Il arriva pour lors à Rome, ce qui arriverait à Paris dans un cas semblable.
Ces représentations durèrent deux bonnes heures, après quoi on arriva à la place Saint-Roch où est la Maison Professe des Jésuites. […] Étant arrivés à la place de la Marine, les Ambassadeurs descendirent, et montèrent en même temps sur des Chars superbement ornés, et, accompagnés de trois cents Cavaliers, s’avancèrent vers le Collège, précédés de plusieurs Trompettes.
Voilà juste ce qui arriva à St. […] Arrivés a Paris, n’ayant pour guide que la Peur, aucun deux n’ose rentrer dans ses foyers domestiques ; et craignant les visites et les complimens du lendemain, ils vont directement frapper à la porte de leurs amis particuliers, et solliciter l’hospitalité.
I Les petits malheurs qui arrivent aux gaudins, — et même aux autres hommes, — car les gandins sont du sexe masculin, — ont pour cause leur grande inexpérience vis-à-vis des femmes. […] Pour le cas où un jour j’arriverai à perdre mes cheveux. Ce qui ne m’arrivera jamais tant qu’il y aura des perruques en ce monde.
J’arrivai à Vienne avec ma troupe japonaise, Sada Yacco en tête. […] L’ambassadeur d’Angleterre, sa femme et sa fille arrivèrent les premiers. […] Les malles sur lesquelles elle comptait absolument pour aujourd’hui ne sont pas encore arrivées, alors, plutôt que de nous donner la déception de ne pas danser, elle a paru devant nous avec sa robe de travail.
Un maître de ballets doit s’attacher à donner à tous les acteurs dansans une action, une expression et un caractère différens ; ils doivent tous arriver au même but par des routes diverses, et concourir unanimement et de concert, à peindre, par la vérité de leurs gestes, et de leur imitation, l’action que le compositeur a pris soin de leur tracer. […] Nous voilà d’accord ; et pour que ma comparaison soit plus juste, je metterai le ballet en action, en paralelle avec la galerie du Luxembourg peinte par Rubens : chaque tableau présente une scène ; cette scène conduit naturellement à une autre ; de scène en scène on arrive au dénouement, et l’œil lit sans peine et sans embarras l’histoire d’un prince dont la mémoire est gravée par l’amour et la reconnoissance, dans le cœur de tous les français. Je crois décidement, Monsieur, qu’il n’est pas moins difficile à un peintre et à un maître de ballets de faire un poème ou un drame en peinture et en danse, qu’il ne l’est à un poète d’en composer un ; car, si le génie manque, on n’arrive à rien ; ce n’est point avec les jambes que l’on peut peindre ; tant que la tête des danseurs ne conduira pas leurs pieds, ils s’égareront toujours, et leur exécution sera machinale : et qu’est-ce que l’art de la danse quand il se borne à tracer quelques pas avec une froide régularité.
Un Maître de Ballets doit s’attacher à donner à tous les Acteurs dansants une action, une expression & un caractere différents ; ils doivent tous arriver au même but par des routes opposées, & concourir unanimement & de concert à peindre par la vérité de leurs gestes & de leur imitation, l’action que le Compositeur a pris soin de leur tracer. […] Le Ballet est l’image du Tableau bien composé, s’il n’en est l’original ; vous me direz peut-être qu’il ne faut qu’un seul trait au Peintre, & qu’un seul instant pour caractériser le Sujet de son Tableau, mais que le Ballet est une continuité d’actions, un enchaînement de circonstances qui doit en offrir une multitude ; nous voilà d’accord, & pour que ma comparaison soit plus juste, je mettrai le Ballet en action, en parallele avec la galerie du Luxembourg, peinte par Rubens : chaque Tableau présente une Scene, cette Scene conduit naturellement à une autre ; de Scene en Scene on arrive au dénouement, & l’œil lit sans peine & sans embarras l’Histoire d’un Prince dont la mémoire est gravée par l’amour & la reconnaissance dans le cœur de tous les François. Je crois décidément, Monsieur, qu’il est aussi facile à un grand Peintre & à un célebre Maître de Ballets, de faire un Poëme ou un Drame en Peinture & en Danse, qu’il est aisé à un excellent Poëte d’en composer un ; mais si le génie manque, on n’arrive à rien ; ce n’est point avec les jambes que l’on peut peindre ; tant que la tête des Danseurs ne conduira pas leurs pieds, ils s’égareront toujours, leur exécution sera machinale, & ils se dessineront eux-mêmes froidement & de mauvais goût.
