ayant mandé au palais les grands de sa cour, et les personnes les plus distinguées de l’état, parut en dansant dans sa salle d’audience, vêtu a la grecque, en robe longue, et au son des instrumens ; il fit devant cette assemblée tous les gestes d’un monologue, et se retira sans avoir proféré une seule parole.
Le nuage sur le quel il est assis s’enflamme, et on lit en caractères de feu ces paroles : Admète, va perdre la vie, Si quelqu’un ne s’immole pour lui.
Une de ces demoiselles, ainsi dénommée par un ancien beau, lui répondait dernièrement : — Eh bien, parole !
Elle prit l’habitude de jeter par-dessus la rampe des paroles françaises, allemandes, anglaises ou espagnoles, qui faisaient jaillir avec une force nouvelle, comme le bouquet final d’un feu d’artifice, les flammes suprêmes de l’enthousiasme. […] » *** « Ce n’est pas une simple assemblée de théâtre, écrit Catherine Prinster, que Fanny a transportée d’enthousiasme, c’est une nation tout entière. » Il n’y a dans ces paroles aucune exagération. […] L’un d’eux se leva de sa place et adressa à Fanny, qui s’était avancée vers la rampe, des paroles de remerciements avec le souhait que la Fortune l’accompagnât sur toutes ses voies. […] Alors l’inconnue, folle de joie, reprit l’enfant, le cacha dans un fichu et prononça ces paroles avec une emphase et un lyrisme qui contrastaient avec sa mise simple, plutôt pauvre : « Personne ne doit plus te toucher maintenant, puisque tu as été touché par cet ange qui est certainement né sous une heureuse constellation.
» Paroles admirables ! […] Il en fait depuis que, dans l’espoir de bien dire, il tourne son billet à la marquise avec des paroles « bien arrangées comme il faut » : c’est de même que, d’acte familier, automatique, la marche devient écriture.
Je pris aussitôt la tête du cortège ; mon bouquet, que j’agitais en l’air, me donnait le droit de me présenter le premier et, au besoin, si j’en avais le courage, de porter la parole. […] j’y veille, et le diable sera bien fin s’il me la prend. » Quand je lui demandais l’explication de ces paroles mystérieuses, il me répondait : « Ça ne te regarde pas.
Conséquemment un ballet bien fait peut se passer du secours des paroles : j’ai même remarqué qu’elles refroidissoient l’action, et qu’elles affoiblissoient l’intérêt.
parole de ministre n’est point parole d’évangile. […] … Parole sacrée !
Le premier homme qui eut l’idée heureuse d’adapter des paroles au chant fut sans contredit le premier versificateur du monde.
Conséquemment un Ballet bien fait peut se passer aisément du secours des paroles ; j’ai même remarqué qu’elles refroidissoient l’action, qu’elles affoiblissoient l’intérêt.
Roger tint parole : Le soir de ce bal déc… olleté, il amena au docteur Véron tous les musiciens — du café des Aveugles. […] Quand on eut bien disserté sur cette matière, la demoiselle Carton, qui est d’excellent conseil et très utile à l’Opéra pour diriger la conduite de ses compagnes, prit la parole, et, s’adressant aux envieuses de mademoiselle Le Duc, leur dit : — « Eh !
J’ajoute encore qu’il est impossible à la danse de dialoguer tranquillement ; que tout ce qui tient au raisonnement froid ne peut être exprimé par elle ; qu’il faut dans un ballet beaucoup de spectacle et d’action pour suppléer à la parole, beaucoup de passions et de sentimens ; et qu’il faut que ces sentimens et ces passions soient vivement exprimés, pour produire de grands effets, c’est toujours en grand que la pantomime doit peindre ; elle doit employer les couleurs les plus fortes et les traits les plus hardis, parce que toutes les demi-teintes ne répandent qu’un vague obscur et indécis sur le caractère de telle ou telle passion, et sur l’action de la pantomime qui, dans ce cas, est toujours froide et indéterminée ; les passions ont d’ailleurs tant d’analogie entre elles qne le plus grand nombre se ressembleroient, si l’on négligeoit de les caractériser par des traits particuliers qui empêchent les spectateurs de les prendre l’une pour l’autre. […] Ce qui fait tableau en peinture, fait tableau en danse : l’effet de ces deux arts est égal, tous deux ont le même but à remplir, ils doivent parler au cœur par les yeux ; l’un et l’autre sont privés de la parole ; l’expression des têtes, l’action des bras, les positions mâles et hardies, voilà ce qui parle en danse comme en peinture ; tout ce qui est adopté par la danse peut former des tableaux, et tout ce qui fait tableau dans la peinture peut servir de modèle à la danse, de même que tout ce qui est rejetté par le peintre doit l’être par le maître de ballets.
