/ 176
14. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1669 — 13 février : Le Ballet de Flore — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 16 février 1669 »

[…] J’avais pensé, dans cette Épître, Tracer un simple et beau Chapitre Du BALLET de notre HÉROS ; Mais, en dussé-je avoir à dos Les Lecteurs de mes Écritures, Je n’ai pas bien pris mes mesures, Et, mon Papier se trouvant plein, Ce sera pour le Jour prochain.

15. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXII, gab » pp. 250-

Lorsque je la considère, je pense comme elle, et je me demande s’il existe une façon de comprendre que nous ne possédons pas nous, saxons. […] C’est une drôle de fille qui semble ne penser à rien d’autre qu’à son travail. […] Ceci ne parut pas la surprendre, elle se tut, réfléchit un moment et répondit : — Il faut que je pense à cela, mais il me semble que la vibration de la vue est un sens plus haut, plus imprécis, plus changeant que celui des sons, les sons ont plus de fixité et ils sont limités. […] Toute une floraison de rêve s’étire et pense. […] L’inanimé s’anime et pense sous son désir de magicienne et la « Pantomime du rêve » évolue.

16. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1666 — 3 janvier : Les Amours de Jupiter et de Sémélé — Lettres en vers à Madame la Duchesse de Nemours de La Gravette de Mayolas — La Gravette de Mayolas, lettre du 17 janvier 1666 »

La Gravette de Mayolas, lettre du 17 janvier 1666 Le commencement et le cours Et la fin des tendres Amours De Jupiter et de Sémelle Font d’une manière si belle Partout chanter et publier Le savoir de Monsieur BOYER Qu’il est bien juste que je die Que cette Tragicomédie Est pleine d’Actes surprenants, De Vers et de pensers charmants.

17. (1921) Danse et musique « Danse et musique, par André Suarès — III » p. 135

Les pauvres multitudes sont ravies de ne point penser, et de n’avoir même pas à faire le moindre effort d’imagination.

18. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1666 — 2 décembre : Le Ballet des Muses — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 23 janvier 1667 »

Dites pour eux vos Patenôtres, Et pensez, ô pauvres Mondains, Que vous serez des Baladins, Tôt ou tard, de Madame Parque Et que vous passerez la Barque.

19. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1668 — 18 juillet : Le Grand Divertissement royal ou les Fêtes de Versailles — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 7 juillet 1668 »

C’est à la COUR, et bonne et sage, Sans que j’en dise davantage, À délibérer s’il est bon Que j’y sois où présent ou non ; C’est un Point, comme je le pense, D’une assez grande conséquence ; Mais, toutefois, il n’en sera, Non, non, que ce qu’il lui plaira.

20. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1669 — 5 ou 6 mars : Mascarade — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 9 mars 1669 »

Je pense que je le puis dire, Sans qu’on ose me contredire, Et qu’ainsi l’on n’ignore point Qu’il n’ait tout pu sur un tel point.

21. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1670 — 6 septembre : Le Gentilhomme de Beauce — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du 13 septembre 1670 »

À ce Théâtre si riant, Dressé, je pense, à l’Orient, On se rendait, par une Allée, D'un bout à l’autre, bien sablée, Que trente Arcades partageaient, Et trente Lustres éclairaient, Répandant, tous, une Lumière Qui plaisait plus à la Visière, Que la Lumière que produit L'Astre du jour, ou de la Nuit : Tout cela, pour conclure en somme, Disposé par un galant Homme,133 Et, comme par Enchantement, En deux, ou trois jours seulement.

22. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VI, lumière et danse » pp. 60-71

On ne nous l’enseigne pas et nous n’y pensons pas. […] Il est terrifiant de penser à ce qu’il faut de force et d’agilité, pour mener tout cela à bien. […] Maintenant ces causes sont oubliées et on ne pense plus qu’il faille une raison pour danser. […] C’est là ce que je voulais dire, et je m’excuse de l’avoir dit aussi longuement, mais je pense que cela était nécessaire.

23. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1668 — 18 janvier : Le Carnaval ou La Mascarade royale du Carnaval — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 21 janvier 1668 »

Si vous désirez les savoir, Vous pourrez aisément les voir Dans le Cahier ou petit Livre Qui se vend, je pense, une livre Chez l’Imprimeur du Roi, BALLARD.

24. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — IV, comment je vins a paris » pp. 40-

Moi, je ne voulais penser qu’à ce qui m’attendait de bon dans l’avenir et oublier tous les ennuis passés. […] Je pensais à Paris plus que jamais. […] Traduction mot à mot : « Club des gens qui ne pensent pas », mais, en anglais, le sens est plutôt celui-ci : « Club des “fêtards” qui agissent sans pensée ni réflexion. »

25. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — V, mes débuts aux folies-bergère » pp. 50-

Et je pensais, sans modestie, que j’allais conquérir ce grand Paris tant espéré, tant souhaité, tant désiré. […] Et comme vous voyez qu’elle n’a pas grand succès, je pense que vous n’en aurez pas beaucoup plus. […] Je pensais certes qu’au point de vue de la réclame c’était une excellente idée, mais je ne sus que longtemps après, que mon engagement définitif avait dépendu de la séance que je donnai là.

26. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVIII, comment j’ai découvert hanako » pp. 204-

Aussi peut-on imaginer avec quelle joie j’entrai en relations avec Sada Yacco et penser que je n’hésitai point à prendre la responsabilité financière de ses représentations quand elle projeta de venir en Europe avec toute sa suite. […] Je me décidai donc bravement à supporter les pertes que j’avais subies, et pensais à toute autre chose lorsque la fortune sembla me sourire à nouveau. […] J’allais également en Danemark et pensais m’occuper des affaires des Japonais, en même temps que des miennes : Lorsqu’ils arrivèrent à Copenhague je vis la troupe entière pour là première fois.

27. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XV, quelques souverains » pp. 160-177

J’éprouvai un réel chagrin de ce voyage manqué, puis bientôt je n’y pensai plus. […] Je pense que ce serait trop exiger de Son Excellence que lui demander d’oublier ma faute. […] Je ne pensai donc plus à la Reine. […] « La Reine a envoyé quelqu’un à ma matinée », pensai-je, « elle veut savoir si mes danses valent vraiment la peine d’être vues. […] Que devais-je penser ?

28. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXI, choses d’amérique » pp. 232-249

… Et c’est pire encore que je ne pensais. […] Les renseignements qu’il nous fournit, nous donnèrent à penser que ce devait être la fameuse Baxter street, la rue des revendeurs juifs. […] Pensez à ce que dut croire cet Anglais ! […] Chaque Américain pense, sans toutefois s’absorber dans des réflexions profondes à ce sujet, que tout le monde, dans quelque partie de l’univers qu’il soit né, aurait préféré venir au monde en Amérique. […] Et je me demande parfois ce que doivent penser mes amies de quelques heures d’une femme qui a osé accepter — bien malgré elle !

29. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Septième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes. » pp. 446-448

Je pense que je ne lui ai pas déplu ; car, au bout de quelques instants, il m’a paru avoir surmonté le premier malaise et ne plus se forcer pour m’encourager. […] Je ne pense pas qu’il m’ouvre jamais les profondeurs de son cœur meurtri, car il me paraît esclave d’un savoir-vivre à toute épreuve, et la crainte d’attrister les autres semble dominer chez lui tout besoin d’épanchement.

30. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 7 mars. Spectacle de danse de Mlle Brociner. »

Cette jeune fille, et c’est là l’essentiel, pense par images plastiques et elle est outillée pour les réaliser.

31. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 13 février. Danses de Mlle Ellen Sinding et M. Iril Gadescow. »

Ce théâtre n’a pas de troupe de chant et de danse régulière, mais j’y ai entendu avant la guerre interpréter très heureusement une œuvre de Puccini ; je pense aussi à la Pavane de Grieg, fort bien dansée dans le « Darnley » de Bjornson.

32. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre III. » pp. 21-26

D’après cette description, on ne peut douter de l’antiquité des sciences, et des arts ; et il est naturel de penser qu’à peine sortis de leur enfance, ils furent dispersés sur la terre, et qu’ils abandonnèrent les lieux arides de leur naissance, pour chercher une nouvelle patrie ; qu’enfin ils choisirent l’Egypte de préférence, parce que ce pays jouissoit de la plus grande renommée. […] Les Grecs ne bornoient point leurs récompenses au moment passager d’un triomphe ; ils y ajoutoient des pensions considérables, et préparoient aux arts et aux sciences des retraites agréables ; tels étoient, Monsieur, les degrés que les Athéniens élevoient aux artistes, pour les faire monter sans peine et sans inquietude au point de la perfection.

33. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 16 octobre. Moa Mandu »

Mlle Mandu utilise parfois le costume avec une intelligence qui fait penser aux Sakharoffs.

34. (1921) L’âme et la danse pp. 99-128

Qu’en penses-tu, fils d’Acumène ? ÉRYXIMAQUE Je pense que je pense comme toi. […] SOCRATE Homme admirable, qui par les songes connais les dents, penses-tu que les philosophes aient les leurs toutes gâtées ? […] PHÈDRE Que penses-tu, Socrate ? […] Il est étrange de penser que ce qui est le Tout ne puisse point se suffire !

35. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre V. Objection : On n’a pas été tenté dans les Danses. » pp. 177-178

Que de fautes, surtout intérieures, que bien des gens commettent sans presque y penser en les commettant ou après les avoir commises !

36. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 20 janvier. Danses de jadis et danses d’aujourd’hui. »

Van Duren et les trois demoiselles Guy vinrent nous dire sur ce qu’ils pensent de la danse antique, la vérité toute nue.

/ 176