Il falloit chez les Romains le concours de deux personnes, pour composer une pièce de théatre : l’un inventoit la fable, dessinoit les caractères, faisoit des vers bien mesurés ; l’autre composoit la déclamation, c’est à dire, marquait les mouvemens de la prononciation, les infléxions, les repos etc.
Déjanire s’éveille ; elle est épouvantée ; son tremblement, la pâleur de son front caractérisent le trouble de ses sens ; effrayée par les songes les plus épouvantables, son action est celle d’une personne, qui doute encore quoiqu’éveillée si elle ne voit pas réellement les objets affreux qui viennent de glacer son cœur.
Je me suis dispensé d’entrer dans les détails du couronnement de Roxane ; Personne n’ignore que cette cérémonie auguste doit être pompeuse.
Pilatte Bonne personne.
Dans le comique noble, il séduisoit et il enchantoit ; dans le genre moins élevé, il amusoit et s’arrangeoit au théatre avec tant d’art, qu’il étoit souvent méconnu des personnes qui vivoient habituellement avec lui. […] Plusieurs personnes prétendent que les masques servent à deux usages : premiérement, à l’uniformité ; secondement, à cacher les tics ou les grimaces produites par les efforts d’un exercice pénible. […] La déclamation étoit souvent partagée entre deux personnes ; l’un faisoit les gestes tandis que l’autre déclamoit.
Dans le Comique noble il séduit & il enchante ; dans le genre moins élevé il amuse & divertit, & il s’arrange au Théatre avec tant d’Art, qu’il est souvent méconnu des personnes qui vivent habituellement avec lui. […] Plusieurs personnes prétendent que les masques servent à deux usages : premiérement à l’uniformité ; secondement à cacher les tics ou les grimaces produites par les efforts d’un exercice pénible. […] La déclamation étoit souvent partagée entre deux personnes, l’un faisoit les gestes, tandis que l’autre déclamoit.
Ne sommes-nous pas ressuscités par le soleil en personne, et fortifiés par la présence des corps solides ? […] SOCRATE Je jouis comme personne de cette magnifique liberté. […] … Les méprises, les apparences, les jeux de la dioptrique de l’esprit, approfondissent et animent la misérable masse du monde… L’idée fait entrer dans ce qui est, le levain de ce qui n’est pas… Mais enfin la vérité quelquefois se déclare, et détonne dans l’harmonieux système des fantasmagories et des erreurs… Tout menace aussitôt de périr, et Socrate en personne me vient demander un remède, pour ce cas désespéré de clairvoyance et d’ennui !
Chenecerf, ou quelque chose approchant, et qui serait certainement devenu l’un de nos compositeurs les plus populaires, si jamais personne avait pu prononcer son nom. […] Le public demandait des nouvelles des deux malheureuses et de leur sauveur… Quelques minutes se passèrent dans l’anxiété et le tumulte… Puis, mademoiselle Taglioni, qui ne parla que cette fois, — au théâtre, bien entendu, — s’avança sur le bord de la rampe, et, d’une voix émue, mais ferme : — Rassurez-vous, messieurs, dit-elle, il n’y a personne de blessé. […] Sa voix n’était pas moins légère que sa personne.
Personne n’a été redemandé après l’opéra.
Personne ne contestera, je crois, que les arts et les sciences n’ayent été longtems foibles et languissants.
En supposant que le corps de ballet présente quatre quadrilles de huit personnes chacun ; cela fournira quatre lignes transversales.
Il est encore des personnes qui commencent trop tard, et qui prennent la danse dans l’âge où l’on doit songer à la quitter. […] Cent personnes autour d’un chêne ou d’un pilier, prennent leurs temps dans le même instant, s’élévent avec la même justesse et retombent avec la même exactitude.
Il est encore des personnes qui commencent trop tard, & qui prennent la Danse dans l’âge où l’on doit songer à la quitter. […] cent personnes autour d’un chêne ou d’un pilier prennent leurs temps dans le même instant, s’élévent avec la même justesse & retombent avec la même exactitude.
