Machinalement j’avançai, me trouvai au milieu d’un groupe sans savoir auquel de ces messieurs m’adresser. […] Ici le ton perdit de son assurance, quand la voix reprit : — Vous ne devez pas connaître mon nom, monsieur… On ne le connaît pas ici… C’est Loïe Fuller… Je viens de l’Ouest… pour tâcher de trouver un engagement… Je ne joue nulle part pour l’instant,… mais je pense que cela… n’a pas d’importance… et que peut-être vous me laisserez tout de même… la voir si… je vous le demande. […] Tandis qu’il tenait mes mains, il me dit : — Vous avez ma carte, venez me voir ; peut-être pourrai-je vous trouver un engagement, petite fille !
Le sujet trouvé, la manière de la traiter en devenait une suite nécessaire.
Mais il importe, après avoir trouvé, d’exécuter.
Or nous trouvâmes dans le programme des indications comme celle-ci : Polonaise de Chopin, Chant homérique (inspiré par le Michel Angello).
Celle-ci ne s’en trouve-t-elle pas endolorie, amoindrie ?
Et c’est dans le principe même de notre art prétendu périmé que cet homme d’aujourd’hui a pu trouver la confirmation de ses plus téméraires espoirs.
D’autres personnes le prennent differemment ; c’est qu’après votre demi-coupé, étant élevé sur la pointe il glisse le pied dans le même tems qu’il s’éleve jusqu’à la quatriéme position ; en le passant la pointe doit être basse, la jambe bien étenduë, & à mesure que cette jambe gauche se passe devant, le genou droit se plie, & par ce mouvement renvoie le corps sur le pied gauche, ce qui termine ce pas ; ces deux manieres sont bonnes l’une & l’autre ; mais je trouve que la premiere est plus aisée, en ce que le corps est plus assuré par le talon droit que vous appuyez ; il se fait aussi en arriere, & de côté, aux positions près qui sont differentes selon le chemin que vous devez tenir.
C’est dans les quadrilles et les coryphées qu’on trouve ces demoiselles Cardinal qui inspirèrent à Ludovic Halévy un chef-d’œuvre d’observation ironique. […] Si bien que, pendant ces quarante années, l’Opéra a la vie, la splendeur et le mouvement d’où naissent les beaux dividendes, avec cette fascination qui, à certaines époques, ramène les hommes distingués dans un endroit où ils trouvent de quoi alimenter leur esprit, leur cœur, leur sociabilité, et même leurs défauts. […] — Il m’a payée en livres, j’aurais mieux aimé en francs. » * * * Le foyer de la danse avait eu un rôle assez effacé sous le Premier Empire : les généraux enlevaient les plus jolies ballerines, les emmenaient avec eux « en campagne, au diable, ou ailleurs » ; l’empereur trouvait sans doute que c’était assez du foyer de la Comédie pour alimenter la causerie. […] Sur quoi elle remarqua : « Il ne me trouve plus jeune parce que je le vieillis. » Beaugrand qui dansait mieux que toute autre une variation de violon, qui avait de la nuance, de l’esprit, de l’orthographe, et inspirait un sonnet à Sully-Prudhomme : Beaugrand, Dont le pas élégant, à sa chaste caresse, Sans corrompre le cœur, enchaînait le regard.
Lorsqu’il fut élevé sur ce siége, il trouva le diocèse dans un état qui donna bien de l’exercice à son zèle ; et il s’appliqua, infatigablement, à remédier aux abus et aux désordres qui y régnoient. […] si quelqu’un pouvoit faire apercevoir avec quel empressement ils s’approchent de ceux et de celles qu’ils trouvent dans les assemblées de danses, et comme ils sont appliqués à jeter dans le cœur des hommes à l’égard des femmes, et des filles à l’égard des hommes, les étincelles ou plutôt les flammes de l’amour impur, pour faire de leurs cœurs une fournaise de concupiscence ! […] La joie dit qu’elle trouve un grand plaisir dans les danses ; qu’elle s’y porte avec ardeur, et que c’est pour elle un divertissement très-agréable, dont elle ne peut se détacher. […] Rendons-nous y bien attentifs : « Je serois bien surprise, dit la raison, si le son de la lyre et de la flûte (c’est-à-dire en général tous les instrumens) n’excitoit pas à danser, et si une vanité n’en entrainoit pas une autre, mais beaucoup plus grande et plus honteuse ; car on trouve dans le chant un plaisir qui est souvent utile et saint, puisqu’en chantant de saints cantiques, on peut être par là élevé à Dieu et aux choses spirituelles ; mais dans les danses il n’y a rien qui ne soit propre à porter au crime, et qui ne passe les bornes de l’honnêteté et des mœurs. » Ex choreis nihil unquàm nisi libidinosum.
