La dispute avait pour objet l’accaparement fait par l’une d’elles du cœur d’un certain Guguste, amant de l’autre.
Alors, dans la solitude et dans la nuit qu’évoque la plainte modulée du violon, se déroule le duo muet des amants.
Mais notre jeune homme est résolu à tout braver, il obéit à la main qui le guide, où va la Sylphide, il ira ; il est à elle, pour la suivre il a tout oublié, tout quitté, il est son amant, il est son esclave : « Attache-moi comme ton esclave, comme ton hôte, esprit vagabond du foyer domestique, toi qui as rempli mon sommeil d’illusions si douces et si charmantes ; ou du moins, si je n’ai pas de place dans tes domaines, mon amour aérien, rends-moi le foyer d’où je pouvais t’entendre et te voir, la terre modeste de la cendre que tu agitais le soir pour éveiller une étincelle, le tissu aux mailles invisibles qui court sur les vieux lambris, et qui te prêtait son hamac flottant dans les nuits tièdes de l’été. — Reviens, reviens dans ma cabane ; s’il se peut, je ne te dirai plus que je t’aime, je n’effleurerai plus ta robe, même quand elle céderait, en courant vers moi, au courant de la flamme et de l’air. — Je te nommerai tout bas, personne ne m’entendra. — Tout ce que je veux, c’est de le savoir là et de respirer un air qui touche à l’air que tu respires, qui a passé si près de ton souffle, qui a circulé entre tes lèvres, qui ait été pénétré par tes regards ! […] Partout où ces oiseaux nichent et se voient fréquemment, l’air est toujours limpide et pur. » Puis tout d’un coup, lorsqu’elle s’est bien montrée dans toutes ses grâces légères, disparaît la Sylphide. — Elle fuit, mais pas si vite qu’on ne puisse l’atteindre, ou du moins qu’on ne puisse entrevoir sa robe flottante et le petit bout de son aile cachée dans le vert feuillage du chêne. — Puis, quand elle est disparue, quand elle est rentrée là-haut dans son domaine, l’amant de chanter sa complainte amoureuse : « Où est-elle ?
Finette, aux yeux de ses amants, passe pour une femme à double face : la femme qui parle et la femme qui écrit.
. — Si vous croyez cela, vous ne connaissez guère le cœur des jeunes filles ; son amant est là alerte et dispos : au risque de faire tomber la rosée des fleurs, elle va danser un peu ; cela est bien juste, elle n’a pas dansé depuis hier. […] Cachée dans une touffe de fleurs, elle les arrache, les effleure de ses lèvres et jette à son amant des baisers sur des roses.
Les Nymphes ornent l’habit de Flore de bouquets ; elles la couronnent de roses ; le peintre la pose dans la corbeille ; l’attitude qu’il lui donne est svelte, elle a une jambe en l’air et elle est dans l’action d’une femme qui vole dans les bras de son amant.
Le tableau de sa situation se retrace à son imagination avec les couleurs les plus affreuses ; elle est déshonorée ; elle a perdu son amant : la vie lui devient un fardeau insupportable.
Les Magiciens, les Tyrans, les Amants haïs sont pour l’ordinaire des basses-tailles ; les femmes semblent avoir décidé, on ne sait pourquoi, que la haute-contre doit être l’amant favorisé, elles disent que c’est la voix du cœur ; des sons mâles et forts alarment sans doute leur délicatesse. […] L’amant et l’amante sont transportés au bout de l’univers ; c’est là que la faible raison d’Armide combat encore ; c’est là qu’elle appelle à son secours la haine qu’elle avait cru suivre, et qui ne servait que de prétexte à l’amour. […] Instruite par son art de l’état du camp de Godefroy, jouissant des transports de Renaud, elle n’a que sa fuite à craindre ; et cette fuite, elle ne peut la redouter qu’autant qu’on pourra détruire l’enchantement dans lequel sa beauté, autant que le pouvoir de son art, a plongé son heureux amant.
On dit qu’une femme, nommée Dybutade, vivement éprise, et prête à être séparée de son amant, en traca le profil sur la muraille.
