Tandis que la nouvelle pièce suivait sa carrière au boulevard, le directeur du Palais des Beaux-Arts de Monte-Carlo m’offrit un engagement très important pour mes Japonais et pour trois représentations.
Ce Prince ayant mandé au palais les grands de sa cour, et les personnes les plus distinguées de l’état, parut en dansant dans sa salle d’audience, vêtu a la grecque, en robe longue, et au son des instrumens ; il fit devant cette assemblée tous les gestes d’un monologue, et se retira sans avoir proféré une seule parole.
Le goût cessa de présider aux productions des arts ; les théatres n’eurent plus de modèles et les spectacles n’offrirent que les tableaux dégoûtants de la crapule, et du libertinage ; les Romains perdirent leur moralité ; les grands associèrent leurs débauches à celles de ces bas farceurs, les dames Romaines, et leurs filles joüoient avec eux les scènes les plus indécentes, et se prostituèrent sans aucun ménagement, libère successeur farouche d’Auguste n’aimoit ni les talons, ni les théâtres ; il chassa de Rome tous les Baladins, et fit fermer les théâtres ; mais la passion éffrénée que les Grands avoient pour les représentations licencieuses, les détermina à donner azile dans leurs palais à tous ces crapuleux histrions.
La décoration représente un Superbe sallon du palais d’Hercule.
Le théâtre représente une galerie du palais d’Alexandre ; dans le fond paroît un trône élevé sur plusieurs marches.
Lulli fit construire un nouveau théâtre dans la rue de Vaugirard, près du palais du Luxembourg, qu’on appelait alors palais d’Orléans. […] D’abord, comme autrefois, l’Opéra fit partie de la maison du souverain, et fut soutenu et aidé par les deniers de la couronne ; il était placé sous la haute surveillance du grand-maréchal du palais, et sous la vigilance particulière du premier préfet du palais : cette charge était alors occupée par M. de Luçay. […] L’Opéra reprit son titre ancien : il s’appela Académie royale de Musique, comme il s’était appelé Académie impériale de Musique ; il fit partie de la maison du roi, comme il avait fait partie du palais de l’empereur ; il ouvrit ses deux battans aux gentilshommes de la chambre, comme il les avait ouverts aux chambellans.
Ce fut à Athènes qu’ils déployèrent, à l’envi, leur richesse, et leur magnificence, ce fut dans cette ville si justement célébrée, que des hommes supérieurs exposèrent aux regards d’un peuple passionné les chefs-d’oeuvre de l’esprit, de l’imagination, et du génie ; ils embéllirent cette ville en y élevant des temples, des palais, des théatres et des colonnes.
S’il rencontre un palais, il m’en dépeint la face ; Il me promène après de terrasse en terrasse : Ici s’offre un perron ; là règne un corridor ; Là ce balcon s’enferme en un balustre d’or. […] , à la fleur de son âge, D’un masque sérieux habillant son visage8, Sur les ais d’un théâtre, au palais exhaussé9, De même que Beauchamps, d’un brodequin chaussé, Sous les habits d’un lieu, danser seul à Versaille, En pas majestueux, la grave Passacaille 10 : Malgré le préjugé, les souples courtisans, Des plaisirs de leur roi devinrent partisans. […] Louis xiv aimait beaucoup la Danse théatrale, et depuis son enfance jusqu’à l’âge de trente-un ans, il dansa dans des grands ballets et dans les divertissemens de comédies qu’il faisait représenter dans son palais. […] Le premier fut exécuté au palais Cardinal, présentement le palais Royal, le 26 février 1651, et le dernier était le ballet de Flore, dansé à Saint-Germain le 13 février 1669. […] J’ai vu plus de cent ans après, au palais des Tuileries, ce théâtre où avait dansé Louis xiv et ensuite Louis xv.
Pour moi, je borne l’unité du lieu pour les Danses Pantomimes à toute l’étendue d’un vaste palais de Rois, et même à celle d’une ville.
Je leur demanderai si le sujet de Médée est bien joyeux, si une femme jalouse et barbare qui empoisonne sa rivale, brûle son père, poignarde ses propres enfans, et embrâse le palais de Créon, offre des peintures riantes et agréables ?
Les anciens palais classiques entourés de jardins rectilignes furent remplacés par des demeures plus fantaisistes et encadrées d’une verdure un peu moins régulièrement ordonnée. […] A cette époque où l’orientalisme était à la mode, les imaginations entrevoyaient, derrière les décors, des paradis de Mahomet, des palais de l’Inde, des jardins d’Armide, où les favoris du sort étaient cajolés par des légions de houris, d’almées et de bayadères.
— car je ne songe nullement à la manola… J’aurai des rivaux puissants à combattre, et je ne suis qu’un simple écolier… Il me faudrait de l’or, des palais, des richesses… — N’est-ce que cela ? […] « C’est fort bien, voilà le palais et le parc ; mais où sont les domestiques ?
La décoration représente une salle du palais d’Horace.
