Au reste, Monsieur, on ne peut broder sur un mauvais cannevas, peindre un grand tableau d’histoire sur le médaillon d’une tabatière, ni déployer sur un terrein étroit et irrégulier, les richesses et la majesté imposante de l’architecture. […] On n’a d’autre embarras que celui du choix ; est-il nécessaire d’avoir recours à de petites allégories, lorsque l’on a de tels faits d’histoire devant soi ?
L’Histoire nous en a conservé quelques autres exemples que voici. […] Mezeray, dans son Histoire de France, Tome IV. dit que le 29 Janvier 1393, la Duchesse de Berry donna un bal dans son Palais aux Gobelins, à l’occasion de la noce d’une Dame de la Reine, où toute la Cour étoit. […] Je finirai l’histoire de la Danse par une singularité que nous rapporte encore l’Espion de la Cour des Princes.
L’Histoire raisonnée des Arts, est donc leur vraie, leur utile, et peut-être leur unique théorie.
La Danse peut bien y peindre par les habits, par des pas, par des attitudes des caractères nationaux, quelques personnages de la Fable, ou de l’Histoire ; mais sa peinture ressemble alors à la peinture ordinaire qui ne peut rendre qu’un seul moment, et le Théâtre par sa nature est fait pour représenter une suite de moments, de l’ensemble desquels il résulte un tableau vivant et successif qui ressemble à la vie humaine.
Supériorité et avantages de la Danse en action La Danse en action a sur la Danse simple, la supériorité qu’a un beau tableau d’histoire sur des découpures de fleurs.
Indépendamment des ballets dont j’ai tiré les sujets de mon imagination, j’en ai composé un grand nombre d’après les auteurs anciens ; l’histoire, la fable m’ont fourni de précieux matériaux ; le théâtre des Grecs, Homère, Virgile, l’Arioste et le Tasse m’ont offert, des secours, qui ont embelli mon art, et le théatre Anglais m’a prêté des beautés très propres à l’action pantomime. […] Ici, Monsieur, le chant finit par ce qu’il devoit finir ; mais un ballet aussi varié que celui-ci, ne peut se terminer par le désespoir de la belle Gabrielle et les larmes de l’Amour : Un coup de poignard produiroit sans doute le plus grand effet ; mais ce moyen blesseroit tous ceux qui connoissent l’histoire, et qui préfèrent la vérité au vraisemblable.
Il n’y a point d’Histoire touchant les Sciences & les Arts, qui ne renferme quelques instructions avantageuses pour la société civile. […] Les Egyptiens ont fait aussi consister le véritable caractere d’un bon Pantomine ou d’un parfait Danseur, dans l’imitation de Prothée : nous n’en trouvons point dans l’histoire qui l’ayent surpassé. […] Mais pour celui qui compose les Balets, il faut, disent les Anciens, qu’il soit d’une profonde imagination, versé dans l’Histoire comme dans la fable, & grand Naturaliste ou bon Physicien, pour caractériser les passions, comme il est rapporté plus au long dans Lucien, au chapitre de la Danse, où les curieux peuvent le voir. […] Voilà à peu près ce que l’Histoire nous a conservé sur l’origine de la Danse des Anciens, & ce qui m’a servi de canevas pour en composer l’Histoire générale, que j’ai tâché de mettre en ordre par Chapitres, pour la rendre aussi complette qu’intelligible : j’ai crû faire plaisir au Lecteur, en lui donnant d’abord une idée génerale des danses de l’Antiquité ; sans quoi j’aurois commencé le premier Chapitre par la danse Sacrée, comme la plus respectable, surtout par rapport à celle des Juifs, qu’ils ont regardée comme un don de Dieu pour l’employer à son culte ; & ce qui a même passé, au sentiment des Anciens, pour l’origine de toutes les Danses tant sacrées que prophanes, qui ont été inventées depuis la création du Monde, comme je vais le faire voir.
Notre bien amé le sieur Jacques Bonnet Nous ayant fait remontrer qu’il souhaiteroit faire imprimez & donner au Public un ouvrage de sa composition qui a pour titre : Histoire générale de la Danse, depuis son origine jusqu’à présent, s’il Nous plaisoit lui accorder nos Lettres de Privilege sur ce necessaires.
Mais ajoutons, encore, ici, Pour la Pucelle du Croisi, Deux ou trois petits mots d’Histoire, Qui font le comble de sa gloire : À savoir, ô charmant Héros !
Des Ballets poétiques L’Opéra en Italie s’empara des sujets de l’Histoire et de la Fable, et l’on vit peu de grands ballets purement Historiques ou Fabuleux.