Que de tableaux diversifiés ne trouvera-t-il pas chez les artisans ! […] Que de tableaux bisarres et singuliers ne trouvera-t-il pas encore dans la multitude de ces oisifs agréables, de ces petits-maîtres subalternes, qui sont les singes et les caricatures des ridicules de ceux à qui l’âge, le nom ou la fortune semblent donner des priviléges de frivolité, d’inconséquence et de fatuité ! […] Dans un spectacle aussi riche en ressources que celui de notre opéra, n’est-il pas choquant et ridicule de ne point trouver de dégradations dans les tailles, lorsqu’on s’y attache et qu’on s’en occupe dans les morceaux de peinture qui ne sont qu’accessoires au tableau ?
J’ai trouvé dans un vieux livre chorégraphique l’origine des cinq fausses positions. […] Les jolies femmes toujours prêtes à se porter vers les extrêmes, imitèrent les dames Romaines ; elles trouvèrent Marcel charmant, délicieux, divin, et ce fut à qui l’auroit. […] Vous allez deux fois par semaine chez le grand Dupré.Celui-ci danse agréablement, mais il a sauté a pieds joints sur les principes ; je veux vous en donner, et en les suivant strictement, vous deviendrez comme moi le premier maître de votre état ; venez me trouver demain à neuf heures.
Que de Tableaux diversifiés ne trouvera-t-il pas chez les Artisans ! […] Que de Tableaux bizarres & singuliers ne trouvent-ils pas encore dans la multitude de ces oisifs agréables, de ces petits Maîtres subalternes qui sont les singes, & les copies chargées des ridicules de ceux à qui l’âge, le nom, ou la fortune semblent donner des privileges de frivolité, d’inconséquence & de fatuité ! […] Dans un Spectacle aussi riche en ressources que celui de notre Opéra, n’est-il pas choquant & ridicule de ne point trouver de dégradations dans les tailles, lorsqu’on s’y attache & qu’on s’en occupe dans les morceaux de Peinture qui ne sont qu’accessoires au Tableau ?
Le Taureau, tel qu’on vient de le peindre, trouvé par les prêtres, nourri pendant quarante jours dans la ville du Nil, et servi par des femmes nues, était enfin conduit à Memphis dans une barque dorée.
Je trouve ce pas fort gracieux lorsqu’il est bien fait, & il merite que l’on y fasse attention, il se fait aussi de côté en allant sur une même ligne, mais il se fait differemment de celui en avant.
Malgré ces nombreuses occupations, il trouve encore moyen de confectionner, de temps à autre, un vaudeville amusant. […] Ces dames trouvent qu’ils font longueur.
Avant-propos Plus je travaille, et plus je sens mon insuffisance : d’après cet aveu, qui n’est sûrement pas celui de l’amour-propre, je me trouve obligé de continuer à donner des programmes. […] Quelques années après un brave Athlète nommé Euthyme, s’étant trouvé à Témesse, dans le tems qu’on alloit faire le sacrifice annuel d’une jeune fille, il entreprit de la délivrer et de combattre l’ombre de Lybas.
Avec une telle disposition, par laquelle on ne consulte que pour trouver une réponse favorable à ses passions, ne mérite-t-on pas, comme Achab, d’être trompé par ceux que l’on consulte ?
Je remercie Mlle Nijinska de se ressouvenir si pieusement de son frère ; j’ai trouvé Mme Tchernitcheva fort belle sous le vêtement archaïque.
Mars profite de cet instant pour voler à la gloire ; mais il n’est pas plutôt parti, que Vénus se livre au plaisir d’aller trouver Adonis qui l’attend.
Parce que ce tems est plié & levé, & vous portez le pied à côté sans le glisser, ce qui fait la difference de l’un à l’autre : comme il s’en trouve plusieurs dans l’Aimable Vainqueur placez differemment, c’est ce qui m’engage de vous en donner une claire intelligence.
Avec elles sautent, de plus, Les Neuf FILLES de PIERUS, Aussi dessous d’autres Visages, Non moins dignes de nos Hommages, Mais de qui l’une est hors de Pair, Ce qui vous paraîtra tout clair En lisant seulement en marge Leurs Noms qui s’y trouvent au large69.