[3] Quell’“addietro” vale l’istesso, a sola differenza che si stacca in quarta in aria addietro quel piè di sotto, e quel di sopra glissa fino che arriva alla quinta sopra.
Toute cette pompe, après avait traversé la ville de Londres, arriva en bon ordre, et le Ballet commença. […] Après s’être montrés ainsi à une multitude innombrable, ils arrivèrent au Palais du Roi, où ils dansèrent un grand Ballet allégorique.
Mais je repensai à ce fâcheux accueil, et, comme je n’arrivais pas à comprendre, je retournai à l’hôtel en question et demandai à parler au directeur. […] Je n’arrive jamais dans une ville sans que Loïe Fuller n’y soit déjà venue avant moi, et même à Paris, — à la foire de Neuilly !
Le temps propre à donner une grande fête n’est point arrivé. […] Dailleurs je ne veux pas enrichir un tas de filoux qui, en s’acharnant à se disputer mes dépouilles, ne les présenteroient qu’en lambeaux ; un temps plus heureux arrivera sans doute ; il faut l’attendre.
J’ai dit ailleurs que les arts sont frères ; qu’ils composent une même famille, qu’une chaîne imperceptible les lie l’un à l’autre ; que le but de leurs travaux est un, l’imitation de la belle nature ; qu’ils y arrivent par des principes différens et par des routes diverses ; mais l’amour-propre, la jalousie et toutes les petites passions qui dégradent les hommes, et qui avilissent les artistes, contribuent nécessairement à leur désunion, et s’opposent toujours à leurs progrès. […] Tous ces chants présentent à l’imagination une foule de tableaux peints par le génie, et de chant en chant, on arrive au dénouement : hé bien, une fête est un poëme héroïque ; elle doit réunir le même intérêt, la même variété, et les mêmes contrastes.
Vous vous flattez, si vous croyez arriver jamais à une gaieté plus franche, à une précision plus naturelle, que celles qui brillaient dans la Danse de Mademoiselle Camargo.
S’il arrive donc un jour, que quelque Danseur de génie entreprenne de représenter sur notre Théâtre Lyrique une grande action, qu’il commence par en extraire toutes les situations propres à fournir des tableaux à la Peinture.
Jusque-là, tout allait bien, lorsqu’on arriva à proximité du Missouri : c’était le 5 janvier au matin. […] L’article du contrat qui stipule ces cinquante mille dollars en cas de retard oublie de mentionner ma troupe : « Si mademoiselle Rita Sangalli n’arrive pas, dit-il. » J’arriverai ! […] Tout le monde arrive sain et sauf, — comme un ouragan, emporté par trois heures de vitesse — , et saute dans le train. […] *** Quand ils ont tant d’esprit, les enfants arrivent vite.
Sans doute il est impossible d’arriver à la perfection, la nature est avare de ses dons ; l’homme parfait dans la structure de son corps, est un phénomène rare. […] Pour lever alternativement les deux bras, au premier mouvement que l’un fait pour redescendre, l’autre fait le sien pour se lever à son tour et arriver à la hauteur qui convient, en même tems que l’autre vient en bas reprendre sa place. […] Pour exécuter ce tems, appuyez le corps entièrement sur la jambe qui est devant ; et d’aplomb sur la hanche, ce qui dégagera la jambe qui est derrière, pliez sur celle qui est devant ; levez en même tems sur la pointe le pied qui est posé derrière, ce qui fera lâcher ou plier le genou que vous tiendrez tourné, et développerez en glissant le pied, la pointe à terre sans l’appuyer, jusqu’à la seconde position où la jambe se prolongera et arrivera tendue, en même tems que l’autre arrivera pliée. […] Cette jambe, développée à la seconde position, doit y arriver entièrement tendue en même tems que l’autre arrivera pliée ; sur laquelle vous vous enleverez ; et rapprochant en même tems l’autre jambe pour l’entrer derrière à la troisième position où vous retomberez sur les pointes, vous poserez consécutivement les talons, et vous tiendrez les genoux tendus. […] Voilà la plus grande difficulté à laquelle peu de danseurs arrivent avec succès, et surtout un danseur de ville dont l’étude et les exercices pour la danse sont presque toujours insuffisans.