C’est alors que l’histoire pourra peindre librement, et oubliant tout à la fois les rangs, et les titres, elle nous montrera les hommes qui n’existent plus, tels qu’ils étoient, et nous tracera avec des couleurs franches et un pinceau hardi, leurs vices, ou leurs vertus, leur foiblesse ou leur courage, leur clémence ou leur tyrannie. L’histoire ne nous offre que des portraits infidèles lorsqu’elle peint ses contemporains ; la flatterie corrompt ses couleurs, l’intérêt émousse ses pinceaux, l’encens qu’elle mêle à ses teintes les rendent fausses, et ses tableaux sans ressemblance n’annoncent que la servitude et le mensonge. Mais l’histoire est majestueuse et triomphante lorsqu’elle descend dans les tombeaux, et qu’elle en ranime les cadavres, éclairée par le flambeau de la vérité, elle les peint alors tels qu’ils étoient jadis ; elle saisit leurs traits, elle trace leurs caractères avec fidélité, et elle ne se dégrade point en leur prêtant des ornemens étrangers. C’est donc la postérité qui doit offrir à l’histoire, la palette, les couleurs, et les pinceaux vigoureux de la vérité.
Cette dame n’a point d’histoire. […] Les histoires de Louise Duvernay firent du bruit dans le Landerneau des coulisses. […] Gautier, Histoire de l’Art dramatique en France, t. […] Gautier, Histoire de l’Art dramatique, t. […] Histoire de l’Art dramatique, t.
. — Histoire d’un petit Savoyard. — Son adoption. — Ce qu’il est devenu. […] XV Un jour, au Bois, elle se prit de pitié pour un petit Savoyard de six ou sept ans qui lui demandait la charité ; comme elle avait du temps à perdre, elle le pria de raconter son histoire, ce que le petit fit d’une manière si touchante, que les assistants — deux amies et un Saint-Gaudens abâtardi — faillirent pleurer.
Si le spectateur éclairé ne démêle point, au premier coup-d’œil, l’idée du peintre ; si le trait d’histoire dont il a fait choix ne se retrace pas à l’imagination du spectateur avec promptitude, la distribution est défectueuse, l’instant mal choisi, et la composition obscure et de mauvais goût. […] Nous voilà d’accord ; et pour que ma comparaison soit plus juste, je metterai le ballet en action, en paralelle avec la galerie du Luxembourg peinte par Rubens : chaque tableau présente une scène ; cette scène conduit naturellement à une autre ; de scène en scène on arrive au dénouement, et l’œil lit sans peine et sans embarras l’histoire d’un prince dont la mémoire est gravée par l’amour et la reconnoissance, dans le cœur de tous les français.
Si le Spectateur éclairé ne démêle point au premier coup d’œil, l’idée du Peintre ; si le trait d’Histoire dont il a fait choix, ne se retrace pas à l’imagination du connoisseur avec promptitude, la distribution est défectueuse, l’instant mal choisi, & la composition froide & de mauvais goût. […] Le Ballet est l’image du Tableau bien composé, s’il n’en est l’original ; vous me direz peut-être qu’il ne faut qu’un seul trait au Peintre, & qu’un seul instant pour caractériser le Sujet de son Tableau, mais que le Ballet est une continuité d’actions, un enchaînement de circonstances qui doit en offrir une multitude ; nous voilà d’accord, & pour que ma comparaison soit plus juste, je mettrai le Ballet en action, en parallele avec la galerie du Luxembourg, peinte par Rubens : chaque Tableau présente une Scene, cette Scene conduit naturellement à une autre ; de Scene en Scene on arrive au dénouement, & l’œil lit sans peine & sans embarras l’Histoire d’un Prince dont la mémoire est gravée par l’amour & la reconnaissance dans le cœur de tous les François.
L’Histoire qui nous peint tous les grands Rois occupés sans cesse à cultiver, à honorer les arts, nous montre aussi tous les Princes médiocres74 tremblant toujours qu’on ne fasse trop en saveur des meilleurs Artistes.
Mais ces soirées de Berlin n’eurent aucune signification pour l’histoire de l’art. […] Charles Maurice, Histoire anecdotique du Théâtre, t. […] Gautier, Histoire de l’Art dramatique, t. […] Gautier, Histoire de l’Art dramatique, t. […] Gautier, Histoire de l’Art dramatique, t.
J’ai crû devoir employer dans l’Histoire générale de la Danse, ce qui concerne celle des Danseurs de corde, après avoir eu connoissance du Livre d’Archange Tuccaro Professeur en l’Art Gymnastique, qui traite de cet Art, ou des Exercices du corps, dédié au Roi de Naples, & imprimé à Paris en 1599, que M. Boyvin, de la Bibliothéque Royale, m’a prêté, sçachant que je travaillois à l’Histoire de la Danse. […] Il est assez ordinaire de voir de pareils attentats contre ceux qui excellent dans les Arts : l’Histoire nous en fournit quantité d’éxemples, surtout pour la Peinture & la Sculpture.
