Ainsi il est constant que la route qu’ont suivi les Poëtes qui sont venus depuis ce tems-là, étoit toute marquée, & que la véritable idée de la Poésie ne s’est point perdue ; ou du-moins il étoit aisé de la retrouver, en recourant aux ouvrages & aux régles infaillibles dont je viens de parler : au lieu que la Peinture a été entierement anéantie pendant un fort long-tems, soit par la perte de quantité de volumes qui, au rapport de Pline, en avoient été composez par les Grecs, soit par la privation des ouvrages dont les Auteurs de ces tems-là nous ont dit tant de merveilles ; car je ne compte que pour très peu de choses quelques restes de peinture antique que l’on voit à Rome : comme en effet l’Histoire remarque qu’en 1240 l’Italie étoit si dénuée de Peintres, que quelques Princes en ayant besoin pour embellir leurs Palais, ils en firent venir de la Gréce, qui étoient même assez grossiers ; mais qu’un nommé Cimabué, natif de noble famille de Florence, se trouva un génie si porté à la Peinture, qu’il en fut le restaurateur, & que Giotto son disciple le surpassa de beaucoup par les conseils & les pensées que le Dante Poëte fameux de ce tems-là lui donnoit, lorsqu’il s’agissoit de peindre de grands sujets de fables de l’Antiquité ; de même qu’un Simon Memmy fut un excellent Peintre pour les portraits : il peignit Pétrarque & la belle Laure son amie. […] La diversité des Temples, des Autels, des victimes, des ornemens, du Pontificat, & de tout ce qui servoit aux sacrifices ; toutes les sortes d’armes, de chariots, de navires, les instrumens servans à la guerre pour attaquer & défendre les villes, toutes les couronnes différentes pour marquer les diverses sortes de dignitez & de victoires ; tant d’ornemens de tête pour les femmes, tant d’habits différens, selon les tems & les lieux, dans la paix & la guerre. […] Quintilien, Livre X. dit que les premiers Peintres prirent les proportions de l’homme à l’ombre du Soleil, en tirant des lignes pour en marquer les dimensions, surtout pour la régularité du visage, & que Philade Peintre Egiptien, ou Cléante Peintre de Corinte, en furent les inventeurs.
Qu’on suive pas à pas la marche de Thésée, d’Atys, d’Armide, etc. on verra l’intention de Quinault, telle qu’on vient de l’expliquer, marquée partout avec les traits distinctifs de l’esprit, du sentiment, et du génie.
Mais ce ballet ne peut être bienfait, si le maître n a pas a toutes ses répétitions les terreins, les plate-formes et les colines ; il ne s’agit pas d’en marquer les places avec du blanc ou du noir ; il faut pour qu’il opère juste, que tout soit en place, de manière à ce qu’il puisse former ses groupes, distribuer ses personnages et imprimer à chacun d’eux, le caractères, les attitudes et les mouvemens qui leur conviennent(1).
Didon, Enée et Jarbe veulent encore l’embellir ; ils forment un pas de trois en action dans le quel cette Reine ne peut s’empêcher de marquer les préférences les moins équivoques pour Enée.
David étant près de mourir, dit à Salomon son fils dans les derniers avis qu’il lui donna, que Dieu lui promettant de conserver le trône à ses descendans, n’avoit fait cette promesse que sous la condition qu’ils seroient fidèles à observer ses lois ; et pour marquer ce en quoi cette fidélité devoit consister, il dit : (3. […] Jésus-Christ parlant du péché de l’Ange rebelle, qui entraîna par sa chute un grand nombre d’autres esprits célestes, dit, pour marquer ce péché, que le démon n’est pas demeuré dans la vérité : (Jean, 8, 44.)
Sy c’est quelqu’vn qui n’aye iamais apris à danser sera fort bon de le faire apuyer des mains contre vne table, pour luy donner plus de facilité à aprendre les mouuemens qui sont necessaires, tant du genoüil, & de la hanche, que du pied, & l’ayant fait placer comme il est requis d’estre pour commencer vne courante, faut luy faire porter la iambe en auant & en arriere, tantost en droicte ligne, & quelque fois dessus & dessous la iambe qui sera à terre, pour luy apprendre les liaisons, le tout sans mettre à terre que pour se soulager ou pour changer de iambe, afin de faire de mesme de l’autre, dont tous les mouuemens procedent de la hanche, la pointe tant du pied qui sera en l’air que de celuy qui sera à terre fort ouuertes, & par ce que cela luy acquerra insensiblement la facilité de bien passer la capriolle, & l’entrechart, s’il a le corps disposé à la danse par haut, il luy faut souuent faire exercer ceste leçon : Apres laquelle afin de luy acquerir auec moins de peine le port de la iambe, qu’on luy face sans le desplacer plier esgalement les deux genoux pour prendre le temps du pas de courante, mais parce que toutes les cadances se doiuent marquer en l’air : Venant à s’esleuer faut prendre garde que le pied qui se trouuera derriere demeure en l’air, & ne passe le talon de celuy de deuant, & que celuy de deuant ne leue qu’apres celuy de derriere, & le faire tomber tousiours sur la pointe du pied, & quand on l’aura ainsi exercé sur l’vne & sur l’autre iambe, qu’on luy face former le pas entier, & vn pas chassé sans appuy, tant en auant qu’en arriere & de costé, sur lesquels on l’asseurera auant que luy faire entreprendre ce qui suit. […] Et parce que la grace d’vne Courante consiste en partie en l’action des bras, il faut par apres apprendre à marquer les cadences par le mouuement d’iceux, les prenant donc à leur naturel, faut en pliant le genoüil porter esgalement les deux mains vers le busque du pourpoint, sans plier le poignet, & en se releuant pour former le premier pas, ouurir vn peu les bras, dont les mouuemens soient doux & sans force, & ainsi accompagnant de ceste action tous les pas, sans se laisser vaincre à l’impatience, il se faut bien exercer là dessus : car d’entreprendre beaucoup à la fois il est impossible de se rendre capable que de bien peu.
