Armide brise le carquois et les Haches de l’Amour ; elle met en pièces son bandeau, et s’armant du flambeau de la vengeance, elle embrase son palais.
Un des principaux officiers remet dans cet instant à Pyrrhus le poignard avec le quel cette Princesse avoit voulu trancher ses jours, lorsqu’il l’arrêta ; la vue de ce fer retrace à son imagination tous les malheurs ; elle vole vers Pyrrhus, elle le conjure de mettre fin à une vie qui l’importune et lui paroît odieuse ; elle se jette à ses genoux ; elle lui présente son sein et elle l’invite à y plonger le fer qu’il tient à la main.
Le silence succède au bruit éclatant de la musique : le Sophi pose la main sur le livre de la loi ; les assistants tombent à genoux ; il met ensuite le diadême sur la tête de Zulmire ; il la montre au peuple comme l’épouse qu’il a adoptée et que son cœur a choisie ; il la place sur son trône : dans ce moment on se prosterne la face contre terre : le bruit de l’artillerie, celui des instrumens militaires, tout annonce un instant précieux aux vœux du Souverain et à la satisfaction de ses sujets ; on se relève ; on exprime l’allégresse et la joye ; la danse en étant le symbole, on s’y livre avec transport ; chacun exprime la gaieté suivant le costume de ces climats.
On observera aussi de ne point s’empresser pour se mettre à table, et approchant de la place qui vous est désignée, on s’inclinera vers les autres convives comme signe d’un rapprochement, et envers ceux près de soi, comme celui d’un rapprochement particulier. […] Tous ces défauts qui naissent de l’ignorance et du mauvais ton, je ne les aurais pas encore signalés s’ils étaient restés où ils ont pris naissance : mais je les combats ici dans l’intérêt de la bonne société, qui les voit avec peine s’introduire chaque jour dans son sein ; c’est pour mettre les jeunes gens qui la fréquentent à portée de s’en garantir, que j’en ai tracé un long et fidèle tableau.
On suivoit strictement les règles, mais ces règles isolées ne peuvent opérer efficacement, si elles ne sont mises en oeuvre par le goût, et l’imagination. […] Il fit deux opéras Ariane et Pornone, qui fûrent mis en musique par Campert ; ils obtinrent par la suite des lettres patentes et le privilège de ce nouveau spectacle sons le titre des Académies d’opéra en musique et en vers.
L’enjouée Thalie propose à l’Amour de le mettre dans leur corbeille : nous l’emporterons, dit-elle, nous l’offrirons à notre mère comme un oiseau que nous avons trouvé sous des fleurs. […] L’Amour qui est sorti de sa corbeille est effrayé du tableau : en vain, les Bergeres veulent prendre sa défense, en vain, l’une vante sa candeur, l’autre sa beauté, celle-ci son innocence ; rien n’appaise Lycénion ; elle veut, quoiqu’il en puisse être, que le petit monstre soit mis à la porte.
Voilà bien de la philosophie, pensez-vous… Je le confesse… J’en ai mis un peu trop. […] Il s’y met ; il s’y consacre à sa façon… La façon d’un philosophe, son entrée en danse est bien connue… Il esquisse le pas de l’interrogation.
L’homme froid, et peu susceptible d’émotion, doit, presque toujours trouver l’expression de l’auteur exagerée et même gigantesque, tandis que le spectateur facile à être émû et même a être exalté, doit trouver le plus souvent l’expression foible et languissante : d’où je conclus que les expressions du poète se trouvent rarement à l’unisson de la sensibilité du spectateur ; à moins que l’on ne suppose que le charme de la diction ne mette tous les spectateurs au même unisson ; effet que j’ai de la peine à me persuader.
De ce rapport des arts, de cette harmonie qui règne entre eux, il faut conclure, Monsieur, que le maître de ballets dont les connoissances seront les plus étendues, et qui aura le plus de génie et d’imagination, sera celui qui mettra le plus de feu, de vérité, d’esprit et d’intérêt dans ses compositions.
Cette magicienne paroît triomphante sur un char traîné par des monstres qui vomissent des flammes ; un de ses enfans expire à ses pieds, elle a le bras levé pour frapper l’autre ; Jason se précipite à ses genoux et la conjure d’épargner au moins cette dernière victime ; mais l’implacable Médée se rit de ses prières, met le comble à ses forfaits, et plonge le fer dans le sein du dernier de ses fils ; elle jette à Jason le poignard ; il le saisit avec fureur ; il veut s’en frapper, mais il est désarmé par la haine, la jalousie et la vengeance.
On fait avancer les troupes, elles mettent le sabre à la main, entourent les deux héros et jurent sur la massue d’Hercule et le bouclier d’Admète de combattre jusqu’à la mort et de venger l’affront que Lycomède vient de leur faire.
Le Ballet est l’image du Tableau bien composé, s’il n’en est l’original ; vous me direz peut-être qu’il ne faut qu’un seul trait au Peintre, & qu’un seul instant pour caractériser le Sujet de son Tableau, mais que le Ballet est une continuité d’actions, un enchaînement de circonstances qui doit en offrir une multitude ; nous voilà d’accord, & pour que ma comparaison soit plus juste, je mettrai le Ballet en action, en parallele avec la galerie du Luxembourg, peinte par Rubens : chaque Tableau présente une Scene, cette Scene conduit naturellement à une autre ; de Scene en Scene on arrive au dénouement, & l’œil lit sans peine & sans embarras l’Histoire d’un Prince dont la mémoire est gravée par l’amour & la reconnaissance dans le cœur de tous les François.
