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43. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre V » pp. 60-75

La dispute avait pour objet l’accaparement fait par l’une d’elles du cœur d’un certain Guguste, amant de l’autre.

44. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 11 décembre. La querelle des Anciens et des Modernes. Le procès de Miss Duncan. — Les têtes de l’hydre. — Chopin chez la Goulue. — Mon courrier. »

Alors, dans la solitude et dans la nuit qu’évoque la plainte modulée du violon, se déroule le duo muet des amants.

45. (1845) Notice sur La Sylphide pp. 3-23

Mais notre jeune homme est résolu à tout braver, il obéit à la main qui le guide, où va la Sylphide, il ira ; il est à elle, pour la suivre il a tout oublié, tout quitté, il est son amant, il est son esclave : « Attache-moi comme ton esclave, comme ton hôte, esprit vagabond du foyer domestique, toi qui as rempli mon sommeil d’illusions si douces et si charmantes ; ou du moins, si je n’ai pas de place dans tes domaines, mon amour aérien, rends-moi le foyer d’où je pouvais t’entendre et te voir, la terre modeste de la cendre que tu agitais le soir pour éveiller une étincelle, le tissu aux mailles invisibles qui court sur les vieux lambris, et qui te prêtait son hamac flottant dans les nuits tièdes de l’été. — Reviens, reviens dans ma cabane ; s’il se peut, je ne te dirai plus que je t’aime, je n’effleurerai plus ta robe, même quand elle céderait, en courant vers moi, au courant de la flamme et de l’air. — Je te nommerai tout bas, personne ne m’entendra. — Tout ce que je veux, c’est de le savoir là et de respirer un air qui touche à l’air que tu respires, qui a passé si près de ton souffle, qui a circulé entre tes lèvres, qui ait été pénétré par tes regards !  […] Partout où ces oiseaux nichent et se voient fréquemment, l’air est toujours limpide et pur. » Puis tout d’un coup, lorsqu’elle s’est bien montrée dans toutes ses grâces légères, disparaît la Sylphide. — Elle fuit, mais pas si vite qu’on ne puisse l’atteindre, ou du moins qu’on ne puisse entrevoir sa robe flottante et le petit bout de son aile cachée dans le vert feuillage du chêne. — Puis, quand elle est disparue, quand elle est rentrée là-haut dans son domaine, l’amant de chanter sa complainte amoureuse : « Où est-elle ?

46. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre III » pp. 27-43

Finette, aux yeux de ses amants, passe pour une femme à double face : la femme qui parle et la femme qui écrit.

47. (1845) Notice sur Giselle pp. 3-24

. — Si vous croyez cela, vous ne connaissez guère le cœur des jeunes filles ; son amant est là alerte et dispos : au risque de faire tomber la rosée des fleurs, elle va danser un peu ; cela est bien juste, elle n’a pas dansé depuis hier. […] Cachée dans une touffe de fleurs, elle les arrache, les effleure de ses lèvres et jette à son amant des baisers sur des roses.

48. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Apelles et Campaspe, ou la Générosité d’Alexandre. Ballet pantomime. » pp. 177-189

Les Nymphes ornent l’habit de Flore de bouquets ; elles la couronnent de roses ; le peintre la pose dans la corbeille ; l’attitude qu’il lui donne est svelte, elle a une jambe en l’air et elle est dans l’action d’une femme qui vole dans les bras de son amant.

49. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La Rosière de Salency. Ballet pastoral. » pp. 191-203

Le tableau de sa situation se retrace à son imagination avec les couleurs les plus affreuses ; elle est déshonorée ; elle a perdu son amant : la vie lui devient un fardeau insupportable.

50. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la musique moderne »

Les Magiciens, les Tyrans, les Amants haïs sont pour l’ordinaire des basses-tailles ; les femmes semblent avoir décidé, on ne sait pourquoi, que la haute-contre doit être l’amant favorisé, elles disent que c’est la voix du cœur ; des sons mâles et forts alarment sans doute leur délicatesse. […] L’amant et l’amante sont transportés au bout de l’univers ; c’est là que la faible raison d’Armide combat encore ; c’est là qu’elle appelle à son secours la haine qu’elle avait cru suivre, et qui ne servait que de prétexte à l’amour. […] Instruite par son art de l’état du camp de Godefroy, jouissant des transports de Renaud, elle n’a que sa fuite à craindre ; et cette fuite, elle ne peut la redouter qu’autant qu’on pourra détruire l’enchantement dans lequel sa beauté, autant que le pouvoir de son art, a plongé son heureux amant.

51. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre II » pp. 10-20

On dit qu’une femme, nommée Dybutade, vivement éprise, et prête à être séparée de son amant, en traca le profil sur la muraille.

52. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVI. » pp. 160-172

Clytémnestre voulant couvrir de son corps celui de son amant reçoit les coups que la rage d’Oreste destinoit à Egiste.

53. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « XII. Le foyer de la danse » pp. 270-287

Il n’y en a pas cinq qui osent avouer un amant de cœur !

54. (1921) Salvatore Viganò pp. 167-190

Émilia échappe à son amant et vient s’abattre évanouie au pied de l’autel. […] Tout le monde l’admire, mais une femme la jalouse et prie son amant de lui donner de tels joyaux.

55. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VII. Brelan d’astres » pp. 134-175

Le lendemain, le quatrain suivant courait Paris et, rappelant une des situations principales de l’ouvrage, celle où la Sylphide, prise avec son amant dans les plis d’un voile enchanté, voit tomber à ses pieds les ailes dont la perte entraîne sa mort, — constatait ainsi le succès de mademoiselle Taglioni : Pourquoi ce long regard sur vos ailes perdues, O Sylphide aux souris caressants et vermeils ? […] Au moment où la vision va finir, la Péri se laisse tomber du haut d’un nuage dans les bras de son amant.

56. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Lettre, d'un grand sauteur. A M. de Voltaire, sur les pantomimes . » pp. 17-37

Sans fatiguer ma mémoire par de longues recherches, je vous rappellerai cette Scène de Zaïre, où, pour toute réponse aux discours du Sultan, cette Beauté malheureuse se contente de verser des larmes, ce qui ramène son amant, lequel s’écrie hors de lui-même : Zaïre, vous pleurez !

57. (1845) Notice sur Ondine pp. 3-22

» L’amant obéit, Térésa fait tourner son rouet, et la jeune fille arrête sur son jeune époux un regard plein de tendresse, quand la bise souffle tout à coup, et la fenêtre de la cabane en s’entrouvrant donne passage à l’Ondine.

58. (1921) Théophile Gautier et le ballet romantique pp. 149-162

Il y a dans ce pas un certain saut qui sera bientôt aussi célèbre que le saut du Niagara… Au moment où la vision va finir, la Péri se laisse tomber du haut d’un nuage dans les bras de son amant.

59. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Graces. Ballet anacréontique. » pp. 75-97

  Philis rougit ; elle prétend moins au prix de la beauté qu’au cœur de son amant ; un sentiment de justice la détermine ; elle s’échape des bras de Daphnis pour courir vers les Graces ; elle voudroit avoir trois couronnes à leur offrir, elle marque son embarras, elle regarde l’amour, et par le pouvoir de ce dieu, sa couronne se multiplie : chacune des Graces en reçoit une ; mais enchantées de la modestie touchante de Philis, elles la couronnent elles-mêmes de leur main divine.

60. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre premier. De la Danse en général, suivant l’opinion des Anciens. » pp. 1-32

Il dit encore qu’il y a trois parties dominantes dans l’homme ; l’irascible, le concupiscible, & le raisonnable : que le Pantomine les représente toutes trois ; l’irascible, quand il contrefait le furieux ; le concupiscible, quand il fait l’amant passionné ; & le raisonnable, quand il exprime une passion modérée.

61. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XIV. » pp. 197-215

Cette Galathée est la même que celle dont Horace parle dans le portrait qu’il fait d’une jeune beauté, à la quelle un amant tente de dérober un baiser.

62. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XIV. » pp. 396-434

Cette Galathée est la même que celle dont Horace parle dans le portrait qu’il fait d’une jeune beauté, à laquelle un amant tente de dérober un baiser.

63. (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247

D’un ton un peu plus haut, mais pourtant sans audace, Faut-il peindre une Nymphe11 et l’amant qui l’agace ? […] Chant II, vers Le Madrigal d’abord en fut enveloppé ; Le Sonnet orgueilleux lui-même en fut frappé ; La Tragédie en fit ses plus chères délices ; L’Elégie en orna ses douloureux caprices ; 115 Un héros sur la scène eut soin de s’en parer, Et sans pointe un amant n’osa plus soupirer ; On vit tous les bergers, dans leurs plaintes nouvelles, Fidèles à la pointe encor plus qu’à leurs belles ; &c. […] Le noble Menuet lui-même en fut frappé ; La Pantomime en fit ses plus chères délices : La Chaconne soudain n’eut plus d’autres caprices ; Le héros, sur la scène, eut soin de s’en parer, Et sans tourner, l’amant n’osa plus soupirer.

64. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse et le ballet »

Eriphanis, jeune Grecque, qui aimait passionnément un chasseur nommé Ménalque, composa des chansons par lesquelles elle se plaignait tendrement de la dureté de son amant.

65. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IV. le ballet a l’opéra vers 1830  » pp. 129-155

On ne connaissait point d’amant à la malheureuse Louise.

66. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « XI. Le corps de ballet actuel. » pp. 228-269

Air : MUSE DES BOIS Jeunes amants, elle fuit votre hommage : Vieux soupirant doit être son vainqueur.

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