Si les confesseurs, dit-on, sont aussi fermes contre les danses, qu’on dit dans ce traité qu’ils doivent l’être, et s’ils refusent l’absolution aux personnes qui ne veulent pas y renoncer, il arrivera que plusieurs de ces personnes abandonneront les sacremens.
On doit observer dans cette Position que les deux pieds soient l’un devant l’autre, & sur une ligne droite sans les croiser, & sur tout en dansant ; en ce que lorsque l’on prend un mouvement, & que l’on croise le pied quand on va en avant, il arrive que l’on ne se releve pas avec la même facilité, outre que le corps sort de son équilibre, ce qui fait faire des contorsions.
Heureusement la Providence ou un porteur d’eau arrive toujours à temps pour éteindre le charbon. […] Il faut arriver à croire qu’il y a là-haut un mécanicien qui entend joliment son affaire. […] Le nez de carton arrive à l’heure désignée ; il renvoie son cabriolet et s’élance, son nez à la main, vers le perron du restaurant. […] — Voici un moyen qui nous a été révélé et qui nous a paru fort ingénieux pour arriver à l’économie des gages d’une chambrière. […] Dans une tournée de recrutement le préfet arrive dans la commune : « Tiens, c’est toi, Élisa !
Ce qui faisait battre mon cœur et me faisait verser des larmes abondantes, c’est que j’étais sûre dé ne jamais arriver à la voir, cette merveilleuse fée de la scène ! […] Enfin le fameux jour arriva. […] Donc nous voilà parties, et, après une demi-heure de marche, nous arrivons au théâtre. […] Elle arriva avec presque une heure de retard ; elle dit combien elle était fâchée de nous avoir fait attendre… et que c’était la faute de son cocher.
Un Jaloux charmé d’un Objet Ravissant et de belle-taille, Veut l’épouser, vaille-que-vaille, Ou, du moins, il promet cela Aux Parents de cet Objet-là : Mais connaissant que sa Maîtresse Est plus Coquette, que Tigresse, Redoutant, comme un grand méchef, Le fatal pennache29 du chef S’étant dégagé vers le Père, Il arrive, enfin, que le Frère, Qui paraît doux comme un mouton, Le contraint à coups de bâton, De conclure le Mariage, Ce qu’il fait, dont son âme enrage ; Mais ce que je dis du Ballet Ne vaut pas un coup de sifflet, Ou, du moins, ce n’est pas grand’chose, Ni de la Comédie en prose, Qu’on peut nommer certainement Un exquis divertissement.
