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231. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « I. Origines, composition, organisation. » pp. 1-13

» Beaucoup d’ignorants ont tâché de le défigurer et de le corrompre en la personne de la plus grande partie des gens de qualité… Ce qui fait que nous en voyons peu, dans notre cour et suite, capables et en état d’entrer dans nos ballets, quelque dessein que nous eussions de les y appeler.

232. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « III. Éducation. » pp. 24-35

Puis elle faisait monter sur elle sa femme de chambre, lui ordonnant de peser, de tout son poids, sur cette partie du corps où, comme le disait ce farceur d’Arnal, le rein change de nom. » Et M. de Boigne d’ajouter dans ses amusants Mémoires : « Avec le temps, elle s’habitua si bien à ce fardeau domestique, qu’elle en arriva à porter sa mère et sa sœur.

233. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VI. les débuts de fanny elssler à paris  » pp. 188-219

Sang parisien. » Naturellement une partie aussi importante ne pouvait s’engager sans que le directeur eût pris de savantes dispositions de concert avec le chef de claque. […] Cependant on a éprouvé une déception que la Gazette des Théâtres définit ainsi : « En vérité, avant la première représentation de ce ballet-pantomime on avait tellement fatigué le public de promesses et d’éloges qu’on lui avait presque ôté le plaisir de la surprise ; on lui avait tant parlé de prodiges, de merveilles, on lui en avait tant raconté qu’il a failli être de glace en présence des véritables merveilles qui lui étaient offertes97. » La partie était compromise. […] Toute cette partie mécanique et truquée du succès disparaissait dans l’ensemble grandiose d’une ovation sincère et spontanée.

234. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IX. le voyag e en amérique  » pp. 320-364

Puissante magicienne, elle a fait tomber d’un coup toutes les démarcations, humanisé les bégueuleries les plus sauvages, et, grâce à elle, la partie du théâtre jusqu’alors réprouvée du nom d’enfer (the hell) s’est transformée en Eden où brillaient les plus huppées et les plus dédaigneuses houris de New-York. […] Pendant une grande partie de la nuit des énergumènes firent devant l’hôtel un vacarme sauvage. […] Quant à Fanny, lorsque par ce beau geste final elle détournait vers ses camarades moins heureux une partie du fleuve d’or qui coulait vers elle, ne devenait-elle pas digne de l’auréole dont les Américains l’entouraient ? […] Un immense incendie dévorait une grande partie de Hambourg.

235. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre V. Témoignages des Évêques dans leurs Instructions pastorales, des Catéchismes, et des Théologiens contre les Danses. » pp. 51-71

C’est le titre du chapitre 10 de la sixième partie du livre 10, qui traite des préceptes du décalogue. […] La faculté de théologie de Paris, dans ses articles de doctrine, imprimés chez Estienne, parlant des comédies, des bals et des danses, s’exprime ainsi dans l’art. 73 de la première partie : « Les comédies et les autres spectacles sont justement défendus ; c’est un péché que d’y assister : il faut porter le même jugement des bals ; et généralement toutes sortes de danses doivent être regardées comme dangereuses : Comediæ aliaque ejusmodi spectacula vetita sunt, iisque interesse peccatum est ; idem judicandum de choreis quæ vulgò bals vocantur : cœtera verò saltationum genera periculosa.

236. (1927) Paul Valéry philosophe de la danse

Une flexion du jarret, une détente du cou-de-pied commandées par la danse affectent prodigieusement ce que Plotin appelait « la partie supérieure de l’âme. » « Ici, la certitude est un jeu, on dirait que la connaissance a trouvé son acte, et que l’intelligence tout à coup consent aux grâces spontanées. » À chaque instant, la danseuse pose et donne « des myriades de questions et de réponses », et le Socrate du dialogue paraît se complaire par-dessus tout à ce passionnant et décevant dualisme. […] Ménétrier, de la Compagnie de Jésus, range dans son ouvrage « Des ballets anciens et modernes suivant les règles du théâtre » (1682) ces figures parmi les parties constitutives du spectacle de danse au même titre que les φορά, terme tiré d’Aristote et qu’il traduit ingénieusement avec « portements du corps ».

237. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Poste-face, Post-scriptum , ou. Réflexions sur l’incertitude des jugemens en matière de Littérature. » pp. 38-48

Je vais pourtant essayer de résoudre une partie de la question, puisqu’il m’est impossible d’en donner une solution entière & précise.

238. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Euthyme et Eucharis. Ballet héroï-pantomime. » pp. 51-63

Le ballet, qui emprunte de la danse une partie de ses charmes, est l’art du dessin, des formes et des figures.

239. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La Mort d’Hercule. Ballet tragique. » pp. 157-168

Jolé, Princesse captive est conduite par des Lutteurs ; elle est suivie par des gladiateurs et par des esclaves des parties du monde connu alors.

240. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Apelles et Campaspe, ou la Générosité d’Alexandre. Ballet pantomime. » pp. 177-189

Dernière partie.

241. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VIII. Ballerines étrangères. » pp. 176-189

Quand, en quatre enjambées, comme un tourbillon, elle traversa la scène de la rue Le Peletier, — le 11 août 1856, dans les Elfes, du comte Gabrielli et de M. de Saint-Georges, — la partie était gagnée, et un nom de plus était inscrit au Livre d’Or de la noblesse artistique de l’Opéra.

242. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « IX. L’escadron volant de la rue Lepeletier. » pp. 190-203

Par malheur, dépourvue de toute espèce de chance : jamais quelqu’un en scène ne prenait, comme on dit, un billet de parterre, sans qu’elle ne fût de la partie.

243. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre X. le coucher de l’astre  » pp. 365-413

Il est vrai que Paris se venge en inventant tout de suite une autre célébrité ; il prend la première venue, l’illumine d’un regard, et l’on ne songe pas plus à la gloire partie en chaise de poste que si elle n’avait jamais existé. » Ainsi parle Théophile Gautier139 et il se montrait lui-même digne citoyen de l’oublieuse capitale. […] Fanny Elssler risquait une grosse partie, lorsque en janvier 1844 elle entra dans cette fournaise. […] Des fusillades, parties du toit du Dôme, étendirent sur le sol nombre de patriotes. […] Fanny leur avait confié sa fortune et il avait été entendu qu’elle viendrait en personne chaque année, le 1er janvier, toucher une partie de ses coupons.

244. (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « [Seconde partie] »

[Seconde partie] 30Par l’exposé que je viens de faire, on voit que ce Ballet forme une Action complète ; qu’elle y est vive, intéressante, et marche toujours à sa fin, sans être retardée par des épisodes, qui ne saurait que la refroidir ; que sur ce plan on pourrait en faire une Tragédie comme celle des Grecs, en faisant parler mes personnages, et en substituant des Cœurs de Mages, de Satrapes, de peuple, de femmes au corps de Ballet que j’ai employé ; et je répète ici avec cette satisfaction qu’on ressent lorsqu’on fait part au Public de ses découvertes, que je crois que le théâtre des Grecs doit uniquement nous guider pour nos plans, et qu’il n’y a aucune Tragédie de ce Théâtre, qui ne puisse être traitée avec succès en Ballet Pantomime.

245. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre VI. De l’origine des Bals masquez. » pp. 146-160

Le lendemain ce fait fut rapporté au dîner du Roi & de la Reine mere, par gens qui ignoroient qu’il eût été de la partie : ils approuverent l’action des masques, & dirent qu’il falloit que les entrées d’un bal fussent libres aux masques dans le tems du Carnaval, après minuit ; & que si l’on ne vouloit se commettre, qu’il ne falloit pas s’exposer à en donner du tout.

246. (1921) Quelques lettres inédites de célébrités chorégraphiques pp. 222-226

Sa partie a donc été perdue et elle se trouve dans une bien triste position.

247. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre II » pp. 10-20

Je sais qu’il est réservé à l’architecte de {les distribuer avec goût ; et sans profusion ; d’assigner à chacune d’elles la place qui leur convient ; en sorte que de l’assemblage et de la réunion de toutes ces parties, il résulte un tout imposant et majestneux, où l’on admire la régularité des proportions, et la perfection de l’ensemble.

248. (1852) Tableau de Paris. Chapitre XII « [Chapitre XII. Extrait] » pp. 104-108

La muse n’a pas élu domicile dans les coulisses de l’Académie de musique, et ne fait pas encore partie du corps des ballets.

249. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VII. le diable boiteux  » pp. 220-261

Lorsqu’à tous ces avantages on joint celui d’être une femme jeune et jolie, on a des atouts sérieux dans son jeu et l’on peut gagner la partie. […] Fanny Elssler comprit que les conjonctures lui faisaient la partie belle. […] Son rôle, dont une partie se jouait en travesti, ne la séduisit pas seulement parce qu’il lui fournissait l’occasion de porter « avec crânerie », comme disent les soiristes, le pantalon collant et la tunique d’officier qui lui moulait les hanches et le buste.

250. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre X. En convenant que les Danses doivent ordinairement être évitées, ne peut-on pas les permettre du moins aux jours de noces, où elles sont d’usage partout ? » pp. 115-125

Il est vrai qu’il semble à la plupart du monde, que c’est une partie principale des noces, et toutefois, il n’y a rien qui leur soit plus contraire, si l’on considère les causes du mariage, la sanctification ordinaire, les bénédictions et le contentement qu’on y peut désirer : car le mariage est une sainte ordonnance de Dieu, pour réprimer la convoitise et toute impudicité.

251. (1623) Apologie de la danse et la parfaite méthode de l’enseigner tant aux cavaliers qu’aux dames [graphies originales] « Methode povr les cavaliers. » pp. 25-51

Et parce que la grace d’vne Courante consiste en partie en l’action des bras, il faut par apres apprendre à marquer les cadences par le mouuement d’iceux, les prenant donc à leur naturel, faut en pliant le genoüil porter esgalement les deux mains vers le busque du pourpoint, sans plier le poignet, & en se releuant pour former le premier pas, ouurir vn peu les bras, dont les mouuemens soient doux & sans force, & ainsi accompagnant de ceste action tous les pas, sans se laisser vaincre à l’impatience, il se faut bien exercer là dessus : car d’entreprendre beaucoup à la fois il est impossible de se rendre capable que de bien peu. […] Et d’autant que plusieurs, soit par contrainte, où par mauuaise habitude ne diuertissent quasi iamais leur veuë en dansant ce bransle, ains regardent tousiours fixement deuant eux vn mesme obiect, il m’a semblé à propos de faire obseruer, qu’en portant le premier pas, on face aussi porter modestement de ce costé la veuë de sa hauteur, & au trois & quatriesme, regarder en presence, & parce que le sixiesme se glisse derriere & oblige le corps à tourner tant soit peu du costé droict, il est bon que la veuë l’accompagne auec quelque negligence, sans mouuoir la teste, car telles actions ne peuuent qu’anoblir les autres parties de la danse.

252. (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « [Première partie] »

[Première partie] 1Dans le Programme que j’ai publié, il y a trois ans, à l’occasion du Ballet de Don Juan, j’ai donné quelques notions de la Danse Pantomime des Anciens ; et ayant promis d’en parler plus amplement, lorsque je ferais paraître quelque nouveau Spectacle de ce genre, je vais m’acquitter de mon engagement à l’occasion du Ballet de Sémiramis que je fais paraître aujourd’hui sur la Scène.

253. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre IX. Circonstances qui contribuent à rendre les Danses plus dangereuses et plus criminelles. » pp. 102-114

Or, combien est-on éloigné d’entrer dans ces sentimens, quand on emploie une partie de ces jours consacrés à Dieu, à des danses, dont l’effet naturel et inévitable est de jeter l’ame dans une dissipation qui ne la laisse plus assez maîtresse d’elle-même pour s’appliquer à Dieu, d’affoiblir et d’éteindre par là l’esprit de prière, et d’allumer dans le cœur le feu de la cupidité, pendant qu’on ne devroit s’occuper qu’à rendre plus ardent et plus actif le feu de la charité.

254. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVI. » pp. 160-172

Cette représentation fit une telle impression sur une partie du peuple, qu’en voyant les Danaïdes, les spectres, la mort et les parques, elle prit la fuite.

255. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre II. la dernière passion du chevalier frédéric de gentz  » pp. 37-96

Si la centième partie seulement des vœux que je forme pour vous se réalise, la destinée la plus heureuse, la plus florissante, dont jamais une mortelle ait joui, sera la vôtre. […] Il se passe des choses surnaturelles. » La veille de l’anniversaire de la naissance de Fanny, Gentz avait passé une partie de la journée avec elle. […] Je suis fier d’avoir reconnu toute ta valeur, dont ta beauté et ton art ne sont que des parties, et j’apprécie plus que tous les biens de la terre l’amitié par laquelle tu récompenses mon amour. […] Plus tard Alexandre Dumas bâtira sur cette donnée toute une partie de son roman les Mohicans de Paris.

256. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « IV. Le mastic et le chausson » pp. 36-53

*** Après avoir franchi la porte de la partie nord (ou postérieure) de l’Opéra, — cette porte monumentale, une arcade jetée sur deux piliers, dont la grille de fer ouvragé fait face au boulevard Haussmann, — la danseuse tourne à gauche, dans la cour, et passe, au rez-de-chaussée, devant la loge du concierge.

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