Comme il y avait beaucoup d’autres personnes, je ne remarquai pas tout d’abord, que les deux hommes ne se parlaient pas. […] Chaque personne, qui s’intéressait suffisamment à ses expériences pour ne pas craindre l’ennui de rester assise dans la lumière de telle ou telle couleur pendant une heure ou deux, pouvait sentir les influences variées que les colorations produisent sur l’organisme. […] Ne dit-on pas aussi que telle ou telle couleur “va bien” ou “va mal” à telle ou telle personne ? […] Notre succès fut tel qu’un amateur avait même coupé les rubans de mon chapeau, probablement pour les garder en souvenir d’un spectacle qu’il jugeait mémorable… Dans une autre circonstance, je donnai un spectacle non moins mémorable, mais à un nombre de personnes plus restreint.
Il leva l’index de la main droite pour nous imposer un silence que personne n’avait l’intention de troubler ; puis il nous conduisit d’un tableau à l’autre, en nous indiquant ce qui faisait le charme de chaque toile. […] Jamais personne ne les comprendrait ! […] Groult que personne ne pouvait voir. […] Il raconta l’histoire des papillons, ajoutant : — C’est la nature que personne ne peut peindre exactement.
XXIII la valeur d’un nom Lorsqu’à l’automne de 1892, je parus pour la première fois aux Folies-Bergère ; je ne connaissais personne, absolument personne à Paris. […] On nous confond souvent, mais vous pouvez vous convaincre que ce n’est pas la même personne.
Robinet, lettre du 13 février 1667 Ils avaient cet ANGE auprès d’eux Qu’ont mis au Jour leurs premiers Feux, La mignarde MADEMOISELLE, Comme un Ange spirituelle, Avec la PRINCESSE MIMI,76 Personne importante, vraimi.
Robinet, lettres du samedi 20 juin 1671 […] En achevant ce mien Ecrit, J’aprens de Personne d’Esprit Ce qu’il faut, donc, que je publie, Que la Concorde est rétablie, Entre Messieurs de l’Opera, Et qu’hier, méme, il opéra, En reproduisant sa Pomone, Plus vermeille qu’une Anémone, Et qu’on reverra, pour certain, Encor, au méme Lieu, demain, Ainsi que tout du long de l’aune, L’annonce leur Affiche jaune.
Il faut sçavoir d’abord, qu’il n’y a personne admis dans le Cercle, que les Princes & Princesses du Sang, ensuite les Ducs & Pairs, & les Duchesses : & après les autres Seigneurs & Dames de la Cour, chacun selon le rang qu’ils doivent occuper ; mais les Dames sont assises sur le devant, & les Seigneurs aussi assis derriere les Dames : quoique je les aye réprésenté debout ; mais c’est afin de donner moins de confusion à mes groupes de Figures, & les rendre plus distinctes. […] Ensuite ce sont les danses à deux, autrefois c’étoit la courante qui se dansoit aprés les branles, & même Louis Quatorze d’heureuse mémoire la dansoit mieux que personne de sa Cour, ce que je dirai dans la suite ; mais à présent c’est le menuet qui se danse après les branles.
Loret, lettre du 27 août 1661 La Pièce, tant et tant louée,17 Qui fut dernièrement jouée Avec ses agréments nouveaux, Dans la belle Maison de Vaux, Divertit si bien notre Sire, Et fit la Cour tellement rire, Qu’avec les mêmes beaux apprêts, Et par commandement exprès, La Troupe Comique excellente Qui cette Pièce représente, Est allée, encor de plus beau, La jouer à Fontainebleau, Étant, illec, fort approuvée, Et, mêmement, enjolivée D’un Ballet gaillard et mignon, Dansé par maint bon Compagnon, Où cette jeune Demoiselle Qu’en surnom Giraud18 on appelle, Plût fort à tous par les appâts, De sa personne et de ses pas.
Personne ne veut croire que je n’ai que dix-huit ans. […] Quelle est la personne célèbre qui n’a pas d’ennemis ? […] On a eu tort, mon organe n’est comparable à celui de personne. […] Au reste, personne ne demandait plus de ses nouvelles.
