Pour le reste, c’est autre chose, Toutefois, si parler j’en ose, Je ne saurais faire autrement Que jaser généralement De ce Ballet plus qu’admirable, Duquel la pompe incomparable Subsiste six heures durant, Et qu’on peut nommer dix fois grand, Soit à l’égard des symphonies, Qui font de rares harmonies, Soit pour les Décorations, Les subtiles inventions, La dignité des Personnages, Les Machines dans les nuages, Les Héros, Déesses et Dieux, L’Air, la Mer, l’Enfer et les Cieux, Du Soleil, la Sphère brillante, Qui parut, tout à fait, charmante, La richesse et les ornements Des superbes habillements ; Bref, les dix-huit grandes Entrées, La moindre valant vingt bourrées : Et dont Louis, la Fleur des Rois, Paraît à la tête de trois ; Que dis-je, trois ? […] Lecteurs, vous apprendrez le reste, Dans le journal, ou Manifeste, ; Que Balard en a recueilli,23 Où de mettre il n’a pas failli, Comme pour première parade, Les beaux Vers du Sieur Bensérade, Non seulement divertissants, Mais infiniment ravissants ; Voilà, donc, une affaire close, Et je vais parler d’autre chose.
Il me reste cependant à prévenir quelques doutes qu’on pourrait former sur la partie historique de ce Traité, en partant d’après une autorité que je reconnais fort supérieure à la mienne. […] Ils suivent ainsi, sans autre effort, les vieilles rubriques ; le talent comme retenu par une chaîne pesante, reste dans la langueur : l’Art est sans progrès, et notre Théâtre sans variété. […] Un Écrivain, au reste, qui voudrait faire un Traité philosophique sur la Rhétorique, n’aurait garde de s’amuser à des recherches frivoles de Grammaire. […] Cette contradiction n’est pas la seule dans laquelle l’esprit de système a entraîné cet auteur, qui dans tout le reste de son ouvrage est digne des plus grands éloges.
Demonstration de l’ouverture de jambe Ainsi, si vous devez faire l’ouverture de jambe du pied gauche, il faut avoir le corps posé sur le droit à la quatriéme position, pour que la jambe qui est derriere se leve de sa position, & marche lentement en passant près de la droite, & se croisant devant en forme de demi cercle qui se finit à côté ; & cette jambe reste en l’air pour faire tel pas que votre danse le demande ; mais afin de vous en donner la démonstration dans toutes ses circonstances, je dis que lorsque la jambe gauche vient pour se croiser devant qu’elle s’étende en s’aprochant, & lorsqu’elle se croise, son genou se plie, & qu’il s’étend en terminant le demi cercle : ainsi qu’il est exprimé par cette Figure où sont écrits ces mots, demi cercle que la jambe fait.
Au reste, Molière, l’unique, Molière, lequel fait la nique Par son comique, à tous Auteurs, Y joue, avec tous les acteurs Qui composent sa compagnie, Une pièce de son Génie, Qui, pleine de gais Agréments, Fait, des susdits pompeux fragments, Toute la liaison et l’âme, Je vous assure, en belle gamme.
[Voir Entrechat] Il semble que ces trois sujets aient épuisé ces sortes de ressources de l’Art ; mais, par bonheur, la Danse en action vous reste.
Au reste, le vrai moyen d’attirer les ames à Dieu n’est pas de violer les règles selon lesquelles les ames doivent être conduites, mais de les porter à les observer fidèlement ; parce que c’est à cette observation que Dieu attache sa bénédiction sur le ministère.
Vous ayant donné l’explication la plus facile pour bien faire ce pas, il vous reste celle de sçavoir y mouvoir les bras avec cette douceur qui doit accompagner les pas ; d’autant que ce pas succede à un autre, & que chaque pas a son opposition.
Les pas exécutés : marche rythmée, accentuée par le fléchissement des genoux ou par des mouvements plongeant du corps, sont d’un archaïsme aisé et persuasif ; la tenue des élèves de Mme Chasles reste naturelle et très gracieuse sans l’ombre d’un cabotinage précoce.
D’autres qui se font en place, mais au second saut vous vous relevez sur le pied de derriere, sçavoir, vous pliez sur le pied gauche en sautant, & en tombant sur les deux pieds, & au second saut vous relevez sur le pied gauche, & le pied droit reste en l’air pour prendre un autre pas de ce pied.
