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58. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre XIV. » pp. 77-82

Elle débuta en 1704, et demanda sa retraite en 1730, elle fit le charme de ce spectacle pendant vingt cinq années. […] Cette danseuse quitta l’opéra en 1734, mais passionnée pour son art, elle y rentra en 1740 et demanda définitivement sa retraite en 1751.

59. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Conclusion du traité contre les danses. » pp. 215-216

C’est donc cette onction sainte que toutes les personnes qui liront ce traité doivent demander, et que je dois aussi prier Dieu de leur accorder afin qu’il leur profite.

60. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XII. Des Reverences en arriere. » pp. 35-37

Premiere Figure pour la Reverence En arriere Ces reverences se font tout differemment de celles en avant, aussi sont-elles plus respectueuses ; c’est pourquoi elles demandent aussi plus de circonspection, mais on en est recompensé par le plaisir que l’on a de se distinguer du vulgaire.

61. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre VI. Objection : Il faut se récréer quelquefois. » pp. 179-187

Et que demande saint Paul pour qu’on se réjouisse ainsi dans le Seigneur ? […] Et voit-on régner dans les danses cette modestie que demande le saint Apôtre ? […] On nous demande à quoi, en interdisant les danses, nous voulons que les gens de travail, et surtout ceux de la campagne, s’occupent les jours de dimanches et de fêtes ?

62. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « IX. L’escadron volant de la rue Lepeletier. » pp. 190-203

Des épaules qui auraient demandé à être plus remplies. […] — Savez-vous, demandait mademoiselle Baratte, pourquoi Laure ne sort pas sans gants noirs quand il pleut ? […] Jamais elle n’avait songé qu’elle eût à se repentir d’être danseuse, et qui sait si, la veille de son début, dans son désir de bien faire, il ne lui était pas échappé de demander à Dieu la grâce de réussir le lendemain ?

63. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XI, une visite chez rodin » pp. 118-123

On se sent bondir, comme le chien qui vous précède chez le maître de céans, et l’on se demande ce que sera l’avenir. […] Dans la voiture qui nous ramenait je demandai à mes amis s’ils pouvaient décrire leurs impressions, leurs sensations.

64. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre V. Objection : On n’a pas été tenté dans les Danses. » pp. 177-178

Mais je demande : veille-t-on assez sur son cœur pour s’apercevoir de tout le mal qui s’y passe ?

65. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre V. Du mouvement du Coude & de l’Epaule. » pp. 206-209

Mais comme ces mouvemens demandent un éclaircissement net, & que les Figures démonstratives dont je me suis servi dans tout le cours de ce Livre m’ont paru aussi necessaires que le discours ; c’est ce qui m’oblige de repeter cette seconde répresentation des bras, afin de ne rien omettre pour faire tous ces mouvements à propos.

66. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre X. Neuvième et dernière objection : Défendre les Danses, c’est peine perdue. » pp. 208-214

D’ailleurs, nous savons que Dieu nous demande notre travail, et non le fruit de ce travail dont nous ne sommes pas les maîtres. […] Ce que dit Jésus-Christ, demande qu’on mène sur la terre une vie plus resserrée et plus gênante ; mais c’est pour conduire à la jouissance des biens incompréhensibles et immuables, qui sont réservés dans le ciel pour ceux qui aiment Dieu.

67. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre xvii » pp. 96-101

Il seroit à désirer que la Demoiselle Colomb fut constamment placée dans ce genre qui lui sied à merveille ; mais il semble qu’on a trop généralisé ses talens, et par cette raison, elle sort très souvent du cadre qui lui est propre et qu’elle rempliroit avec d’autant plus de distinction, qu’elle a un mérite réel, et que la nature lui a donné tous les moyens adaptés à un genre qui demande de la gaieté, des graces naïves, de l’esprit, du brillant, de la gentillesse et de la vigueur. […] Il seroit à désirer que la Demoiselle Colomb fut constamment placée dans ce genre qui lui sied à merveille ; mais il semble qu’on a trop généralisé ses talens, et par cette raison, elle sort très souvent du cadre qui lui est propre et qu’elle rempliroit avec d’autant plus de distinction, qu’elle a un mérite réel, et que la nature lui a donné tous les moyens adaptés à un genre qui demande de la gaieté, des grâces naïves, de l’esprit, du brillant, de la gentillesse et de la vigueur.