Mais que ne font pas encore les personnes qui, remplies de l’esprit du monde, prennent la défense des danses, pour affoiblir l’impression de ce qu’ont dit contre elles ces saints docteurs ? […] Qu’on fasse attention aux raisons pour lesquelles les saints pères les ont si fortement condamnées, on verra que la principale qu’ils ont alléguée est, qu’elles sont une école d’impureté, à cause du mélange de jeunes personnes de différent sexe, et à cause de tout ce qui s’y dit, qui s’y fait, et qui s’y voit d’immodeste. […] C’est, par exemple, dit-il, de penser, lorsqu’on étoit à prendre ce plaisir de la danse, que plusieurs réprouvés brûloient dans l’enfer pour les péchés commis à la danse et à cause des danses ; que plusieurs religieux et personnes de piété étoient à la même heure devant Dieu, chantant ses louanges, et contemplant ses divines perfections ; et que leur temps a été par là bien mieux employé que celui qu’on a mis à danser ; qu’on a fait pitié à la sainte Vierge, aux anges et aux saints, lorsqu’ils ont vu que le cœur s’arrêtoit à ce plaisir si ridicule ; qu’enfin à mesure qu’on y a donné plus de temps, on s’est aussi plus approché de la mort qui mettra fin à tous ces plaisirs. » Je demande maintenant s’il est bien facile et bien ordinaire de s’appliquer, au retour de la danse, à toutes ces considérations, que saint François de Sales croit néanmoins nécessaires pour empêcher les funestes impressions du plaisir qu’on y a cherché et goûté ? […] Quand donc, en considérant les danses spéculativement et dans une généralité métaphysique, on trouveroit par le raisonnement, qu’il peut y avoir quelques danses innocentes, il n’en est pas moins vrai que par une suite de la corruption naturelle à tous les hommes, elles sont presque toujours une occasion de tentation et de chute pour plusieurs, et surtout pour les jeunes personnes de l’un et de l’autre sexe qui s’y trouvent.
Loret, lettre du 18 février 1662 Maintenant, qu’en grattant ma têtes, Cette Lettre au public j’apprête, D’un style morne, et non follet, On danse encore le grand Ballet, Le grand Ballet de nôtre Sire ; Et, certes, grand peut-on bien dire, Puis-que (comme l’on sait assez) Tous les autres Ballets passés, Soit pour la superbe manière, Soit pour les frais de la lumière, Soit pour les habits précieux, N’ont jamais fait voir à nos yeux Des magnificences pareilles À ces surprenantes merveilles : Je n’écris point en étourdi ; Car, pour prouver ce que je dis, (Sans y comprendre les Couronnes) Plus de sept cens trente Personnes, Dont quatre ou cinq cens je connai, Au susdit Ballet ont emploi.
À n’en point mentir, sans les voir, On ne saurait bien concevoir Comme ces Ragotins s’acquittent Des jolis endroits qu’il débitent, Et (sans à faux en discourir) Tout Paris y devrait courir, Car je ne crois pas que personne Plaignît l’argent que l’on leur donne.
Cela nous fait admirer d’abord, & nous attire mille gracieusetez, & dispose même un chacun à avoir de la consideration pour nous, en nous regardant comme une personne qui sçait profiter de l’éducation que l’on a reçu.
Loret, lettre du 26 août 1662 Mardi, le vingt-et-deux tout juste, Du mois nommé du nom d’Auguste, Dans ce Collège tant vanté Que tu vois écrit à côté, Les Ecoliers des Jésuites, Dont les Personnes sont instruites Aux Sciences, soir et matin, Représentèrent en Latin, Sur un Théâtre magnifique, D’Egeric, l’Histoire tragique, Dont les Vers, à ce que m’on dit Des Gens d’esprit et de crédit, (Et me l’ont dit en conscience) Sont pleins d’art et d’intelligence ; Le Père Du-Bois, ce dit-on, Sage et sensé comme un Caton (Je n’ose dire davantage) Est l’Auteur du susdit Ouvrage, Tiré de Grégoire de Tours, Et rempli de fort beaux Discours.
