Il plut si fort aux Romains, que Capitolin l’Historien dit que le Sénat en ordonna un qui fut représenté dans le Circle, pour honorer le triomphe des Empereurs Marc-Aurele & de Lucius Verus, où ils assisterent en habits de triomphes ; & qu’ils firent mettre des matelats étendus sous la corde, parce qu’un petit garçon de la troupe s’étoit laissé tomber en dansant devant eux : ce qui fut cause aussi que jusqu’au régne de Dioclétien, on tendit toujours des filets sous la corde, crainte de pareil accident, surtout quand les Empereurs honoroient les Danseurs de corde de leur présence. […] Il est assez ordinaire de voir de pareils attentats contre ceux qui excellent dans les Arts : l’Histoire nous en fournit quantité d’éxemples, surtout pour la Peinture & la Sculpture. […] Nous avons vû sur le même Théâtre en 1714 un Pantomime Toscan danser plusieurs Entrées de danses caractérisées ; son visage représentoit au naturel tous les sujets de ses danses, entre autres celle d’un insensé, faisant agir toutes les parties de son corps en cadence, & qui paroissoient aussi disloquées que celles d’un squelete dont les os sont attachez avec du fil d’archal : son Entrée de Paysan avec des sabots, étoit d’une légereté & d’une naïveté sans pareille.
Dans l’adagio, le jeu des courbes et des verticales est d’une pureté sans pareille ; elle se développe comme une fleur qui s’ouvre.
La Musique et la Symphonie Y font une grande harmonie, Dont Lully (ce crois-je) est Auteur, Et plusieurs, de belle hauteur, Disent que jamais les oreilles N’ouïrent de douceurs pareilles.
Je conviens qu’après le travail quelques délassemens permis et qui n’ont rien de dangereux pour la conscience, de ceux dont de pareils dangers ne peuvent guère être séparés. […] Après avoir cherché de pareils délassemens, vous n’aurez point sujet de vous repentir, comme quand vous allez chercher les divertissemens des spectacles.
Qu’il seroit heureux qu’un pareil établissement de bienfaisance, d’humanité et de reconnoissance envers les artistes, se formât à Paris !
J’ai dit que ces mêmes pas se font en arriere, on doit observer les circonstances pareilles ; Sçavoir, plier & sauter sur le pied qui est celuy qui est posé derriere, & celuy de devant se leve dans l’instant du premier mouvement en restant en l’air, le passer derriere lorsque l’on fait le second mouvement, ce qui est un demi-jetté par où se termine ce pas.
Vertumne, d’aise transporté, Fait, lors, pour sa Divinité, Je ne sais combien de merveilles, Qui n’ont point, ailleurs de pareilles, Et que, pour les bien concevoir, Il faut, nécessairement, voir.
Je pense qu’on doit ranger les Compositeurs de tels Ballets dans la Classe des Poètes qui font des parades, et les Danseurs Grotesques dans celle des Pierrot des Polichinelle, des Scaramouche, personnages célèbres de pareils spectacles consacrés communément aux tréteaux. […] 44Une pareille musique est aussi difficile à faire qu’il est difficile de versifier le plan d’une tragédie, tout doit parler dans cette musique : elle doit nous aider à nous faire entendre ; et elle est un de nos principaux ressorts pour émouvoir les passions ; d’après cette esquisse on peut juger de son mérite.
Elle se débat autant que la nature presque anéantie par l’horreur et par le désespoir peut le permettre en pareil cas.
Or on n’avait jamais vu rien de pareil à ces danses.
De Pons, qui peut, avec raison, Se vanter de bonne Maison, Et qui, pour danser à merveilles, Ne voit guères de ses pareilles.
Comme notre grand POTENTAT Ne fait rien qu’avec un éclat Particulier à tous ses Gestes, Beaucoup moins humains que célestes, Ce Ballet, d’un à l’autre bout, Est brillant et pompeux partout, Et l’on peut dire sans qu’on erre Qu’en la Paix, comme dans la Guerre, LOUIS n’a non plus son pareil Qu’en trouve l’unique Soleil.