Cet instant est marqué par la joye et par la félicité.
Il dit entre autres que les Juifs célébrerent une fête de réjouissance publique, qui consistoit en festins & en danses, pour remercier Dieu & marquer leur joie de la levée du siége de Béthulie, que Holopherne Général de l’armée des Assiriens tenoit assiégée, à qui Judith par une inspiration divine alla couper la tête dans son lit : après cette action mémorable, les Magistrats de la Ville menerent Judith en pompe au bal où la fête étoit préparée ; elle y dansa la premiere comme la Reine du bal.
Mais la Majesté demeurait, quand même, magnifiquement marquée sur ses traits.
Notre ami était persuadé que le concierge avait payé la course, et l’avait marquée sur la note.
Ils contribuent à régler la démarche, à donner un air aisé et naturel, à inspirer une sorte d’honnêteté et de politesse extérieure, qui n’est pas indifférente dans le commerce de la vie, et à faire éviter les défauts de grossièreté et de rusticité qui sont choquans, et qui marquent peu d’éducation.
Il a vécu à sa place, dans un temps où les places étaient encore marquées.
Au premier acte :air marqué pour les guérriers ; second air pour les mêmes, musette pour les prêtresses. […] Au troisième acte, air marqué pour les Démons, air vif pour les mêmes.
Au premier Acte ; air marqué pour les Guerriers, second air pour les mêmes ; Musette pour les Prêtresses. […] Au troisieme Acte, air marqué pour les Démons ; air vif pour les mêmes.
Quand il se voit libre et sans témoins, il lève tantôt les yeux au ciel pour marquer son admiration et sa confiance, et tantôt il les baisse vers la terre pour confesser son indignité.
J’ai eu soin de marquer avec des guillemets les passages qui en sont tirés, & de mettre en caractères italiques, ceux qui développent souvent les pensées que son Auteur ne fait qu’indiquer.
Les chemins ou la figure de ces danses, étoit tracée ; les pas étoient ensuite indiqués sur ces chemins par des traits et des signes démonstratifs et de convention ; la cadence, ou la mesure étoit marquée par de petites barres posées transversalement, qui divisoient les pas et fixoient les temps ; l’air sur le quel ces pas étoient composés, se notoit au dessus de la page, de sorte que huit mesures de Chorégraphie équivaloient à huit mesures de musique.
Les chemins ou la figure de ces Danses étoient tracés ; les pas étoient ensuite indiqués sur ces chemins par des traits & des signes démonstratifs & de convention ; la cadence ou la mesure étoient marquées par de petites barres posées transversalement qui divisoient les pas & fixoient les temps ; l’air sur lequel ces pas étoient composés, se notoit au-dessus de la page, de sorte que huit mesures de Chorégraphie équivaloient à huit mesures de Musique ; moyennant cet arrangement on parvenoit à épeller la Danse, pourvu que l’on eût la précaution de ne jamais changer la position du Livre, & de le tenir toujours dans le même sens.
Fanny marqua cette danse espagnole d’une empreinte si personnelle et l’anima d’une telle vie qu’elle en parut l’incarnation la plus parfaite. […] L’année 1836, qui vit se produire le Diable boiteux, la Fille du Danube, et reparaître la Sylphide, marqua l’apogée du ballet au dix-neuvième siècle.
Moins jalouses de plaire que de prêter de l’éclat aux Bergères, leur présence est plus marquée par les charmes qu’elles leur communiquent que par les leur propres.
Pour cette population, l’apparition de Fanny Elssler marquait une halte dans une existence de labeur ; c’était, pour un instant, l’évasion de la galère quotidienne ; c’était la joie de vivre. […] Elle marquait son passage à Boston par une distribution d’argent aux pauvres ; elle achetait cinquante paires de chaussures pour des orphelins et souscrivait pour une somme importante à la construction d’un orphelinat catholique dans la même ville.
Pour marquer en détail quelques-uns de ces autres maux, le concile ajoute que « par ces funestes divertissemens par lesquels le diable attire les ames, beaucoup de fidèles sont détournés des Offices divins, de la prière, des saintes lectures et de l’assistance aux instructions, particulièrement nécessaires à ceux qui sont dans l’ignorance de la religion, dont le nombre n’est que trop grand, et des autres exercices de piété par lesquels les jours particulièrement consacrés à Dieu doivent être sanctifiés : Iis ipsis diebus fideles plerosque nefariis istis blanditiis satanæ illectos, à divinis officiis religiosis, supplicationibus lectionibusque sacris abduci, avertique rudes à percipiendis fidei rudimentis aliosque ab aliis christianæ pietatis, in quo eo tempore religiosè incumbendum est, abstrahi et amoveri ».
Contre le sacrement de confirmation, parce qu’après y avoir été marqué au front du sceau de Jésus-Christ, qui est le signe de la croix, on porte par les gestes et les postures indécentes des danses, le sceau et le caractère du démon, de qui vient tout ce qui est immodeste.
Ce traité a été imprimé en 1679, chez François Estienne (le lieu de l’impression n’est point marqué).
Aux charmes d’une musique tendre et du murmure des eaux, succède un air fier et marqué, dansé par des muets, par des Eunuques noirs et des Eunuques blancs, qui annoncent l’arrivée du Grand-Seigneur.
Aux charmes d’une Musique tendre & du murmure des eaux, succede un air fier & marqué dansé par des Muets, par des Eunuques noirs & des Eunuques blancs qui annoncent l’arrivée du Grand Seigneur.