J’ai bien pensé qu’on trouveroit étrange que j’entreprisse de condamner ce que tant de personnes se permettent sans scrupule, en s’appuyant sur l’approbation, ou du moins sur l’approbation, ou du moins sur le silence d’un grand nombre d’ecclésiastiques et de directeurs des ames. […] D’autres, sans l’approuver expressément, négligent, par défaut de zèle, ou par une lâche complaisance, d’employer l’autorité et les ressources de leur ministère pour éloigner les personnes qu’ils conduisent, de ces divertissemens qui perdent tant d’ames. […] « Comment, dit-il, n’auroit-on pas compassion de ceux qui jugent de la bonté d’un sentiment, et de la solidité d’une doctrine, par le seul nombre des personnes qui les reçoivent ou les rejettent ? […] Car quelles personnes, en quelque grand nombre qu’elles fussent, pourroient me persuader que la nuit est jour, ou me faire recevoir des pièces de cuivre pour des pièces d’or, ou me faire prendre un poison dont la malignité me seroit connue, pour une mauvais chrétiens qui ne veulent pas y conformer leur vie ? […] J’ai eu soin de demander à Dieu qu’il voulût bien bénir mon travail ; et je conjure les personnes qui liront ce que j’ai écrit pour le bien de mes frères, de soutenir la foiblesse de mes prières par la ferveur des leurs.
Y a-t-il apparence que cette pudeur puisse permettre à une fille au milieu d’une compagnie, de lever ainsi le front et le visage… tourner toute sa personne de mille manières, et prendre une contenance si hardie et si gaie ? […] Et en effet, si la seule rencontre de l’homme avec la femme peut par le moyen des regards « allumer le feu des convoitises ; s’il en est de même des paroles obscènes, des chansons folles, des manières trop libres, on peut juger des grands inconvéniens que toutes ces choses produisent, quand elles concourent ensemble dans un même lieu, entre les mêmes personnes, le cœur surtout n’étant là que pour se donner du plaisir. […] Et sur ce que quelques personnes pouvoient répliquer qu’à la vérité on ne peut pas nier qu’aux danses d’aujourd’hui il n’y ait beaucoup d’abus, mais qu’il faut réformer l’abus sans rejeter la chose, voici leur réponse : « Nous répondrons, qu’en cas de réforme, il faut user d’une prudence bien grande, et considérer la nature des abus, et si ce sont des accidens survenus à une chose bonne en elle-même, ou autrement. […] Et (par conséquent) ce que l’on feroit à un arbre venimeux en sa racine, en son bois, en ses feuilles, en son fruit, de le couper par le pied (encore qu’il pût servir à donner de l’ombre) et de le mettre au feu, afin que personne n’y fût plus abusé, il le faut faire de la danse ; l’ôter entièrement, afin qu’il n’y ait plus d’abus et de dommage. » chapitre XVII. […] Et combien un tel exemple doit-il couvrir de confusion les ministres de l’Eglise catholique, qui sont moins instruits des règles de la morale, ou moins attentifs à les faire observer aux personnes de la conscience desquelles ils sont chargés !
Puis il déposa la chaussure à terre et disparut… Au paroxysme de la fureur, notre ami s’habilla en un tour de main et gagna le bureau de l’hôtel qu’il fit retentir de ses imprécations sans que personne s’en préoccupât puisque personne ne les entendait. […] Personne ne s’employa à le renseigner. […] et je ne sais pas les noms des personnes qui m’ont… confié ces bijoux. […] Personne, absolument personne ne voulut le prendre.
Notre MONARQUE et notre REINE, Dont la Puissance Souveraine Fait notre bienheureux Destin, Et leurs admirable DAUPHIN Vinrent à cette belle Fête, Étant, des pieds jusqu’à la Tête, Vêtus en Perses éclatants, Des fins joyaux tout bluettants121, La REINE, ayant sur sa Personne, Et si divine et si mignonne, Pour dix-sept millions et plus De ces clairs Effets de Phœbus.