Si la conversation s’élablissoit ensuite sur les anecdotes du jour sur les ridicules du moment, et sur ces scènes scandaleuses qui se renouvellent chaque jour dans une ville riche et immense, Garrick avoit lu parole, et. obtenoit les suffrages.
La naïve enfant voit ses illusions s’évanouir et se désole, à tel point que Florinde, qui assiste à la séance, ne peut s’empêcher d’être émue et va lui adresser quelques consolantes paroles en l’assurant de sa protection. […] Engagé dans une partie où l’amour-propre le retient plus encore que l’espoir de prendre sa revanche, Cléofas se voit réduit à jouer sur parole, lorsque, fort heureusement, Dorotea propose à la compagnie de se rendre à une foire dont l’inauguration doit avoir lieu ce jour-là.
En s’en allant Sarah me remercia comme elle remerciait la foule, en m’inondant de belles paroles.
De midi à trois heures, en effet, je n’entendis pas une seule parole franchir le seuil de ses lèvres.
« Ce sont, dit-il, les danses, les paroles et les chansons déshonnêtes, les excès de viande et de vin ; en un mot, tout ce que le diable y introduit de mauvais.
J’étais incapable d’une parole, d’un geste.
Ma parole, ils me font regretter vos voleurs de New-York.
Car celles-là sont fort blasmables qui par timidité ou par desdain, desobligent (par vn ie ne sçay pas danser) ceux qui leur font l’honneur de les en prier, & quoy qu’elles croyent en estre honnestement quittes par telles ou semblables paroles, qui sans doute auroient bonne grace, si elles estoient priees de quelque autre danse, ne laissent pas pourtant en celle-cy où la qualité de leur excuse se change en pur refus d’offenser la courtoisie d’vn Caualier que la honte de se veoir refusé feroit volontiers rougir, s’il n’auoit la grace assez asseuree, ou n’estoit d’humeur propre pour tourner le tout en raillerie.
On ne peut en donner que des ésquisses très imparfaites par la parole et l’écriture ; on ne peut, peindre le mouvement.
Tu vois que Champorel a de la littérature ou qu’il retient religieusement les paroles de son maître.
Seulement, tout abonné des trois jours a le droit d’y pénétrer, — il n’y a qu’à montrer sa quittance à Louis, — et, pour ne citer personne, l’on y coudoie trop de marchands de cuirs, de marchands de voitures, de marchands de tableaux, de marchands de paroles, de marchands de santé et de marchands d’argent.
Pourquoi laisser aux acteurs et aux chanteurs des chœurs leurs physionomies, dès qu’on la dérobe à ceux qui, privés de la parole et de l’usage de la voix, en auroient encore plus besoin qu’eux ? […] Si l’on s’étoit imaginé qu’il pût imiter, on se seroit bien gardé de lui mettre un masque, et de le priver des sécours les plus utiles au langage sans parole, et à l’expression vive et animée des mouvemens de l’âme désignés par les signes extérieurs.
Pourquoi laisser aux Acteurs & aux Chanteurs des Chœurs leurs physionomies, dès qu’on la dérobe à ceux qui privés de la parole & de l’usage de la voix en auroient encore plus besoin qu’eux ? […] Si l’on s’étoit imaginé qu’il pût imiter, on se seroit bien gardé de lui mettre un masque, & de le priver des secours les plus utiles au langage sans parole, & à l’expression vive & animée des mouvements de l’ame désignés par les signes extérieurs.