Sans parler de la cause de leur beauté, qu’elles plaident chaque soir devant la rampe, les actrices poussent souvent l’amour de la justice jusqu’à plaider à tout propos, et signent toujours dans leur désintéressement, moins de billets doux que de papiers timbres.
) Il n’est rien de plus agréable que la vertu, rien de plus doux que la modestie, rien de plus désirable qu’une conduite pleine d’honnêteté.
Ces ombres ont des souvenirs, des pensées douces ; mais comment les peindre ?
« Joliment femme elle a choisi les plus douces et les plus claires parmi les vies endormies : elle est papillon, elle est feu, elle est lumière, ciel, étoiles.
Garrick avoit, en face de son jardin, une prairie immense, qui était séparée par un grand chemin, je lui conseillai de faire construire un pont d’une seule arche, qui auroit des deux côtés une pente douce et facile, et qui lui offriroit un spectacle perpétuellement varié.
La musique de cette scène doit être douce et mélodieuse ; elle doit servir d’interprète à l’action, et en esquisser les tableaux et les situations, les sourdines, les Pizzicato, les flûtes et les haubois peuvent être employés tour à tour.
Dût-on n’y trouver qu’un prétexte à de doux souvenirs, qu’une pensée liée à tant d’espérances, si cruellement déçues, qu’une occasion (bien détournée sans doute) de témoigner les sentiments que gardent à d’illustres cendres les hommes sauvés du torrent de l’apostasie, on saisira cette occasion pour aller voir, applaudir et méditer. » Aux bons entendeurs ce demi-mot pouvait suffire. […] Fernando et Léa s’éprennent l’un de l’autre et échangent les plus doux serments, excitant ainsi la jalousie d’un monstre, Caliban, qui jure leur perte.
Des Nymphes charmantes embellissent cette fête ; l’Amour et la Volupté en règlent les danses, en fixent les jeux ; les Graces y répandent leur enjouement, les arbres de la forêt sont ornés de festons qui supportent les trophées de l’Amour et de Cypris ; le son des haubois, des flûtes et des chalumeaux anime cette fête, danses vives et voluptueuses, courses légères, jeux de guirlandes, défis de tambourin, bergères enchainées avec des guirlandes, bergers couronnés de roses et conduits en triomphe sous des baldaquins de fleurs portés par une foule de petits Amours ; groupes voluptueux formés par les Plaisirs à l’entour du Héros ; tableaux variés par les Graces ; situations embéllies par l’Amour ; tout enfin trace ce que les Plaisirs ont de plus doux, ce que la Volupté conduite par les Graces a d’attraits, et ce que l’Amour d’accord avec le Plaisir peut avoir de plus touchant. […] Philis plongée dans une douce rêverie, et le coeur ému du spectacle touchant que la nature vient de lui offrir, est sans doute moins fière, moins farouche ; l’amour presse le berger ; il l’entraîne vers sa bergère ; mais sa timidité ralentit ses pas.
J’ai rarement vu des mouvements plus doux, plus simples, et une si harmonieuse tranquillité.
Comme les chaconnes sont composées de divers couplets ; que dans ceux du majeur on met ordinairement des traits de symphonie forts et fiers, et dans ceux du mineur, des traits doux, tendres, et voluptueux, ce danseur trouvait dans cette variété les moyens de développer sa précision et ses grâces.
Pour que la scène donnât tout son effet, il lui fallait une musique très douce et un éclairage vague.
Le lendemain en descendant de ma chambre, je rencontrai dans l’escalier de l’hôtel une dame, à l’expression très douce et qui me demanda : — Vous êtes miss Loïe Fuller ?
Car si elles se plient vn peu bas esgalement sur tous les pas, & se releuent sur la pointe des pieds elles paroistront quasi s’esleuer autant que celles qui saustent, & auec cest aduantage que leurs actions en seront beaucoup plus douces.
La musique avoit la même dégradation dans les sons, et devenoit plus douce à mesure que la chasse, s’enfonçoit dans la forêt qui étoit vaste et peinte de bon goût.