Comme il tourne aussi sa Personne, Ce qui pas moins ne nous étonne, Selon ses Sujets, comme il veut, Il joue, autant bien qu’il se peut, Ce Marquis de nouvelle fonte, Dont, par hasard, à ce qu’on conte, L’Original est à Paris, En colère autant que surpris De s’y voir dépeint de la sorte.
Les deux messieurs firent le tour de la société et demandèrent à chaque dame si l’enfant était à elle : personne ne le reconnaissait. […] Mon père était un ami intime des personnes chez lesquelles on se rendait, en « surprise-party », et, comme, en outre, il était l’un des meilleurs musiciens de la contrée, il ne pouvait se dispenser d’aller faire danser la bande.
Loret, lettre du 5 mars 1661 Pour plaire à quatre Demoiselles, Que je crois, toutes, fort pucelles, Le Lundi gras, jour jovial, Je revis le Ballet Royal, Ayant honorable séance Près de Gens de haute importance, Où par pure bonté d’esprit, Monsieur de Taloi me souffrit,13 Quoi que, pourtant, quelques personnes, En mon endroit, un peu félonnes, Eussent animé contre moi Cet ardent Officier du Roi ; Je m’étais (outré de colère) Plaint de son procédé sévère, Mais j’aurais été bien fâché D’avoir à son honneur touché ; Et depuis icelle boutade, Charnassé, son cher Camarade, M’a conté tant de bien de lui, Qu’il se peut vanter, aujourd’hui, Que je l’honore et je l’estime, Aussi bien en prose, qu’en Rime.
L’Illustre Dame de MARCÉ122 (Et de bonne part je le sais), Comme Personne ingénieuse, Inventa ce Déguisement, Et, non sans applaudissement, Fut pour cela de chaque ALTESSE La digne et brave Atournaresse.
En 1672, Lulli, surintendant et compositeur de Sa Majesté, obtint un privilége qui lui accordait l’autorisation d’établir une Académie royale de musique, composée de tel nombre et qualité de personnes qu’il aviserait, et que le roi choisirait et arrêterait sur le rapport du directeur-compositeur . […] Plusieurs personnes périrent, et le feu dura pendant huit jours. […] Quelques-unes, nous devons le dire, ont résisté à ce despotisme, et ont gagné en appel la cause perdue devant le tribunal de première instance de messieurs les gants jaunes infernaux ; mais quelle force de volonté et quelle vertu ne faut-il pas avoir, quand on est actrice, pour ne pas abréger, même au prix d’une complète abdication de sa personne le fatigant chemin qui conduit au triomphe ! […] Vous voyez bien que les hétaïres de notre temps, loin d’être folles et dissipées, comme on le suppose, sont des personnes fort sensées, beaucoup plus occupées de leurs intérêts que de leurs plaisirs, et moins jalouses de leurs plus belles amours que de leur moindre rôle.
Mais pour la bien faire, il faut que le talon du pied qui croise ne passe point la pointe de celui qui est derriere, ce qui seroit contre les regles ; car le corps ne se trouveroit pas dans son à plomb, outre que votre pied se croisant plus que la pointe, le pied qui marche reviendroit en dedans : c’est ce que l’on peut voir dans cette Figure, elle n’est croisée qu’autant que la regle le permet : dans toutes ces Positions j’ai observé de poser le corps d’à-plomb sur les deux jambes, ce qui fait voir par la distance qui s’observe que l’on peut lever un pied en se posant le corps sur l’autre sans faire de mouvement forcé ; je ne parle pas des fausses positions, parce qu’elles m’ont paru inutiles pour les jeunes personnes qui apprennent, je laisse ce soin aux Maîtres qui conduisent leurs Ecoliers ; & de plus c’est qu’elles ne se trouvent guere que dans les pas en tournant, ou dans les pas de Ballet.
» Que pour deux cents trente personnes, » Et vous assure, en vérité, » Que bien des Gens de qualités, » Craignant d’avoir même disgrâce » Que le sieur Baron de la Crasse, » S’en sont froidement retournés » Avec, du moins, un pied de nez.
Les personnes, bien préparées À faire toutes leurs Entrées, Y jouèrent dans ce moment Leur personnage galamment.