Fossan, le plus agréable et le plus spirituel des danseurs comiques, a fait tourner la tête aux éléves de Terpsychore ; tous ont voulu le copier, mais sans l’avoir vu.
Ce spectacle neuf qui lit tourner toutes les têtes Romaines éxeita chaque jour de nouvelles cabales, et c’est sans doute à cet esprit de désordre que ces acteurs muets durent la continuité de leurs succès.
Déjanire qui ignore le retour d’Hercule sur lui-même, se livre à toutes ses inquiétudes ; accablée par l’idée de l’infidélité de son époux ; occupée des moyens qui peuvent le ramener à ses premiers sermons ; absorbée sous le poids de sa douleur ; anéantie par une multitude de réflexions désespérantes qui se détruisent à mesure qu’elles se succèdent, elle tombe sur un lit de gazon, et la tête appuyée sur une de ses mains, elle s’abandonne aux plus tristes pensées.
Les femmes qui servent de modèles à Apelles, tiennent tout ce qui est nécessaire au costume de Pallas, elles attachent la cuirasse ; l’une lui présente sa lance, l’autre son égide, et Apelles lui met le casque en tête, il la place sur un piédestal peu élevé surmonté d’une colonne tronquée, et lui donne l’attitude noble et fière de Pallas ; il distribue à l’entour du piédestal les petits génies de la guerre tenant des timbales, des trompettes, des étendards et divers instrumens militaires.
On pose la couronne de roses sur sa tête, et on lui remet en même temps la somme de 25 livres ; ensuite on forme un bal champêtre.
Jolie maigre ; tête fine sur un col de cygne ; talent un peu grêle.
Une tête adorable.
On cite à la tête des auteurs de ces ouvrages Jean-Antoine Baïf, qui, né à Venise pendant l’ambassade de son père, avait pris le goût de ces représentations, et, en essayant de les reproduire, se montra, selon les chroniqueurs, aussi fameux poète que grand musicien. […] Parmi eux on citait Cambert, Colasse et les trois Lulli, à la tête desquels marche le célèbre Jean-Baptiste, Élisabeth de la Guerre, Campra, Matho qui devint fou, Rameau, Mondonville, d’Auvergne et Rousseau. […] A côté de l’Académie royale de Musique, on fonda une Académie royale de Danse ; elle vit d’abord à sa tête le célèbre Marcel, qui se flattait de reconnaître, à la seule démarche, la nation à laquelle appartenait toute personne qui s’adressait à lui ; cette académie avait ses priviléges, et entre autres celui de montrer l’art de la danse. […] Son étendue, ses ressources, la pompe et le luxe de son spectacle, l’impression que pouvait produire son exécution musicale, tout semblait l’appeler à marcher à la tête de cette impulsion. […] Il est vrai que l’Opéra marchait à la tête de ceux qui exaltaient la personne et la gloire de Napoléon : le Triomphe de Trajan, dans lequel on vit le char du triomphateur, traîné par quatre chevaux blancs, fut une véritable apothéose que toute la population de Paris voulut saluer de ses acclamations.
Qui de nous n’a été peiné par un mouvement d’impatience, un froncement de sourcils, un hochement de tête, une main retirée vivement !
La première tête qu’il parvint à mettre ensemble, quelqu’imparfaite quelle fut, dût lui faire éprouver autant de contradictions que d’obstacles, et exiger beaucoup de tems, et de patience.
Danaüs, averti de la révolte, paroît à la tête de quelques troupes encore fidèles ; le combat recommence, mais ses efforts sont repoussés ; rien ne peut résister à la valeur de Lincée secondé des siens : Danaüs, se voyant prêt à être enveloppé, et à recevoir le châtiment qu’il mérite, s’élance sur Hypermnestre, qui, attentive à la conservation des jours de son père et de son époux, a volé au milieu d’eux, pour suspendre ou détourner leurs coups ; il la saisit d’une main, et lève le bras pour lui plonger dans le sein le glaive dont il est armé ; ici, Lincée, voyant le danger d’Hypermnestre, se jette sur Danaüs, lui arrête le bras et le désarme ; un Officier de confiance saisissant cet instant, plonge son poignard dans le sein du Tyran ; déjà la mort s’imprime sur ses traits ; des mouvernens convulsifs annoncent son dernier instant ; il tombe : c’est en vain que sa fille vole vers lui, qu’elle le presse et le conjure de jetter sur elle un regard de clemence ; déjà la mort étend ses voiles sur les traits de Danaüs ; il expire ; Lincée et Hypernmestre receuillent son dernier soupir ; Danaüs toujours cruel détourne avec horreur ses yeux de dessus eux, ou, si par hazard il les regarde, c’est pour leur reprocher sa mort, leur prouver qu’il emporte sa haine, et qu’il expire avec le regret de n’avoir pu éteindre sa vengeance dans leur sang.