Il importe donc beaucoup de commencer par se former un bon maintien, surtout pour les jeunes personnes, avant qu’elles ne contractent, par imitation, des habitudes vicieuses. […] Par cet exemple, on voit qu’un tour de valse est composé de deux pas chacun de trois tems, ce qui fait six pour les deux et pour un tour entier de valse exécuté durant deux mesures ; et que lorsque l’une ou l’autre des deux personnes qui valsent avance le pied droit pour commencer le premier pas ci-dessus démontré, celle qui lui fait face écarte le pied gauche, pour commencer en même tems l’autre pas et lui faire place pour avancer son pied, et tourner tous deux en même tems pour un demi-tour ; et qu’alors l’un répète le pas qu’a fait l’autre, en exécutant le second demi-tour pour le tour entier de valse. […] Pour bien valser, il faut bien détacher tous les tems des pas ; ne point tourner sur les pointes en même tems ; cette manière ne peut s’accorder pour tourner deux personnes ensemble, chaque tour de valse doit être fait entièrement, de manière qu’en le finissant, on doit toujours présenter la face vers le côté où l’on la présentait quand on a commencé, sans quoi l’on ne suivrait plus la ligne du valseur et l’on retomberait sur ceux qui viennent derrière ou au milieu du salon comme on le voit presque toujours. […] Pour chasser les huit, on exécutera ce même enchaînement que l’on nomme chassé-croisé, lorsqu’il ne faut l’exécuter qu’a quatre personnes. […] Par les règles que nous venons de démontrer, on voit que l’exécution de la contredanse n’exige point un grand nombre de pas ; mais elle permet de varier et d’y placer un nombre infini d’autres pas, lesquels varient encore par la composition des enchaînement, comme nous venons d’en donner un exemple pris sur le petit nombre de ceux que nous avons démontrés, lesquels offrent encore beaucoup de variétés : ces changements s’opèrent le plus souvent dans les traits figurés à deux par l’inconvénient que les autres présentent ; d’abord par les mouvemens des bras qu’il faut soigner, mais encore plus par les personnes qui ne sachant pas danser, ou qui n’ayant pas d’oreille, trouvent presque toujours trop long chaque trait de contredanse, qui est composé de quatre mesures.
Le Lecteur voit par ces différents traits combien les gestes sont expressifs, lorsqu’ils sont l’ouvrage réfléchi d’une personne intelligente, puisque, même quand ils ne signifient rien, ils présentent à l’esprit des idées complettes.
Les personnes ainsi construites ont d’ailleurs le pied long et plat, la cheville extérieure saillante, et le tendon d’Achille gros et rapproché de l’articulation.
Il payait de sa personne, il intervenait très activement dans l’énorme travail que nécessite la mise sur pied d’un opéra. […] Tout le cinquième acte était royal et digne de l’Opéra37. » Une autre féerie du même genre fut la Tentation, opéra-ballet en cinq actes, pour laquelle furent faits six cent dix costumes nouveaux et qui réunissait à un moment sept cents personnes sur la scène.
Les personnes ainsi construites ont d’ailleurs le pied long & plat, la cheville extérieure saillante, & le tendon d’achille gros & rapproché de l’articulation.
Ce brigandage se répandit presqu’universellement, souvent des personnes d’un très grand nom se mettoient à la tête de ces scélérats ; ils fuisoient des incursions dans diverses provinces du royaume, et les villages étoient le théatrede leurs vols, de leurs pillages, et bien souvent de leur cruauté. […] Personne n’ignore que Louis XIV. aimoit passionnément tout ce qui portoit un caractère de grandeur et de magnificence.
Le théâtre de l’Odéon fût construit pour la comédie Française et l’architecte avoit parfaitement bien combiné tout ce qui étoit nécessaire à ce genre de spectacle ; l’idée que l’on avoit conçue d’y transporter l’opéra n’étoit point admissible ; quelle différence entre le nombre d’artistes qui compose la comédie et celui qui est emploié au théâtre des arts ; à la comédie Française, la régie d’unité de lieu est scrupuleusement observée ; déslors point, ou peu de changemens de décorations ; à l’opéra, les sites varient à chaque instant, et lorsqu’il y a dans les pièces d’apparat, soixante personnes sur le théâtre Français, il y en a trois cens sur celui de l’opéra sans compter les inutiles. […] Un théâtre qui a journellement en activité 300 personnes, doit-être assez vaste pour qu’elles puissent y agir sans peine et sans confusion.
« Mme Hanako écrivait-il, est à la ville une petite personne, délicieusement curieuse et charmante, qui, en ses belles robes bleues ou vertes, brodées de fleurs multicolores, ressemble à une poupée précieuse ou à une idole joliment animée qui aurait un babil d’oiseau.
L’Olimpe, où le Parnasse sont du nombre de ces morceaux où le ballet forme et compose les trois quarts du tableau ; morceaux qui ne peuvent séduire et plaire, si le peintre et le maître de ballets ne sont d’accord sur les proportions, la distribution et les attitudes des personnes.
Un grand violon d’Italie arrive-t-il à Paris, tout le monde le court et personne ne l’entend ; cependant on crie au miracle.