Le masque a même la liberté de prendre la Reine du bal pour danser, quand ce seroit une Princesse du Sang, quoique non masquée ; comme je l’ai vû arriver dans un bal que le Roi donnoit à Versailles, par un masque déguisé en paralitique, & envelopé d’une vieille couverture, qui eut la hardiesse d’aller prendre Madame la Duchesse de Bourgogne ; elle eut aussi la complaisance de l’accepter, pour ne pas rompre l’ordre du bal : on sçut depuis que ce masque n’étoit qu’un simple Officier de la Cour ; cependant il n’en fut point blâmé, parce que c’est une licence que le bal masqué autorise. […] L’usage que les grands Seigneurs ont pris depuis quelque tems, de ne laisser entrer les masques que par billets, est très-contraire à la liberté publique & à l’institution des bals masquez, parce que le plaisir du déguisement consiste à n’être point connu, & d’y entrer aussi librement qu’aux bals magnifiques que feu Monsieur donnoit au Palais Royal, où tout Paris se faisoit un plaisir d’aller superbement masqué, outre que les rafraîchissemens y étoient en abondance ; il y avoit cinq ou six bandes de Violons distribuez dans les appartemens, Je me souviens, à propos de la liberté de l’entrée du bal pendant le Carnaval, d’un incident qui arriva au Roi chez M. le Président de N.… qui donnoit un bal dans le cul-de-sac de la rue des Blancs-Manteaux, au sujet du mariage d’un de ses fils, il y a près de cinquante ans. […] Il est de la prudence d’un Prince & des grands Seigneurs, quand ils veulent courir le bal incognito ou à l’ordinaire, d’être masquez noblement, & toujours d’un air qui les distingue du commun, pour n’être pas exposez à cent incidens qui en peuvent arriver ; quoiqu’ils le fassent quelquefois pour rendre leurs divertissemens plus agréables & plus libres ; comme je l’ai rapporté au sujet d’un bal donné par Antiochus à toute sa Cour.
C’est alors qu’arriva un monsieur qui, nous voyant tout interdites, nous demanda ce qui s’était passé. […] Un jour viendra où l’homme saura les employer de si précieuse façon pour des harmonies rayonnantes qu’il n’arrivera pas à concevoir comment il a pu vivre si longtemps dans les ténèbres où il se meut aujourd’hui. […] Un jour clair et lumineux a sur nous un tout autre effet qu’un jour terne et sombre, et en poussant ces observations plus avant, nous arriverions à comprendre des effets plus délicats qui influent sur noire organisme.
Pour cet effet, il dégagera un pied, le posant à la seconde position ; le corps se posant dessus, s’inclinera dans l’ordre ci-dessus, ramenant en même tems l’autre jambe, en tirant la pointe du pied à terre, pour la rentrer devant à la troisième position, où elle arrivera en même tems que le corps plié qui se relevera doucement. Pour exécuter le salut à la quatrième position en arrière, le cavalier reculera une jambe de ce côté, et se posant dessus, il s’inclinera selon que nous l’avons démontré ci-dessus, en ramenant en même tems sur la pointe du pied l’autre jambe qui arrivera à la troisième position devant, en même tems que le corps plié, lequel se relevera doucement. […] Quand on se présente pour entrer dans un appartement, si l’on est avec quelqu’un à qui on doit des égards, on lui cède le pas ; s’il veut que l’on entre le premier, on le fait par condescendance : étant entré dans la première pièce, on se range de côté à son passage, et on s’incline devant lui : s’il persiste à ce que l’on continue d’entrer le premier, on le fait aussitôt ; et arrivés au lieu destiné, on se place de côté pour saluer à son passage, le cavalier saluant à la première position, et la dame faisant la révérence à la quatrième. […] Dans une assemblée où le cérémonial est moins observé, on peut abréger en faisant un seul salut ou révérence, promenant en même tems ses regards vers toute la société ; mais cette manière de saluer perd toujours du gracieux ; et en pareil cas, on fera, comme dans l’autre, quelques pas vers le maître de la maison ou la personne supérieure de la société ; on s’arrêtera à une distance de quelques pas, et l’on saluera ou fera la révérence, pour lui marquer les honneurs particuliers qu’on lui doit ; et se relevant, l’on fera quelques pas en arrière vers la place qui vous est offerte ou destinée, à laquelle étant arrivé, vous inclinerez vers ceux auprès, comme signe d’un rapprochement particulier, et s’asseyant doucement avec précaution, afin de n’incommoder personne. […] Pour pratiquer cette méthode, il est nécessaire de lire plusieurs fois et avec attention chaque article ou leçon, afin de fixer les principes dans la mémoire, et par ce moyen de les avoir toujours présens à l’exécution ; et lorsque l’on voudra faire un tems qui est démontré par chaque leçon, il faudra exécuter chaque mouvement successivement, suivant qu’ils sont démontrés, afin d’arriver à l’exécution de ce tems.
Le miracle n’arriva pas, et les arts furent anéantis avec l’Empire.