Chacun de ces effets est désigné sous le nom de couleur. Notre connaissance de la production et de la variation de ces effets est exactement au point où en était la musique… alors qu’il n’y en avait pas ! […] Un jour clair et lumineux a sur nous un tout autre effet qu’un jour terne et sombre, et en poussant ces observations plus avant, nous arriverions à comprendre des effets plus délicats qui influent sur noire organisme.
La danse proprement dite, n’étoit dans son origine que l’expression naïve de la joye ; mais lorsque l’on a voulu étendre les effets de cette expression primitive, on lui a assigné des règles, des principes et une marche légulière ; j’ai pensé qu’il étoit possible de lui donner plus d’extension en lui faisant peindre des différens sentimens qui agitent l’âme. […] Un ballet bien composé par le maître et qui devroit présenter de beaux effets, n’offre dans ses détails et dans son ensemble, qu’une incorrection désagréable. […] Pour parvenir à faire des ballets qui offriroient dans leurs parties et dans leur ensemble, des effets dont le public n’a pas encore joui, il faudroit que la composition du maître se subordonnât à la médiocrité des talens de ceux qu’il est obligé d’employer ; il faudroit qu’il travaillât pour les plus foibles, et qu’il réglât les pas à la mesure de leurs facultés et à l’impuissance de leurs moyens. […] Le jeu mâle, précis et correct qui règne dans l’exécution de l’orchestre de l’opéra ; l’ensemble parfait qui résulte de la manière vigoureuse que cet orchestre emploie pour produire de grands effets, ne peut être assimilé au jeu brillant et souvent fantastique des violons qui ne jouent que des sonnates et des concertos : il leur est libre d’orner et d’embellir leur ouvrage, de démancher jusqu’au chevalet, de se perdre dans des variations, d’entreprendre toutes les difficultés possibles, et de les vaincre ; voilà le grand violon comparé au premier danseur ; mais l’orchestre a son thême écrit, comme le corps de ballet a le sien dicté.
La Ferté, qu’encore je nomme, Finit le divertissement Et conclut agréablement ; Récitant une Ode admirable, D’une façon incomparable, À l’honneur de mon POTENTAT Qui, tous les ans, avec éclat, Par un effet de sa largesse, Donne les prix à la jeunesse.
Je pense, Monsieur, que cet art n’est resté dans l’enfance, que parce qu’on en a borné les effets à celui de ces feux d’artifice, faits simplement pour amuser les yeux ; quoiqu’il partage avec les meilleurs drames l’avantage d’intéresser, d’émouvoir et de captiver le spectateur par le charme de l’intérêt et de l’illusion, on ne l’a pas soupçonné de pouvoir parler à l’âme. […] Un maître de ballets, sans intelligence et sans goût, traitera ce morceau de danse machinalement, et le privera de son effet, parce qu’il n’en sentira pas l’esprit. […] Des critiques de mauvaise humeur, et qui ne connoissent point assez l’art pour juger de ses différents effets, diront que cette scène ne doit offrir que deux tableaux ; que le desir des Faunes doit tracer l’un, et la crainte des nymphes peindre l’autre.
Ce contraste d’une volubilité extrême, et d’un flegme inébranlable produit sur moi le même effet, des contraires aussi choquans ne peuvent en vérité trouver place sur la scène ; ils en détruisent le charme et l’harmonie et privent les tableaux de leur ensemble. […] Cette harmonie qui auroit règné dans deux arts si intimes, auroit produit l’effet le plus séducteur et le plus admirable ; mais, par un malheureux effet de l’amour-propre, les artistes, loin de se connoître et de se consulter, s’évitent scrupuleusement. […] Pour peu que le poète s’humanisât, il donneroit le ton, et les choses changeroient de face ; mais il n’écoute que sa verve ; dédaignant les autres arts, il ne peut en avoir qu’une foible idée ; il ignore l’effet que chacun d’eux peut produire en particulier, et celui qui peut résulter de leur union et de leur harmonie. […] S’il n’a pas l’art de distribuer les lumières à propos, il affoiblit l’ouvrage du peintre, et il détruit l’effet de la décoration. […] Au reste, c’est au machiniste à remédier à la mauvaise combinaison qui s’oppose à leurs effets, à leur jeu et à leur activité.
Ce contraste d’une volubilité extrême & d’un flegme inébranlable, produit sur moi le même effet. […] Cette harmonie qui auroit régné dans deux Arts si intimes, auroit produit l’effet le plus séducteur & le plus admirable ; mais par un malheureux effet de l’amour propre, les Artistes loin de se connoître & de se consulter s’évitent scrupuleusement. […] Le Peintre décorateur, faute de connoître parfaitement le Drame, donne souvent dans l’erreur ; il ne consulte point l’Auteur mais il suit ses idées, qui souvent fausses s’opposent à la vraisemblance qui doit se trouver dans les décorations, à l’effet d’indiquer le lieu de la Scene. […] S’il n’a pas l’Art de distribuer les lumieres à propos, il affoiblit l’ouvrage du Peintre & il renverse l’effet de la décoration. […] Au reste, c’est au Machiniste à remédier à la mauvaise combinaison qui s’oppose à leurs effets, à leur jeu & à leur activité.