La musique avoit la même dégradation dans ses sons, & devenoit plus douce, à mesure que la chasse s’enfonçoit dans la forêt, qui étoit vaste & peinte de bon goût.
Je regrette notre pays plat si commode et si gai, nos petits chemins doux dans les bois clairsemés, notre pauvre maison si riante !
… Rhodopis est l’autre, qui est si douce, et si aisée à caresser indéfiniment de l’œil. […] … Il naît de ce glissant regard qui entraîne invinciblement la tête aux douces narines vers l’épaule bien éclairée… Et la belle fibre tout entière de son corps net et musculeux, de la nuque jusqu’au talon, se prononce et se tord progressivement ; et le tout frémit… Elle dessine avec lenteur l’enfantement d’un bond… Elle nous défend de respirer jusqu’à l’instant qu’elle jaillisse, répondant par un acte brusque à l’éclat attendu et inattendu des déchirantes cymbales !
Le charme de cet ensemble, l’élégante vérité de la pose, l’expression de cette physionomie si douce et si piquante et la richesse du costume si légèrement reproduite, font de cet ouvrage un véritable chef-d’œuvre du genre. […] Car ces feuilletons pétillent d’esprit, d’un esprit qui pourrait être méchant, s’il le voulait, mais qui se plaît de préférence à une douce ironie, sans fiel. […] « Comme danseuse, Mlle Elssler possède la force, la précision, la netteté du geste, la vigueur des pointes, une hardiesse pétulante et cambrée tout à fait espagnole, une facilité heureuse et sereine dans tout ce qu’elle fait, qui rendent sa danse une des choses les plus douces du monde à regarder ; — elle a, en outre, ce que n’avait pas Mlle Taglioni, un sentiment profond du drame : elle danse aussi bien et joue mieux que sa rivale132. » Le tumulte lui-même, Th.
C’étoient là des mouvemens de personnes touchées et émues d’une douce jouissance des bienfaits de Dieu ; et ce sont ici des danses, après des banquets, de personnes pleines de vin et de viande, ou de cœurs vains et folâtres.
On m’a dit que dernièrement, pour prouver à un jeune homme combien il est doux d’aimer, on lui montre la tendre Ariane, que Thésée abandonne sur un rivage inconnu.
Le temps était doux, la rivière inégalement prise, et la glace !
Elles demandent toutes deux un génie extraordinaire, qui les emporte plutôt qu’il ne les conduit : nous voyons que la nature par une douce violence a engagé les fameux Peintres & les grands Poëtes dans leurs professions, sans leur donner le tems de délibérer & d’en faire choix ; si nous voulons pénétrer dans leurs excellens ouvrages, nous y trouverons une sécrete influence, qui pourroit avoir quelque chose de plus qu’humain. […] Mais il ajoûte que cette liberté ne doit pas les porter à produire rien qui soit hors de la vrai-semblance, comme à joindre les choses douces avec les ameres, ni les tigres avec les agneaux.
Isménie saisit cet instant pour le ramener à des sentimens plus doux, elle lui représente les Dieux irrités de ses sacrifices ; que le sang humain dont il innonde le temple et l’autel de Diane, offense cette divinité et déshonore son culte ; enfin que tant de sang versé se réunit (peut-être) pour demander vengeance.
Leurs voix s’élèvent, graves et douces, dans la nuit. […] » Le lieutenant sourit et les matelots rougirent presque à ce doux compliment.
La même chose se pratiquoit à la danse qu’on appelle Hormus, qui étoit un branle composé de filles & de garçons, où le garçon menoit la danse avec une contenance fiere, & les filles le suivoient avec des pas plus doux & plus modestes, comme pour faire une harmonie de deux vertus, qui marquent la force & la tempérance.
Il y avoit encore un petit amphithéâtre séparé, pour placer les vingt-quatre Violons du Roi, avec six Haubois & six Flutes douces.