De toutes parts, l’œil est ramené vers le milieu de la scène où se dresse, somptueuse, la tente bleue et jaune de la déesse ; j’ai déjà indiqué le caractère des costumes, tissus de rêve et d’histoire, échos du temps passé plutôt qu’objets de vitrine, somme toute, du vrai Bakst, harmonieux dans la magnificence.
«Il faut que le Danseur Pantomime connaisse la Poésie, la Géométrie, la Musique, la Philosophie, l’Histoire, et la fable, qu’il sache exprimer les passions, et les mouvements de l’âme, que il emprunte de la Peinture, et de la Sculpture, les différentes postures et contenances, en sorte qu’il ne le cède à
Tant que nous saurons nous fixer dans un juste milieu, ne craignons point d’en trop faire ; et qu’on jette les yeux sur l’histoire des Arts, on verra que nous ne sommes encore à cet égard qu’au point louable où en sont restés les siècles polis ; mais craignons de nous plonger dans l’excès, et dans la dépravation des siècles corrompus.
63 CLION, DÉESSE de l’HISTOIRE, Sous qui j’ouvre mon Écritoire, A là, pour son plus digne Ébat, L’Image d’un fameux COMBAT, Et surtout est considérée Ladite Martiale ENTRÉE Où les Combattants admirés Se portent des Coups mesurés, Autant d’Estoc comme de Taille, Sans ensanglanter la Bataille ; Et puis, par un plaisant Refrain, Tous cabriolent sur la fin.
L’Histoire sainte nous fait voir combien la danse Sacrée étoit en véneration chez les Juifs ou les Hébreux, pour la célébration de leurs fêtes, suivant la loi qu’ils en avoient reçue de Dieu : elle consistoit parmi eux à danser des danses caractérisées aux chants des Cantiques, des Hymnes & des Pseaumes à la louange de Dieu, composez par le Sacerdoce. […] L’Histoire des Ordres Monastiques du Pere Héliot nous donne encore une certitude de l’origine de la danse sacrée dans la primitive Eglise ; il dit qu’il s’établit plusieurs Congrégations d’hommes & de femmes au commencement de la Religion Chrétienne, qui se retiroient dans les deserts, à l’exemple des Thérapeutes, pour éviter la persécution des Empereurs Romains ; & que les premiers Chrétiens s’assembloient dans les hameaux les Dimanches & les Fêtes, pour danser en rond en chantant des Pseaumes, des Hymnes & des Cantiques à la louange de Dieu ; ce qui se confirme aussi par l’apologie que Tertulien fit en faveur des premiers Chrétiens, au sujet de ces Danses Sacrées. […] C’est en partie du culte de la Religion des Hébreux & de celle des Idolâtres, que Mahomet a établi l’usage de la danse Sacrée dans la sienne, parce qu’elle n’est exercée dans les Mosquées que par le Sacerdoce, comme on la voit encore aujourd’hui observer par les Dervis & autres Religieux Turcs ; entre autres la danse du Moulinet, qui se fait en tournant d’une si grande vitesse au son de la flute, qu’on les voit tomber dans leurs Mosquées comme s’ils étoient yvres morts : cependant ils observent cette cérémonie avec beaucoup de dévotion, pour imiter leur fondateur nommé Ménélaüs, dont l’histoire fabuleuse dit qu’il tourna miraculeusement de cette sorte pendant quatorze jours de suite, au son de la flute de Hansé son compagnon, & tomba dans une extase qui lui produisit des révélations admirables, pour l’établissement de l’Ordres de Dervis.
. — Pas d’histoire : — Julia Subra. — Une Ophélie engraissée. — Le tailleur de Montmartre. — Les dispositions de la fillette. — Son travail sérieux. — Son brillant examen. — Sa situation actuelle. […] Sur quoi je me pris à penser : Il en est des femmes comme des nations… Heureuses celles qui n’ont pas d’histoire ! A l’Opéra, on dirait : d’histoires, — et ce pluriel ne paraîtrait pas singulier.
L’histoire de la famille de la danseuse est étroitement liée à celle du musicien. […] Elle y fut conduite par un homme qui est une des figures les plus curieuses de l’histoire du théâtre au dix-neuvième siècle, par Barbaja, l’illustre impresario. […] Ce n’est là en somme que l’histoire banale du succès, comme l’ont connu des milliers d’artistes. […] On pouvait prévoir que les deux sœurs occuperaient une place très différente dans l’histoire de la danse. […] Alphonse Royer, Histoire de l’Opéra, Paris, 1875, p. 174.