Il se place dans quelque air que l’on veut où il fait toûjours un fort bon effet, mais comme j’ai dit que l’on le fait differemment je donnerai aussi deux manieres d’y faire les bras.
Le ballet est une espèce de machine plus ou moins compliquée, dont les différents effets ne frappent et ne surprénent qu’autant qu’ils sont prompts et multipliés ; ces liaisons et ces suites de figures, ces mouvemens qui se succédent avec rapidité, ces formes qui tournent dans les sens contraires, ce mélange d’enchainemens, cet ensemble et cette harmonie qui règnent dans les temps et dans les développemens, tout ne vous peint-il pas l’image d’une machine ingénieusement construite ? […] Les théatres d’Italie ne brillent point par les machines ; ceux de l’Allemagne construits sur les mêmes plans, sont également privés de cette partie magique du spectacle ; en sorte qu’un maître de ballets se trouve fort embarrassé sur ces théatres, s’il n’a quelque connoissance du mécanisme, s’il ne peut développer ses idées avec clarté, et construire à cet effet de petits modèles, qui servent toujours plus à l’intelligence des ouvriers, que tous les discours, quelque clairs, et quelque précis qu’ils puissent être. […] Les Anglais sont ingénieux ; leurs machines de théatre sont plus simplifiées que les nôtres ; aussi les effets en sont ils aussi prompts que subtils.
Les Savans, dit Quintillien, connoissent les principes des arts ; les ignorants en éprouvent les effets ; la phrase de Quintillien fixe les limites qui séparent le goût de la science. […] Lorsque la musique et la danse travaillent de concert, les effets que produisent, ces deux arts réunis deviennent sublimes, et leur magie enchanteresse triomphe tout-à-la fois du coeur et de l’esprit. […] Les maîtres de ballets qui qui veulent triompher de ces obstacles donnent dans le Galimatias ; dèslors les gestes sont insignifiants, et le langage qu’ils adoptent n’est entendu que par eux seuls ; cette multiplicité des gestes n’offre qu’un papillotage dont les effets se bornent à fatiguer l’esprit et les yeux.
Le Ballet est une espece de machine, plus ou moins compliquée, dont les différents effets ne frappent & ne surprennent qu’autant qu’ils sont prompts & multipliés. […] Les Théatres d’Italie ne brillent point par les machines ; ceux de l’Allemagne, construits sur les mêmes plans, sont également privés de cette partie enchanteresse du Spectacle ; ensorte qu’un Maître de Ballets se trouve fort embarrassé dans ces Théatres, s’il n’a quelque connoissance du méchanisme ; s’il ne peut développer ses idées avec clarté, & construire à cet effet de petits modeles, qui servent toujours plus à l’intelligence des ouvriers, que tous les discours, quelque clairs & quelque précis qu’ils puissent être. […] Les Anglois sont ingénieux ; leurs machines de Théatre sont plus simplifiées que les nôtres, aussi les effets en sont-ils aussi prompts que subtils.
Pour moi, je dirai seulement que je regarde les bras qui accompagnent bien le corps en dansant comme la bordure fait à un Tableau : car si elle n’est faite de façon qu’elle puisse convenir au Tableau, quelque beau qu’il soit, il n’est pas si parent : ainsi quelque bien qu’un Danseur fasse les pas, s’il n’a point les bras doux & gracieux, sa danse ne paroîtra pas animée, & par consequent fera le même effet que le Tableau hors de sa bordure : quelque-uns m’allegueront que c’est un don particulier, je l’avoüe ; mais néanmoins j’espere que je ne laisserai pas de donner des moyens pour les acquerir par une ample & distincte démonstration que j’en ferai dans cette Partie, & qui ne doit pas moins contribuer à l’avancement de la jeunesse, qu’au soulagement des Maîtres ce qui est tout ce que je me suis proposé dans mon Livre.
Il sentit cependant que des nouveautés heureuses produiraient un effet encore plus grand. […] Auguste pressentit ces effets.
On jouissait ainsi de l’effet, sans en apercevoir la cause, et l’harmonie alors a les charmes de l’enchantement. […] [Voir Fête (Beaux-Arts)] Qu’on compare cette Fête remplie d’esprit et de variété avec l’assemblage grossier des parties isolées et sans choix du Ballet des prospérités des armes de la France, et on aura une idée juste des effets divers que peut produire dans les beaux Arts, le discernement ou le mauvais goût des gens en place.