Je trouve, Monsieur, ce genre si froid et si ennuyeux, que je consentirai même que le danseur en mette plusieurs, s’il imagine pouvoir amuser par ce moyen ceux qui les aiment. […] Il n’est dabord question que de savoir si cette uniformité est un bien ; pour moi, je l’envisage tout différemment ; je trouve qu’elle altère la vérité et qu’elle détruit la vraisemblance. […] Si l’on trouve rarement des Ménechmes, si l’uniformité des traits et la conformité de la ressemblance est admirée dans deux jumeaux, comme un jeu de la nature, quelle doit être ma surprise, lorsque je verrai à l’opéra, douze hommes qui n’auront à eux tous qu’un même visage ! […] Sarrazin enfin n’auroit pas trouvé en lui ce qu’il faut pour jouer les niais, et tous les rôles de charges attachés à cet emploi. […] Pauvres, riches, tout le monde y étoit admis : il falloit donc de vastes enceintes pour contenir un nombre infini de spectateurs qui n’auroient point trouvé le plaisir qu’ils venoient chercher, si l’on n’eût eu recours à des masques énormes, à un ventre, à des mollets postiches et à des cothurnes fort exhaussés Mais aujourd’hui que nos salles sont resserrées, qu’elles ont peu d’étendue, que la porte est fermée à quiconque ne paye pas, on n’a pas besoin de suppléer aux gradations du lointain : L’acteur et le danseur doivent paroître sur la scène dans leurs proportions naturelles ; le masque leur devient étranger, il ne fait que cacher les mouvemens de leur âme ; il est un obstacle aux progrès et à la perfection de leur art.
Ici, la certitude est un jeu ; on dirait que la connaissance a trouvé son acte, et que l’intelligence tout à coup consent aux grâces spontanées… Regardez celle-ci ! […] … Comme l’oiseau arrivé au bord même du toit, brise avec le beau marbre, et tombe dans son vol… ÉRYXIMAQUE Je n’aime rien tant que ce qui va se produire ; et jusque dans l’amour, je ne trouve rien qui l’emporte en volupté sur les tout premiers sentiments. […] ÉRYXIMAQUE Tu peux donc, suivant ton humeur, comprendre, ne pas comprendre ; trouver beau, trouver ridicule, à ton gré ? […] Je me trouve des clartés que je n’eusse jamais obtenues de la présence toute seule de mon âme… Tout à l’heure, par exemple, l’Athikté me paraissait représenter l’amour. — Quel amour ? […] Mais que la danse d’Athikté ne représente rien, et ne soit pas, sur toute chose, une image des emportements et des grâces de l’amour, je le trouve presque insupportable à ouïr… SOCRATE Je n’ai rien dit de si cruel encore !
Don Cléofas Zambulo, écolier d’Alcala, est venu chercher fortune au bal ; et, comme c’est un gaillard de bonne mine, taillé tout exprès pour la galanterie, un cavalier jeune, gai, spirituel et hardi plus que pas un, il n’a point eu de peine à trouver ce qu’il cherchait. […] En effet, Cléofas est méconnaissable sous son nouveau costume ; il le porte même avec tant de grâce et de naturel qu’à sa rentrée dans le bal, don Gil et Bellaspada, le prenant réellement pour une femme, s’acharnent tous deux à sa poursuite et lui proposent de concert un souper fin que le jeune étourdi trouve piquant d’accepter. — Au dessert, les deux amphitryons, curieux de connaître la beauté qu’ils ont fêtée, imitent Cléofas à lever son masque… Jugez de leur stupéfaction et de la rage où ils entrent lorsqu’apparaît la maligne figure de leur rival ! […] Bien plus, sur un nouveau geste du diable, les masques des trois femmes tombent en même temps que leurs dominos, et elles se révèlent à l’écolier sous leur véritable costume : celle-ci est Paquita, une simple manola (grisette espagnole) ; celle-là doña Florinde, une danseuse fort en vogue à Madrid, et cette autre enfin la señora Dorotea, une jeune et riche veuve. — Cléofas les trouve toutes également séduisantes, entre les trois son cœur balance, et, avant de se prononcer en faveur de l’une d’elles, il désirerait les voir de plus près, les connaître plus intimement. « Soit, dit le diable ; elles vont venir ici toutes les trois pour consulter l’alchimiste. […] Elles trouvent toujours moyen de se justifier, surtout lorsqu’elles sont coupables. — Florinde joue la surprise, la colère, et, malgré les dénégations de l’écolier, elle fait accroire à don Gil que ce jeune homme est l’amant de sa camériste. […] La jalousie sait trouver une étincelle sous les cendres d’un amour éteint.
Le bateau trouva péniblement son chemin à travers le brouillard, la tempête et les bancs de sable. […] Une imagination gracieuse a trouvé ceci : Des couples de colombes enrubannées volent vers Fanny, lui portant soit un compliment en vers, soit un petit bouquet. […] Les deux femmes ne purent s’empêcher de rire en se voyant traitées de la sorte dans la grave enceinte et les députés finirent également par trouver la situation plaisante. […] Deux mille Allemands s’y trouvèrent ; un grand nombre portaient des armes et formèrent un rempart autour des musiciens. […] A Cuba, Fanny trouva une société différente de celle des Etats-Unis, mais à peine plus civilisée.