De ce rapport des Arts, de cette harmonie qui regne entr’eux, il faut conclure, Monsieur, que le Maître de Ballets, dont les connoissances seront le plus étendues, & qui aura le plus de génie & d’imagination, sera celui qui mettra le plus de feu, de vérité, d’esprit & d’intérêt dans ses compositions.
Cependant les rats, — ingénieux comme les zéphirs de notre armée d’Afrique, — trouvaient moyen de mettre de côté quelques paires de chaussons qu’ils revendaient pour un peu d’argent de poche, ou bien encore qu’ils échangeaient contre des bottines de ville… L’administration s’alarma de ces économies.
Car c’est le nouveau ballet qu’il s’agit de mettre au point… Et tout le personnel chorégraphique de la maison est là, — à qui le gros bâton est si souvent forcé d’imposer son quos ego !
Platon qui fut leur disciple & leur admirateur, ne put assez louer le génie de celui qui le premier avoit mis en concert & en danse l’harmonie de l’Univers & tous les mouvemens des astres, exprimez par la danse astronomique : il conclut de-là qu’il devoit être un Dieu ou un homme divin. […] Voilà à peu près ce que l’Histoire nous a conservé sur l’origine de la Danse des Anciens, & ce qui m’a servi de canevas pour en composer l’Histoire générale, que j’ai tâché de mettre en ordre par Chapitres, pour la rendre aussi complette qu’intelligible : j’ai crû faire plaisir au Lecteur, en lui donnant d’abord une idée génerale des danses de l’Antiquité ; sans quoi j’aurois commencé le premier Chapitre par la danse Sacrée, comme la plus respectable, surtout par rapport à celle des Juifs, qu’ils ont regardée comme un don de Dieu pour l’employer à son culte ; & ce qui a même passé, au sentiment des Anciens, pour l’origine de toutes les Danses tant sacrées que prophanes, qui ont été inventées depuis la création du Monde, comme je vais le faire voir.
Sur seize bergers, il en manque quatorze… Il est impossible de mettre en scène dans ces conditions-là… L’auteur.
Le Festin fini, les Tables disparurent ; des Amphithéâtres de verdure, et un Parquet de gazon furent mis en place, comme par magie : le Bal de cérémonie commença ; et la Cour s’y distingua par la noble gravité des Danses sérieuses, qui étaient alors le fond unique de ces pompeuses Assemblées.
N’est-ce pas le cas où se mettent ceux et celles qui vont aux danses ?
Les femmes qui servent de modèles à Apelles, tiennent tout ce qui est nécessaire au costume de Pallas, elles attachent la cuirasse ; l’une lui présente sa lance, l’autre son égide, et Apelles lui met le casque en tête, il la place sur un piédestal peu élevé surmonté d’une colonne tronquée, et lui donne l’attitude noble et fière de Pallas ; il distribue à l’entour du piédestal les petits génies de la guerre tenant des timbales, des trompettes, des étendards et divers instrumens militaires.
Colin aborde Julie avec le trouble du sentiment : il la félicite sur son bonheur ; il y est d’autant plus sensible qu’il le partage, qu’il aime Julie, qu’il en est aimé, que le choix du village justifie son goût, et que la main de la Rosière doit mettre le comble à sa félicité.
Pendant cette scène, Junon et Pallas expriment leurs craintes et leurs inquiétudes ; l’indécision de Paris les offense et les met au désespoir.
Mais quelle plastique à se mettre à genoux devant — et derrière !
Mais elle ne pouvait — comme la maréchale — se dispenser de danser, la danse étant non seulement son métier, mais encore sa passion favorite, la mise en scène de sa beauté et son principal titre aux libéralités de ses adorateurs. […] Consultons le Miroir : « Mademoiselle Brocart a souvent les yeux fixés sur le public d’une si singulière façon, que le public se met à rougir. […] « Il rendit, écrit M. de Boigne, justice à deux ou trois admirables morceaux d’Halévy, à la richesse de la mise en scène, au grand escalier volcanique construit en feu solide – ?
Per contare que’ di una Capriola alla Francese si mette in quinta posizione, dopo si stacca il destro alla seconda in aria, che sarà il primo taglio, indi si porterà alla quinta sotto all’altro piede e si conterà per secondo taglio, da dove ritornando alla seconda in aria si avrà fatto il taglio terzo, si farà il quarto portandosi altra volta alla quinta avanti; e così si avrà intrecciato una Capriola quarta alla Francese, e di queste seguiremo a parlare. […] [46] Il “salto tondo su d’un piede” serve per carattere di Pulcinella o di Mulinaro, si prende dalla quinta vera; se si gira sulla destra, il piè destro si mette avanti, qual piede nel saltare si ritira e va a battere dietro la coscia del manco; nel cadere, si cade sul piede che stava disteso, e l’altro immediatamente si posa a terra; ed in questo salto si possono raddoppiare due giri.