A ces marques infaillibles de l’effet théâtral, on ne saurait se méprendre.
Comme je savois que je ne pouvois avoir la continence, si Dieu ne me la donnoit, et c’étoit déjà un effet de la sagesse de savoir de qui je devois recevoir ce don, je m’adressai au Seigneur, je lui fis ma prière, et je lui dis de tout mon cœur : etc. […] Elles ne voient pas ces pièges, et la plupart ne sentent pas assez le prix de la chasteté, pour craindre d’y tomber ; mais je suppose qu’elles le craignent, et que pour éviter ce malheur il leur vienne à la pensée de se recommander à Dieu pour être en garde contre tout ce qui peut attaquer leur innocence : quelles prières seroient celles qu’elles feroient alors pour en demander la conservation, et quel effet auroient-elles devant Dieu ? […] J’ai dit en second lieu des danses que je combats, qu’elles se font au son des instrumens et des chansons ; or, ce son frappant agréablement les oreilles, n’a-t-il pas souvent pour effet d’amollir le cœur, et de le disposer à recevoir les plus funestes impressions ?
Toutes ces observations misent en usage, font un effet merveilleux dans la danse, & lui donnent la vivacité & le bon goût qu’elle n’auroit pas sans ces agrémens.
Dans le temple, ce fut le silence, un silence profond, admiratif, religieux presque, dont je voudrais pouvoir reproduire l’effet. […] Son talent sera toujours imité, maintenant, et sa création sera reprise, toujours, car elle a recréé et des effets, et de la lumière, et de la mise en scène, toutes choses qui seront étudiées, éternellement, et dont j’ai compris la valeur initiale.
Cette transition des plus grands mouvemens à l’immobilité, produit un effet étonnant. […] Pour cet effet, elle les oblige à se donner la main ; ils se font tirer l’un et l’autre ; mais elle parvient enfin à les rapprocher et à les réunir. […] Est-il besoin de savoir faire la gargouillade et l’entrechat, pour juger sainement des effets de ce spectacle, pour sentir ce qui lui manque et pour indiquer ce qui lui convient ? […] Ils ne feroient point d’effet au théatre, me repliqua-t-il. […] Pourquoi donc, lui répondis-je, doutéz vous de l’effet que ces pièces produiroient au théatre, puisqu’elles vous ont séduit, quoique dégagées des charmes de l’illusion que leur prêteroit la scène, et quoique privées de la nouvelle force qu’elles acquéroient étant jouées par de bons acteurs ?
Cette transition des plus grands mouvements à l’immobilité produit un effet étonnant ; Constance évanouie aux pieds du Sacrificateur, Dorval & Clairville voyant à peine la lumiere, sont renversés dans les bras de quelques Sauvages. […] Pour cet effet elle les oblige de se donner la main ; ils se font tirer l’un & l’autre, mais elle parvient enfin a les rapprocher & à les réunir. […] Il y a dix mois que l’on donne ce Spectacle & qu’on le voit avec plaisir ; effet certain de la Danse en action ; elle paroît toujours nouvelle parce qu’elle parle à l’ame, & qu’elle intéresse également le cœur & les yeux. […] Est-il besoin de savoir faire la Gargouillade & l’Entrechat pour juger sainement des effets de ce Spectacle, pour sentir ce qui lui manque, & pour indiquer ce qui lui convient ? […] Il faudroit jouer, disois-je un jour à un Comédien, le Pere de famille & le Fils naturel : ils ne feroient point d’effet au Théatre, me répliqua-t-il.
Charlemagne qui étoit sçavant dans les Lettres, traita cela de chimere, & ordonna de continuer les travaux le lendemain : mais quand les ouvriers voulurent ouvrir la terre, il se forma un orage si prodigieux, accompagné d’éclairs, de tonnerre, de vents, de grosse grêle, & de pluie, que les ouvriers furent contraints de se retirer dans leurs cabannes toute la journée ; cet orage fut si violent, qu’il renversa tous les travaux ; l’Empereur attribua encore cet événement aux effets ordinaires de la nature, & ordonna de les recommencer le lendemain, quoiqu’on entendît encore les mêmes voix de ces esprits souterrains pendant toute la nuit, bien que le tems fût fort serein : mais aussitôt que les travailleurs voulurent se mettre à l’ouvrage, l’orage recommença comme le jour précédent, ce qui obligea les Entrepreneurs de venir faire leur remontrance à l’Empereur, & lui faire entendre que cette entreprise étoit apparemment désagréable à Dieu qui avoit réglé l’ordre de la nature dans le tems de sa création. […] Ce n’est pas que les Romains n’ayent quelquefois réüssi dans de pareilles entreprises ; il y en a aussi d’autres qu’ils ont abandonnées par les effets de la Providence. […] Je trouve qu’il s’en faut beaucoup que l’Auteur de l’Histoire des Oracles, faite en 1686, ait appris au Public tout ce que son élégante plume auroit pû écrire sur ce sujet, puisqu’il ne parle pas des magnificences de leurs Temples, comme celui de Jupiter Hammon, situé dans les déserts de la Lybie, qui a passé pour l’une des sept merveilles du monde, construit par l’ordre de Bacchus à son retour de la conquête des Indes, & dont la statue étoit faite d’une seule émeraude, & la corne de bélier qu’il avoit sur sa tête, étoit d’une pierre très précieuse de couleur d’or, qui produisoit, selon Quinte-Curce & Diodore, des effets merveilleux ; & de la fontaine appelée l’Eau du Soleil, qui se trouva près de ce Temple, dont les eaux sont tiédes le matin, froides à midi, & toujours bouillantes à minuit.