Clytémnestre voulant couvrir de son corps celui de son amant reçoit les coups que la rage d’Oreste destinoit à Egiste.
Il n’y en a pas cinq qui osent avouer un amant de cœur !
Émilia échappe à son amant et vient s’abattre évanouie au pied de l’autel. […] Tout le monde l’admire, mais une femme la jalouse et prie son amant de lui donner de tels joyaux.
Le lendemain, le quatrain suivant courait Paris et, rappelant une des situations principales de l’ouvrage, celle où la Sylphide, prise avec son amant dans les plis d’un voile enchanté, voit tomber à ses pieds les ailes dont la perte entraîne sa mort, — constatait ainsi le succès de mademoiselle Taglioni : Pourquoi ce long regard sur vos ailes perdues, O Sylphide aux souris caressants et vermeils ? […] Au moment où la vision va finir, la Péri se laisse tomber du haut d’un nuage dans les bras de son amant.
Sans fatiguer ma mémoire par de longues recherches, je vous rappellerai cette Scène de Zaïre, où, pour toute réponse aux discours du Sultan, cette Beauté malheureuse se contente de verser des larmes, ce qui ramène son amant, lequel s’écrie hors de lui-même : Zaïre, vous pleurez !
» L’amant obéit, Térésa fait tourner son rouet, et la jeune fille arrête sur son jeune époux un regard plein de tendresse, quand la bise souffle tout à coup, et la fenêtre de la cabane en s’entrouvrant donne passage à l’Ondine.
Il y a dans ce pas un certain saut qui sera bientôt aussi célèbre que le saut du Niagara… Au moment où la vision va finir, la Péri se laisse tomber du haut d’un nuage dans les bras de son amant.
Philis rougit ; elle prétend moins au prix de la beauté qu’au cœur de son amant ; un sentiment de justice la détermine ; elle s’échape des bras de Daphnis pour courir vers les Graces ; elle voudroit avoir trois couronnes à leur offrir, elle marque son embarras, elle regarde l’amour, et par le pouvoir de ce dieu, sa couronne se multiplie : chacune des Graces en reçoit une ; mais enchantées de la modestie touchante de Philis, elles la couronnent elles-mêmes de leur main divine.
Il dit encore qu’il y a trois parties dominantes dans l’homme ; l’irascible, le concupiscible, & le raisonnable : que le Pantomine les représente toutes trois ; l’irascible, quand il contrefait le furieux ; le concupiscible, quand il fait l’amant passionné ; & le raisonnable, quand il exprime une passion modérée.
Cette Galathée est la même que celle dont Horace parle dans le portrait qu’il fait d’une jeune beauté, à la quelle un amant tente de dérober un baiser.
Cette Galathée est la même que celle dont Horace parle dans le portrait qu’il fait d’une jeune beauté, à laquelle un amant tente de dérober un baiser.
D’un ton un peu plus haut, mais pourtant sans audace, Faut-il peindre une Nymphe11 et l’amant qui l’agace ? […] Chant II, vers Le Madrigal d’abord en fut enveloppé ; Le Sonnet orgueilleux lui-même en fut frappé ; La Tragédie en fit ses plus chères délices ; L’Elégie en orna ses douloureux caprices ; 115 Un héros sur la scène eut soin de s’en parer, Et sans pointe un amant n’osa plus soupirer ; On vit tous les bergers, dans leurs plaintes nouvelles, Fidèles à la pointe encor plus qu’à leurs belles ; &c. […] Le noble Menuet lui-même en fut frappé ; La Pantomime en fit ses plus chères délices : La Chaconne soudain n’eut plus d’autres caprices ; Le héros, sur la scène, eut soin de s’en parer, Et sans tourner, l’amant n’osa plus soupirer.
Eriphanis, jeune Grecque, qui aimait passionnément un chasseur nommé Ménalque, composa des chansons par lesquelles elle se plaignait tendrement de la dureté de son amant.
On ne connaissait point d’amant à la malheureuse Louise.
Air : MUSE DES BOIS Jeunes amants, elle fuit votre hommage : Vieux soupirant doit être son vainqueur.