68. (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « [Seconde partie] »

C’est ici, que les bras (qu’on me passe cette expression) commencent à entrer en danse ; et on les demande souples et gracieux. […] Tout ce que la belle danse exige des Dupré, des Vestris, celle-ci le demande à ses Danseurs, et ce n’est pas tout : l’art du geste porté au suprême degré doit accompagner le majestueux, l’élégant, le délicat de la belle danse, et cela ne suffit pas encore : il faut, comme nous avons dit, que le Danseur Pantomime puisse exprimer toutes les passions, et tous les mouvements de l’âme. […] Quant à moi, content de lui avoir donné un essai de ce genre de spectacles, en qualité de compositeur, s’il daigne applaudir à mes recherches, à mes études, aux efforts que je fais pour l’amuser, je ne lui demande pas davantage ; cette gloire me suffit.

69. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VI. » pp. 56-71

Les arts imitateurs demandent une certaine hardiesse, que le génie seul peut inspirer ; le goût doit en être la Boussole ; et je dirai, d’après un critique moderne que les hardiesses sont les ailes des beaux arts. […] Lorsque je lis les poèmes immortels d’Homère de Virgile, du Tasse, de l’Arioste et de Voltaire ; lorsque j’examine avec enthousiasme le Laocoon, l’Appollon du Belvéder, et la Venus de Médicis, lorsqu’enfin mon oeil s’arrête sur les chefs-d’oeuvre de Raphaël, de Michel-Ange, de Paul Veronnèse et du Corrège ; ces étonnantes productions du génie me pénétrent d’une admiration respectueuse ; ces hommes extraordinaires se peignent à mon ésprit étonné, sous la forme des Géants ; je réfléchis, et je me demande si ce sont les règles qui ont opéré tous ces miracles ; je consulte ma raison, et elle m’assure que la beauté, la grace et l’élégance ne peuvent être leurs ouvrages, et que les règles isolées sont des bâtons propres à guider les pas mal assurés des artistes à vüe basse. […] On le demandoit de tous les côtés. […] Je lui racontai l’histoire du rondeau, et je lui demandai la permission de le lui danser.

70. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre III. Suite du Précédent »

L’Hiver de 1608, disent les Mémoires de Sully, Liv. 25, se passa tout entier en de plus grands divertissements encore que les autres, et dans des Fêtes préparées, avec beaucoup de magnificence… l’Arsenal était toujours l’endroit où s’exécutaient ces Jeux et ces Spectacles qui demandaient quelque préparation… J’avais fait construire à ce sujet une salle spacieuse... un jour qu’on représentait un fort beau Ballet dans cette salle, etc.

71. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre X. » pp. 64-66

Je vous demande franchise et sincérité.

72. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre III. Fêtes de Louis XIV relatives à la Danse, depuis l’année 1643 jusqu’en l’année 1672 »

Peut-être manquait-il d’élévation ; mais il avait de la justesse, et s’il avait eu plus de temps à lui pour les compositions fréquentes qu’on lui demandait, il y aurait mis sans doute plus de correction. […] Hommes privilégiés par la nature, aimez-vous mutuellement ; estimez-vous, encouragez-vous : donnez le ton au Public qui ne demande pas mieux que de le prendre.

73. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXVIII. Des pas de Bourée & des Fleurets. » pp. 122-132

Quoique j’aye donné la maniere de faire ces demi-coupez dans la construction du pas du Menuet, néanmoins pour vous en donner de suite l’intelligence, je dirai que lorsque vous voulez faire un fleuret, étant posé à la quatriéme position, si c’est le pied gauche que vous ayez devant, qu’il faut que le corps soit entierement dessus, en approchant le pied droit à la premiere position, sans qu’il touche à terre ; puis plier les deux genoux également, ce qui s’appelle plier sous soi, mais il ne faut pas passer le pied droit devant vous à la quatriéme position, que lorsque vous avez plié, & du même tems qu’il est passé vous vous élevez sur la pointe : puis marcher deux autres pas tout de suite sur la pointe ; sçavoir, l’un du gauche, & l’autre du droit, & à ce dernier il faut poser le talon, en le finissant, afin que le corps soit plus ferme, soit pour en reprendre un autre, ou tel autre pas que la danse que vous dansez le demande ; mais pour se mettre dans l’habitude de faire ainsi que des autres, il est à propos d’en repeter plusieurs de suite ; outre que cela vous donne la facilité de faire d’un pied ce que vous faites de l’autre. Ainsi, si l’on vous demandoit de combien de pas le fleuret est composé, vous pouvez répondre de trois.

74. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Paralele. DE. LA PEINTURE. ET DE. LA POESIE. » pp. 213-269

Elles demandent toutes deux un génie extraordinaire, qui les emporte plutôt qu’il ne les conduit : nous voyons que la nature par une douce violence a engagé les fameux Peintres & les grands Poëtes dans leurs professions, sans leur donner le tems de délibérer & d’en faire choix ; si nous voulons pénétrer dans leurs excellens ouvrages, nous y trouverons une sécrete influence, qui pourroit avoir quelque chose de plus qu’humain. […] Pour les effets que la Peinture & la Poësie font sur les esprits, il est certain que l’une & l’autre sont capables de remuer puissament les passions ; & si les bonnes Piéces de Théâtre ont tiré & tirent encore tous les jours des larmes des yeux de leurs spectateurs, la Peinture peut faire la même chose, quand le sujet le demande, & qu’il est comme nous le supposons, bien exprimé. […] La déclamation, dont Quintilien traite fort exactement, sans laquelle, dit-il, l’imitation est imparfaite, & qui est l’ame de l’éloquence, dépend du peu de principes, & presque entierement des talens naturels ; la versification consiste dans la mesure harmonieuse, dans le tours du vers, & dans la rime : quoique ces choses demandent de la réfléxion, de la lecture, & de la pratique, elles s’apprennent néanmoins assez facilement par gens qui y ont de l’inclination. […] Le dessein demande un exercice qui produise une si grande justesse de la vûe, pour connoître les differentes dimensions des objets visibles ; & une si grande habitude pour en former les contours, que le compas, comme disoit Michel Ange, doit être plutôt dans les yeux que dans les mains. Le Dessein suppose la science du corps humain, non seulement comme il doit être pour être parfait, & selon la premiere intention de la nature ; il est fondé sur la connoissance de l’Anatomie, & sur des proportions tantôt sortes & robustes, & tantôt délicates & élégantes, selon qu’elles conviennent aux âges, aux séxes, & aux conditions différentes : cela seul demande des études & des réfléxions de beaucoup d’années.

75. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VII. Brelan d’astres » pp. 134-175

Elle demanda au directeur l’autorisation de se faire remplacer dans le rôle de l’Abbesse, et M. […] Un vol de plus ou de moins, je vous demande un peu ce que ça peut faire à Duponchel ! […] demanda la jeune femme au général. […] demande M. […] Puis, quand on lui demandait : — Et vous, qui épouserez-vous ?