Deux cavaliers et deux dames de vis-à-vis font la chaîne anglaise ; pour cet effet, les deux cavaliers et les deux dames s’avancent pour changer de place, et se donnent en passant la main droite en main droite ; chaque cavalier, après avoir donné la main droite à la dame qui lui fait face, tourne derrière elle en lui quittant la main, et va donner la main gauche en main gauche à sa dame qui passe à l’instant à la place de l’autre dame, et vont tous deux se placer l’un à côté de l’autre, le cavalier alors à la place de l’autre cavalier, et se quittent la main en arrivant. […] Le même cavalier et la dame font le dos-à-dos ; pour cet effet, ils s’avancent en se présentant de côté l’épaule droite en avant, et passent dos-à-dos en tournant l’un autour de l’autre jusqu’à la place d’où ils sont partis, en quatre mesures. […] Ce trait, qui présente une seule chaîne de tous les danseurs, produit un meilleur effet dans les contredanses en nombre multiplié.
Il vit dans Arioste et le Tasse les effets agréables, les grands mouvements, les changements imprévus, que pouvait produire la Magie ; et les grands Ballets qui étaient depuis si longtemps le spectacle à la mode, lui fournissaient trop de preuves journalières du charme des belles machines, pour qu’il négligeât les avantages que la Mécanique pouvait procurer à son établissement. […] Ici on s’arrêtera sans doute pour chercher la cause secrète du peu d’effet qui résulte cependant de nos jours d’un plan si magnifique. […] Qu’on suppose un Théâtre tel qu’il devait être, et qu’on s’imagine l’effet qui résultera alors des chœurs du quatrième Acte de Persée.
Une musique au contraire expressive, harmonieuse et variée, telle que celle sur la quelle j’ai travaillé1 depuis quelque temps, me suggère mille idées et mille traits ; elle me transporte, elle m’élève, elle m’enflamme ; et je dois aux différentes impressions qu’elle m’a fait éprouver, et qui ont passé jusque dans mon âme, l’accord, l’ensemble, le saillant, le neuf, le feu, et cette multitude de caractères frappans et singuliers que des juges impartiaux ont crû pouvoir remarquer dans mes ballets ; effets naturels de la musique sur la danse, et de la danse sur la musique lorsque les deux artistes se concilient et lorsque les deux arts se marient, se réunissent, et se prêtent mutuellement des charmes pour séduire et pour plaire. […] Ce changement subit et imprevû fait un effet d’autant plus grand, que rien n’est aussi frappant que le contraste qui résulte de la situation des Nymphes et des Faunes. […] J’avois encore imaginé des silences dans la musique et ces silences produisoient l’effet le plus flatteur : L’oreille du spectateur cessant tout à coup d’être frappée par l’harmonie, son œil embrassoit avec plus d’attention tous les détails des tableaux, la position et le dessin des groupes, l’expression des têtes, et les différentes parties de l’ensemble ; rien n’échappoit à ses regards. […] Lorsque les caractères sont soutenus, que celui de la nation qu’on représente n’est point altéré, et que la nature ne se perd pas sous des embellissemens qui lui sont étrangers et qui la dégradent ; lorsqu’enfin l’expression du sentiment est fidèle, que le coloris est vrai, que le clair-obscur est ménagé avec art, que les positions sont nobles, que les groupes sont ingénieux, que les masses sont belles et que le dessin est correct, le tableau dèslors est excellent et produit son effet. […] On prononce sur le mérite d’un peintre d’après ses tableaux, et non d’après son style ; on doit prononcer de même sur celui du maître de ballets d’après l’effet des groupes, des situations, des coups de théatre, des figures ingénieuses, des formes saillantes et de l’ensemble qui règnent dans son ouvrage.
Un programme offrant d’une manière plus rapprochée la totalité de l’ouvrage, on saisit mieux le plus on moins d’accord des parties, le plus ou moins d’effet des situations, et la vue de tout l’ensemble, en satisfaisant l’imagination, la dispose et l’échauffe pour la composition.