Fossan, le plus agréable & le plus spirituel de tous les Danseurs comiques, a fait tourner la tête aux éleves de Terpsichore ; tous ont voulu le copier, même sans l’avoir vu.
Un crocheteur qui se trouvait dessus s’avisa de placer sur sa tête un casque de théâtre, puis s’affubla d’un manteau royal.
Les jeunes filles et les jeunes garçons les exécutaient avec une couronne de chêne sur la tête, et des guirlandes de fleurs qui leur descendaient de l’épaule gauche, et étaient rattachées sur le côté droit. […] Les danseurs étaient vêtus de corselets ; ils avaient la tête armée de morions dorés, des sonnettes aux jambes, et l’épée et le bouclier à la main : ils dansaient ainsi avec des contorsions guerrières et comiques, sur des airs de ces deux genres.
*** Mademoiselle de Camargo est la première qui se soit mêlée de danser avec les jambes, — les autres, jusqu’alors, n’ayant guère dansé qu’avec la tête et les bras. […] En Angleterre, mademoiselle Sallé avait dansé sans paniers, sans jupe, et sans autre ornement sur la tête que sa propre chevelure.
Mademoiselle keller Une tête d’un ragoût surprenant ; des traits d’une délicatesse infinie ; des yeux longs comme ça, — comme ça, — COMME ÇA !!! […] fit-il en hochant la tête, c’est que, quand les jeunes filles vont aux vignes… — Et votre fille, lui demandai-je, elle n’a pas encore vendangé ?
Mais pour que le maitre de ballets arrive à ce but, il est absolument necessaire qu’il exerce son âme à sentir vivement, sa physionomie à recevoir les sensations diverses qu elle lui communique, les gestes qui doivent les rendre avec vérité ; si son coeur est froid, si son âme est glacée, si son visage est invariable et ne se prête point au-jeu des passions, si ses yeux sont fixes et immobiles, si son corps est roide et guindé, et que les articulations propres à le faire mouvoir ne jouent pas avec facilité, si enfin la tête ne se meut pas avec grâce et que les éffacemens du corps ne contrastent pas avec ses diverses positions ; comment un tel maître de ballets pourra-t-il servir de modèle à ses danseurs ?
On y trouve que Vénus se présentant sur la Scène commence « à marcher, et à faire des gestes très délicats, et très expressifs, et des mouvements de tête au son de la flûte, et en cadence, ne dansant quelquefois que des yeux ».
Mais pour donner un exemple tout-à-fait poétique, qu’Homère est expressif, lorsqu’il dit en deux vers : « Jupiter marque son approbation par un seul mouvement de tête, & ce mouvement fait trembler l’olympe & tout l’univers ».
O n doit entendre par Coriphées, Monsieur, ceux qui sont à la tête des corps de ballets.
Les Graces la parent d’une ceinture de diamans ; elles posent sur sa tête un diadême éclatant, de pierres précieuses ; elles ornent son habit de guirlandes de roses.
La femme était émerveillée de voir tant de gens élégants à la fois ; quant à lui, la figure éclairée d’une lumière céleste, la tête rejetée un peu en arrière, à la manière des aveugles, il était en extase, enivré par la musique.
« Ainsi, s’exclame le biographe, contre l’habitude, voilà une danseuse qui ne met pas tout son esprit dans ses jambes et en réserve une partie pour sa tête et son cœur. […] Elle épousa, en 1832, le comte Gilbert de Voisins, un des familiers de Véron, qui passait pour une des plus mauvaises têtes du royaume, et que Joseph d’Arçay juge ainsi : « Enfin une des physionomies les plus curieuses de ce temps-ci, un homme plein d’élégance et d’esprit, portant facilement un des grands noms parlementaires de notre pays, le comte Gilbert de Voisins, le mari trop célèbre de la célèbre Taglioni, qu’il était assez plaisant de voir accepter en riant et remplir, comme il l’aurait fait à la cour de Louis XV, la charge d’intendant des menus chez l’ancien directeur de l’Opéra.
Par les discours qui sont à la tête des pièces en machines de P.