76. (1921) Le Ballet de l’Opéra pp. 191-205

Nous nous demandions comment on pourrait les remplacer ; nous doutions que cela fût possible. […] Nombreuses étaient les demandes, nombreux les remplacements, car, à la moindre faute, la coupable se voyait cassée aux patins et cette expression figurée s’appliqua bientôt aux jeunes personnes qui commettaient une autre erreur. […] “Malheureux, s’écrie l’espiègle, je vous avais demandé la dent du bas, et vous m’apportez celle du haut !”  […] par une mort affreuse : le feu prit un soir (1862) à la gaze de ses jupons, et elle expira après six mois d’atroces souffrances, âgée de vingt ans à peine : « Je me suis sentie perdue, dit-elle à sa mère le lendemain de l’accident, et j’ai vite fait un bout de prière. » Quand Feydeau commença le Mari de la danseuse, roman ou l’héroïne était brûlée vive, il demanda à Emma Livry de lui expliquer le langage chorégraphique dont il n’avait que des notions assez vagues ; elle le fit, et compléta la leçon en dansant le pas du ballet de la Sylphide que le romancier voulait décrire : « En retour, dit-elle, racontez-moi votre roman. » Quand il eut fini, elle demeura pensive, puis, se retournant vers sa mère : « Mourir brûlée, observa-t-elle, cela doit faire bien souffrir. […] Si la majorité estime qu’on ne doit pas penser au mariage par respect pour l’amour — une danseuse mariée sent mauvais, affirmait Roqueplan, — d’autres, plus éprises de réalités correctes, demandent au sacrement le décor de la considération : et c’est le port après la tempête, une tempête qu’elles regrettent fréquemment.

77. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Privilege du roy. » pp. -

Livre, soit tenue pour dûement signifiée, & qu’aux copies collationnées par l’un de nos amés & feaux Conseillers & Secretaires, foi soit ajoutée comme à l’Original : Commandons au premier notre Huissier ou Sergent de faire pour l’execution d’icelles tous Actes requis & necessaires, sans demander autre permission, & nonobstant clameur de Haro, Charte Normande, & Lettres à ce contraires ; Car tel est notre plaisir.

78. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 4 octobre. Le ballet de « Manon ». »

Cela n’a l’air de rien et demande cependant une science peu commune de l’attitude : genoux fléchis avec grâce, cou-de-pied bombé… « Je ne saurais vous dire avec quelle grâce il (Vestris-père) ôtait et remettait son chapeau au salut qui précédait le menuet », nous conte Mme Vigée-Lebrun.

79. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE PREMIERE. » pp. 2-14

Je demanderai à tous ceux qui ont des préjugés d’habitude, s’ils trouveront de la symmétrie dans un troupeau de brebis qui veut échapper à la dent meurtriere des loups, ou dans des paysans qui abandonnent leurs champs & leurs hameaux, pour éviter la fureur de l’ennemi qui les poursuit ? […] Je ne prêche point le désordre & la confusion, je veux au contraire que la régularité se trouve dans l’irrégularité même ; je demande des grouppes ingénieux, des situations fortes, mais toujours naturelles, une maniere de composer qui dérobe aux yeux toute la peine du Compositeur.

80. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre X. le coucher de l’astre  » pp. 365-413

On lui demanda si instamment de le faire qu’elle y consentit, mais pour une fois seulement, au profit d’une institution charitable, l’œuvre des garderies d’enfants de Margarethen et de Neulerchenfeld. […] Le travail terminé, les organisateurs furent pris de scrupules et crurent devoir demander au pape-roi l’autorisation d’offrir un diadème à une danseuse. […] Des artistes venaient lui demander conseil. […] A ce moment le valet de chambre entrait avec la mine compassée d’un fonctionnaire pour ramener à la maison Son Altesse et Son Excellence, et restait inflexible même lorsque toute la société lui demandait d’accorder un petit quart d’heure de grâce au vieillard. […] L’impertinent et incorrigible Gilbert demanda à sa voisine de table en montrant celle qui avait été sa femme : « Quelle est donc cette institutrice là-bas qui parle toutes les langues ? 

81. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 1er janvier 1923. Carte de visite. »

On créerait une classe de perfectionnement pour les étoiles, dirigée par de grands artistes ayant pris leur retraite ou des maîtres étrangers, car il est humainement impossible qu’elles viennent demander des conseils à une collègue, surtout quand cette collègue est une très grande danseuse.

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