Qu’on n’entende parmi vous ni paroles déshonnêtes, ni folie, ni bouffonnerie, ce qui ne convient pas à votre état ; et on n’entend dans vos noces que des discours bouffons et déshonnêtes… Le diable peut-il manquer de se trouver où l’on tient de pareils discours ? […] Mais on entre en mariage pour les éteindre… Et il n’y a pas de doute que ce n’aient été les pratiques du diable d’introduire là les danses, afin que l’ordonnance de Dieu fût violée, la sanctification du mariage changée en souillure et en malédiction, et qu’on vît naître d’une chose bonne, toutes sortes de maux… Il faut que toutes ces méchantes coutumes disparoissent ensemble du milieu de nous, et que nous rendions l’institution de Dieu sainte en son entier, de peur qu’il ne se courrouce, et que ce qu’il nous avoit donné pour remède, il ne le convertisse lui-même en punition, comme il n’arrive que trop souvent en de pareilles fautes… Jésus-Christ assista aux noces à Cana avec ses disciples : il sera aux nôtres avec toute l’abondance de ses grâces, si nous voulons ; mais qu’il nous souvienne toujours de la sentence de saint Jean Chrysostôme : Là où sont les menétriers et les danses, Jésus-Christ n’y est point.
Il retraça d’une manière si vraie toutes les différentes situations de ce Héros, qu’un Roi de Pont, qui voyait pour la première fois un pareil spectacle, suivit sans peine le fil de l’action, en fut charmé, et demanda à l’empereur avec transport et comme une grâce, le Danseur extraordinaire qui l’avait ravi.
Puisse-t-il en pareille occasion, être toujours suivi !
Sa Danse était formée de toutes les jolies attitudes qui peuvent peindre une pareille passion.
Mortemar, qu’on tient sans pareille, Jeune et ravissante à merveille, De prudence, d’honnêteté, D’esprit, de grâce et de beauté.
me disais-je, comment faire pour obtenir une pareille fortune, pour avoir, moi aussi, le plaisir d’entendre sonner « ma » pendule, de la remonter, d’écouter ses battements !
— Mais c’est que l’œil européen est tout pareil à l’œil du poisson, répondit le père.
Il affirma le système du grand ballet d’action à base de danse classique ; il exploita et amplifia magistralement la tradition renouvelée par la grande fièvre romantique de 1830, il appuya l’effort séculaire de l’école, il fut l’éducateur d’une lignée sans pareille.
Elle avait été étonnamment pareille à une de ces vignettes romantiques, visions que nos peintres de 1830 avaient eues de la Bayadère.
Entre les moyens politiques qu’il propose à ceux qui ont l’autorité temporelle, le premier est de ne souffrir aucune école publique de danse ; le second, de condamner à des amendes ceux qui prêtent ou louent leur maison pour des assemblées de danses ; le troisième, de condamner à de pareilles amendes ceux et celles qu’on surprendra dansant dans les foires, dans les places publiques ou dans les rues, après que la défense en aura été faite. […] « Car, disent-ils, en pareilles circonstances la femme est un objet de concupiscence pour l’homme, et l’homme pour la femme, la matière de l’inflammation est dans tous les deux, et il ne faut que les seuls regards pour y mettre le feu, et faire brûler leurs cœurs de mauvais désirs ; tellement que la rencontre n’en est guère sans inconvénient. […] Pour détruire ce vain prétexte, les ministres, auteurs de ce traité, font voir que des mariages qui ne se feroient que par une suite des passions excitées par les danses, sont bien plus propres à en montrer le danger et le mal, qu’à les justifier, et que de tels mariages ayant un aussi mauvais principe, ne peuvent guère être chrétiens ; mais que quand même de pareils mariages produiroient de très-grands avantages temporels, les danses qui auroient été le moyen d’y parvenir, n’en seroient pas plus légitimes.
Un pareil hommage rendu au mérite, honore autant ceux qui l’ont offert, que celui au quel il fut présenté.
Mais de pareils maîtres sont en trop petit nombre, et la majeure partie est incapable, par les raisons que j’ai déjà alléguées, de créer un danseur fini.
Où conduit un pareil raisonnement ?