Adam t’ouvrit un nouveau monde, Un palais de cristal sous l’onde79, Sylphide de l’air et des eaux. […] La danseuse que la reine de Wurtemberg choisissait pour amie et que le roi de Bavière proposait à ses filles comme un modèle de grâce et de bonne tenue était honorée des mêmes attentions dans les palais de Saint-Pétersbourg et de Potsdam.
Quand je vous dirai qu’elle paraît dans un palais de féerie tout brillant d’or, de cristal et de pierreries, que vous importe ? Vous avez mieux qu’un palais d’or, mieux que le ballet le plus ingénieux, le plus admirable : vous avez une grande et inimitable danseuse.
Ainsi à la belle architecture d’un palais magnifique ou d’une place superbe, il fera succéder des déserts arides, des rochers escarpés, des antres redoutables.
Il y en eut près de cinquante, surtout des domestiques d’Erchinoald ou Archambaud, maire du palais, qui se trouvèrent ainsi à la discrétion du démon, et apprirent aux autres à craindre les jugemens de Dieu dans ceux de son Eglise.
Les plus belles choses imaginées pour décorer l’extérieur des palais, se montrent en miniature dans les boudoirs et les cabinets de bain ; examinent-ils les meubles ?
En y entrant j’ai songé au palais de l’enchanteur qui me faisait frissonner dans mon enfance, quand tu me contais des légendes de chevalerie.
Le dernier acte, qui se passait à la cour de Neptune, faisait la joie de Stendhal : « Rien moins que des poissons dansants dans un palais de madrépores et de corail ! […] Viganò s’était, disait-on, inspiré des fresques de Jules Romain au palais du T à Mantoue.
*** La Taglioni était riche… Elle avait, au bord du lac de Côme, un palazzo, — un vrai palais, où Mignon eût dû se trouver heureuse, car c’est là que les citrons mûrissent et que l’orange, au globe d’or, luit dans le noir feuillage… Hé ! […] Le deuxième acte de la Tempête se terminait par l’illumination d’un palais.
Ainsi il est constant que la route qu’ont suivi les Poëtes qui sont venus depuis ce tems-là, étoit toute marquée, & que la véritable idée de la Poésie ne s’est point perdue ; ou du-moins il étoit aisé de la retrouver, en recourant aux ouvrages & aux régles infaillibles dont je viens de parler : au lieu que la Peinture a été entierement anéantie pendant un fort long-tems, soit par la perte de quantité de volumes qui, au rapport de Pline, en avoient été composez par les Grecs, soit par la privation des ouvrages dont les Auteurs de ces tems-là nous ont dit tant de merveilles ; car je ne compte que pour très peu de choses quelques restes de peinture antique que l’on voit à Rome : comme en effet l’Histoire remarque qu’en 1240 l’Italie étoit si dénuée de Peintres, que quelques Princes en ayant besoin pour embellir leurs Palais, ils en firent venir de la Gréce, qui étoient même assez grossiers ; mais qu’un nommé Cimabué, natif de noble famille de Florence, se trouva un génie si porté à la Peinture, qu’il en fut le restaurateur, & que Giotto son disciple le surpassa de beaucoup par les conseils & les pensées que le Dante Poëte fameux de ce tems-là lui donnoit, lorsqu’il s’agissoit de peindre de grands sujets de fables de l’Antiquité ; de même qu’un Simon Memmy fut un excellent Peintre pour les portraits : il peignit Pétrarque & la belle Laure son amie. […] On sçait avec quel soin les grands Princes ont ramassé dans tous les tems quantité de tableaux des grands Maîtres, & qu’ils en ont fait un des plus précieux ornemens de leurs Palais ; on voit encore tous les jours combien ce plaisir est sensible aux grands Seigneurs, & aux gens d’esprit qui ont du goût pour les bonnes choses.
Dans le meilleur de ces sortes d’ouvrages on voit tant de choses qui semblent communes ; la passion est si peu poussée dans les premiers, les détails sont si courts dans les autres ; quelques madrigaux dans les divertissements, un char qui porte une divinité, une baguette qui fait changer un désert en un palais magnifique, des danses amenées bien ou mal, des dénouements sans vraisemblance, une contexture en apparence sèche, certains mots plus sonores que les autres, et qui reviennent toujours ; voilà à quoi l’on croit que se bornent la charpente et l’ensemble d’un opéra.
Carlotta Grisi est née en 1821 à Visinada, petit village perdu de la haute Istrie, dans un palais abandonné, où l’empereur François II avait passé quelques nuits.
A la répétition générale de ce ballet, des tuyaux de gaz commandés pour l’illumination d’un palais n’étaient pas encore livrés.
Ceux qui ont recherché comment les danses sont venues jusqu’à nous, ont remarqué qu’elles s’introduisirent dans l’Egypte au temps que le peuple de Dieu y étoit en captivité, qu’on commença d’abord à danser aux chansons hors des villes, et qu’ensuite on y employa des flûtes et d’autres instrumens : que des places publiques elles passèrent sur les théâtres, et que de là elles sont entrées dans les palais des princes et des grands.
Mais, à la suite de scènes fâcheuses qui se produisirent au palais Kaunitz, les autorités intervinrent.