Cette sorte de pas est particulier dans sa maniere, il tient pour ainsi dire du pas tombé, en ce qu’il faut être levé sur la pointe du pied pour le commencer ; mais comme j’ai donné dans ma premiere Partie l’intelligence pour le faire, & qu’il ne me reste plus que de vous instruire sur la maniere d’y faire les bras ; je vous dirai seulement, que, lorsque vous le commencez ayant les pieds l’un devant l’autre à la quatriéme position, par consequent un bras opposé qu’il faut faire votre premier mouvement : pour lors ce bras qui est opposé doit s’étendre de haut en bas, & l’autre dans le même tems vient de bas en haut ; mais ne change pas au second saut : ensuite en faisant le troisiéme qui est un assemblé, vous laissez tomber vos deux bras à côté de vous ; puis vous faites un petit mouvement de la tête en la baisant, & vous la relevez de même que les bras, lorsque vous faites un autre pas comme de Bourrée, ou tels que la Danse le demande ; cette petite action, quand elle est faite à propos donne beaucoup d’agrémens, mais sur tout point d’affectation.
Au reste, Monsieur, on ne peut broder sur un mauvais cannevas, peindre un grand tableau d’histoire sur le médaillon d’une tabatière, ni déployer sur un terrein étroit et irrégulier, les richesses et la majesté imposante de l’architecture. […] Au reste, je ne m’amuserai pas à fouiller dans la politique des hommes qui nous gouvernent, ni à démêler les motifs qui les engageoient à ne point propager les victoires du plus grand et du plus heureux de leurs généraux.
Il ne me reste que le regret de ne pouvoir les contenter aussi complettement que je le voudrois. […] Il me reste à parler de la peinture et de la sculpture. […] Au reste, les chefs-d’oeuvre de l’architecture brillent encore dans les contrées les plus éloignées, et embellissent aujourd’hui les grandes Cités de 1’Europe.
Le second pas se porte vite à la troisième, et l’on reste un peu dans cette position sur la pointe des pieds, les jambes étendues ; puis on laisse glisser le pied qui est devant jusqu’à la quatrième position. […] Le danseur retombe sur celle des deux jambes qui est partie la première, et forme cette demi-pirouette avec l’autre jambe qui reste en l’air. […] Il ne reste ici qu’une observation à faire pour aider ses progrès, et pour employer utilement les moyens qu’elle a sous sa main, et que cependant elle laisse oisifs depuis qu’elle existe. […] Observer, réfléchir, lire, leur paraissent des distractions nuisibles aux mouvements du corps, où ils se livrent par préférence ; leurs bras, leurs positions croissent en agrément, et l’art reste sans progrès.
Le choix des couleurs ainsi que celui des étoffes annonce également la barbarie ; elles sont sympathiques ou antipathiques entre elles ; et on les emploie indifféremment : ou aime le bizare et les nuances fortement prononcées : Au reste, ces draperies nous rappellent les grands magasins de nos riches fripières, où les robes, les jupes et les traînes étoient étalées sans ordre ; mais au moins on avoit le plaisir de voir des étoffes riches et bien dessinées. […] Au reste, Madame, je ne suis pas tout-à-fait de l’avis de ces amateurs ; leur jugement me paroît trop sévère. […] Mais il faut, Madame, que ces deux arts majestueux et imposants soient favorisés par d’heureuses circonstances ; car ce sont elles qui dans tous les genres, déploient et mettent en évidence le génie des grands hommes ; sans ces circonstances, il reste concentré et il est perdu pour l’illustration des arts et pour l’honneur de la patrie. […] Au reste, chaque jour à sa folie ; chaque mois offre ses ridicules ; chaque année étale son délire, et chaque siècle enfin ne présente au sage et à l’écrivain qu’un amas monstrueux de vices et de vertus.
L’avant-scène, ou le Proscenium répondait à tout le reste.
Quant au reste de l’exécution et surtout de la mise en scène, j’ai trop peu à en dire — ou trop, si je m’y mets : cela sera pour une autre fois.
Il en est un autre dont il faut bien faire l’aveu : on a tant de fois mis mon ouvrage à contribution sans me nommer, on s est si souvent et si hardiment paré de mes dépouilles que j’ai senti qu’il ne me resteroit plus rien, si je ne prenois le parti de déposer et de consigner le peu qui me reste, afin que 1’opinion publique, je n’ose dire la postérité, puisse le reconnoître et le réclamer pour moi.
Il reste juste assez d’âme en ce monde changé pour en meubler les corps de cinq êtres humains ; et quelle âme, juste Dieu !
Fuller elle-même reste dans l’ombre.
Le reste est faiblesse. » Ceci dit, je me prends à songer à d’autres danses dans le silence, réalisées intentionnellement, mais avec des résultats frappants.
Cela reste acquis, bien qu’elle usât de sa puissance très réelle pour instaurer des conceptions déplorables et mesquines, qu’elle faussât la sensibilité de ce public. […] Elle n’en reste pas moins une chose à peu près inédite.
Ce seul mot aurait donné à Boileau l’idée d’un genre, et cette idée une fois aperçue, sa sagacité et le désir qu’il avait d’être juste, auraient fait le reste.
Tout à coup la Symphonie et la Danse changent de caractère : peu à peu les Quadrilles se dissipent : la Vérité reste encore triste, rebutée, abandonnée.