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25. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre X. Vues des Philosophes : objet des Législateurs relativement à la Danse. »

Ces hommes supérieurs à l’espèce ordinaire, examinent, comparent, approfondissent.

26. (1797) Essai ou principes élémentaires de l'art de la danse, utiles aux personnes destinées à l'éducation de la jeunesse « Pas sautés et usités dans les contredanses françaises, ou pots pourris, et utiles à d’autres danses »

Chaque pas complet s’exécute par quatre pas incomplets, dans l’intervalle de deux mesures 6/8, qui est la mesure ordinaire des pots pourris.

27. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre IV. Des Ballets poétiques »

Henri III même alla chez Baïf ; mais les Courtisans, le Roi, les mignons ne prirent pas plus d’intérêt à cette nouveauté qu’on en prend pour l’ordinaire aux curiosités de la Foire.

28. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la poétique du ballet et de l’opéra »

C’est proprement le secret de l’art, et l’écueil ordinaire de presque tous les auteurs qui ont tenté de se montrer sur le théâtre de l’opéra. Un poème lyrique paraît fort peu de chose à la première inspection : une tragédie de ce genre n’est composée que de 600 ou 700 vers ; un ballet n’en a pour l’ordinaire que 500. […] La danse naissait à peine de son temps, et il avait pressenti qu’elle serait un des principaux agréments du genre qu’il avait créé : mais comme elle était encore à son enfance, et que le chant avait fait de plus grands progrès ; que Lully se contentait de former ses divertissements de deux airs de violons, de trois tout au plus, quelquefois même d’un seul ; qu’il fallait cependant remplir le temps ordinaire de la représentation, Quinault coupait ses poèmes de façon que la déclamation suffît presque seule à la durée de son spectacle : trois quarts d’heure à peu près étaient occupés par les divertissements, le reste devait être rempli par la scène. […] Le dernier divertissement, qui pour l’ordinaire termine l’opéra, paraît ne pas devoir être assujetti à cette règle aussi scrupuleusement que tous les autres ; ce n’est qu’une fête, un mariage, un couronnement, etc. qui ne doit avoir que la joie publique pour objet.

29. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse et le ballet »

Il y en a eu quelques-uns de pur caprice, comme le ballet des postures, et celui de Bicêtre ; quelques autres n’ont été que des expressions naïves de certains événements communs, ou de certaines choses ordinaires. […] Leur division ordinaire était en cinq actes, et chaque acte était divisé en 3, 6, 9, et quelquefois 12 entrées. […] Au moment de la charge, lorsque leur cavalerie s’ébranla, les Crotoniates firent sonner tous ces airs différents, et dès-lors les chevaux Sybarites, au lieu de suivre les mouvements que voulaient leur donner les cavaliers qui les montaient, se mirent à danser leurs entrées de ballet ordinaires, et les Crotoniates les taillèrent en pièces. […] Il sert pour l’ordinaire d’intermèdes aux actes de la tragédie ; en cela il rend assez l’idée des intermèdes des Anciens. […] Ils étaient composés pour l’ordinaire de quatre entrées, d’un récit, et d’une entrée générale ; c’était le grand ballet en raccourci : Idée des spectacles anciens et nouveaux de l’abbé de Pure, imprimé à Paris en 1667.

30. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre III. Objections tirées des Docteurs de l’Eglise. » pp. 167-174

C’est, par exemple, dit-il, de penser, lorsqu’on étoit à prendre ce plaisir de la danse, que plusieurs réprouvés brûloient dans l’enfer pour les péchés commis à la danse et à cause des danses ; que plusieurs religieux et personnes de piété étoient à la même heure devant Dieu, chantant ses louanges, et contemplant ses divines perfections ; et que leur temps a été par là bien mieux employé que celui qu’on a mis à danser ; qu’on a fait pitié à la sainte Vierge, aux anges et aux saints, lorsqu’ils ont vu que le cœur s’arrêtoit à ce plaisir si ridicule ; qu’enfin à mesure qu’on y a donné plus de temps, on s’est aussi plus approché de la mort qui mettra fin à tous ces plaisirs. » Je demande maintenant s’il est bien facile et bien ordinaire de s’appliquer, au retour de la danse, à toutes ces considérations, que saint François de Sales croit néanmoins nécessaires pour empêcher les funestes impressions du plaisir qu’on y a cherché et goûté ? […] Il dit « qu’il faut juger des choses moins par ce qu’elles sont selon quelques idées spéculatives, que parce qu’elles sont dans l’usage ordinaire ».

31. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « III. Éducation. » pp. 24-35

Ce pied est, d’ordinaire, correctement chaussé, et la jambe bâtée d’une façon irréprochable. […] » *** … Vous plaît-il d’avoir un léger crayon d’une répétition ordinaire sur la scène de l’Opéra ?

32. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre V. Honneurs et Privilèges accordés à la Danse »

En les mettant sous sa Juridiction immédiate, en interdisant aux Préteurs celle qu’ils avaient naturellement sur eux, ainsi que sur le reste du Peuple, il les mit au-dessus des Citoyens ordinaires, et se conserva d’ailleurs par là des moyens faciles de porter l’art à la plus grande perfection et de le faire servir à ses vues.

33. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 12 février. Pylade chez Roscius. »

Les mouvements de danse de Tsérételli-Marasquin ont une justesse, une désinvolture et surtout une ampleur, un parcours qui nous reposent de la paralysie partielle des comédiens ordinaires !

34. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXV. Des contre-tems du Menuet, & la maniere de les faire. » pp. 104-109

Les contre-tems se font à la place d’un pas de Menuet ; mais depuis quelque tems on ne les pratique guere dans le Menuet ordinaire : depuis que les Passe-pieds & les Menuets figurez sont venus à la mode, il est vrai que ces danses ont beaucoup d’agrément, par la varieté de leurs figures, & les differens pas dont elles sont remplies, & comme les contre-tems en font en partie la construction, je vais décrire la maniere de les faire selon les regles de l’Art.

35. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXIX. Des Coupez de differentes manieres. » pp. 133-138

Le Coupé ordinaire est composé de deux pas ; sçavoir, un demi-coupé, & un pas glissé : comme je m’aperçois que le terme de glisser pourroit n’être pas connu de tout ceux qui apprennent à danser ; sur tout cette jeunesse à qui trés-souvent la trop grande vivacité leur fait oublier ce que leur Maître leur enseigne ; c’est à cette occasion que je fais la remarque suivante : Le pas glissé est de passer le pied doucement devant soi en touchant le parquet ou plancher très-legerement ; ce qui doit s’entendre que ce pas est plus lent que si l’on portoit le pied sans qu’il touchât à terre, ainsi se glisser signifie un pas trés-lent, ce qui fait en partie la perfection du coupé : il doit être plié à propos, élevé en cadence & soûtenu gracieusement.

36. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre III. Témoignages des SS. Pères et Docteurs de l’Eglise contre les Danses. » pp. 23-43

Ne s’y livrent-elles pas pour l’ordinaire à des ris immodérés ? […] Si ces jeunes personnes n’ont pas formellement dessein d’exciter la passion des jeunes gens pour elles, ne doivent-elles pas du moins craindre que cela n’arrive, puisque rien n’est plus facile et plus ordinaire ? […]  » Et comment le concile montre-t-il que les danses sont pour l’ordinaire une source de beaucoup et de très-grands péchés ? […] Il est vrai qu’il s’agit dans le canon des danses faites devant l’église, ou un jour de fête ; mais nous avons vu avec quelle force saint Charles a parlé contre les danses en général, et quelle effroyable peinture il a faite des funestes suites qu’elles entraînent pour l’ordinaire après elles.

37. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse moderne »

C’est pour l’ordinaire aux chansons que l’on danse les branles. […] Rameau, représenté en 1745, fut si goûtée, qu’on n’a guère fait depuis de ballet sans contredanse ; c’est par-là qu’on termine pour l’ordinaire le dernier divertissement, afin de renvoyer le spectateur sur un morceau de gaieté. […] Les excellents danseurs se bornent pour l’ordinaire à six, et le passent rarement à huit.

38. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XI. Des Révérences de differentes façons. » pp. 29-34

Premiere attitude de la Reverence en avant veue de Face Je commencerai par celle en avant : le corps droit, glissez le pied devant vous, soit le droit ou le gauche, (mais je dis le pied droit pour m’assujettir à mes Figures démonstratives qui en parlent,) pour le passer à la proportion ordinaire qui est la quatriéme Position, telle qu’elle est representée par ces deux Figures qui expriment dans leurs attitudes la droiture du corps, desquelles le pied est passé devant, afin de vous faire remarquer que le corps ne se doit incliner ou plier qu’après que vous aurez commencé de passer le pied, parce que le corps suit la jambe, & qu’elle se doit faire de suite, ce qui se voit par les deux autres Figures qui sont pliées.

39. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre VI. Objection : Il faut se récréer quelquefois. » pp. 179-187

Une cinquième objection, c’est qu’on a quelquefois besoin de délassement après le travail, pour le reprendre ensuite avec une nouvelle ardeur, et en mieux soutenir les fatigues ; et la danse est un délassement : si on l’interdit aux gens de travail, et particulièrement aux gens de la campagne les jours de dimanches et de fêtes, où, interrompant leurs travaux ordinaires, ils n’ont rien à faire, l’oisiveté dans laquelle ils seront, pourra les porter à quelque mal plus grand que celui de danser qu’on veut empêcher. […] D’abord, s’ils ont de la piété, (et tous en doivent avoir) ils seront ravis que l’interruption de leurs travaux ordinaires leur donne le loisir, non-seulement d’assister (non par routine, mais avec religion et recueillement) à la sainte messe et aux offices publics, mais encore de faire en particulier des prières et des lectures par lesquelles ils se dédommagent de celles qu’ils ne peuvent faire, comme ils le souhaiteroient, les jours de travail, et qui les rappellent de la dissipation où les affaires inévitables de leur état les ont jetés pendant la semaine, comme malgré eux.

40. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la musique moderne »

Les Magiciens, les Tyrans, les Amants haïs sont pour l’ordinaire des basses-tailles ; les femmes semblent avoir décidé, on ne sait pourquoi, que la haute-contre doit être l’amant favorisé, elles disent que c’est la voix du cœur ; des sons mâles et forts alarment sans doute leur délicatesse. […] Rousseau, il y a bien des canevas dans nos opéras qui, pour l’ordinaire, n’ont ni sens ni esprit, et où la prosodie Française se trouve ridiculement estropiée. […] L’usage établi en France d’un commerce libre entre les femmes et les hommes, cette galanterie aisée qui règne dans les sociétés, le mélange ordinaire des deux sexes dans tous les repas, le caractère même d’esprit des Français, ont dû porter rapidement chez eux ce genre à sa perfection. […] Ces sentiments qui remuent et agitent l’âme d’une manière vive, durent nécessairement se peindre dans le chant avec plus de vivacité que les sensations ordinaires ; de-là cette différence que l’on trouve entre le chant du langage commun, et le chant musical. […] Anne Daveau, dit Philidor, ordinaire de la musique du Roi, en donna l’idée en 1725.

41. (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « [Seconde partie] »

Incapables d’ordinaire de plier, et de conserver l’à plomb, ils dansent presque toujours sur des airs d’un mouvement vif et rapide. […] Si cette espèce de danse est mise en action par un compositeur éclairé, avec adresse et dans les règles : si la pantomime y est jointe avec art, avec expression, si la passion de l’amour, qui d’ordinaire en fait le fond, y est traitée avec feu, avec délicatesse, elle peut exciter dans les cœurs, surtout dans ceux des Jeunes personnes quelque émotion légère et momentanée, telle qu’on l’éprouve à la représentation d’une Scène d’Opéra et d’un Dénouement heureux de quelque Comédie, ou à la lecture de quelque Roman.

42. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre IX. De la Musiqué Elémentaire attribuée aux Esprits Aëriens & aux Oracles de l’Antiquité. » pp. 195-211

Lucrece dit encore que ces sortes d’Esprits font leur retraite au milieu des montagnes & des forêts, entourez de rochers & dans les plus sombres solitudes, & que ces lieux sont les sujets ordinaires des fables que font les habitans d’alentour, qui disent que c’est la demeure sacrée des Satyres, des Nymphes, & des Faunes ; ils assurent que la plupart du tems le silence de la nuit est troublé par le bruit de leurs jeux, & qu’ils entendent les cordes mélodieuses des instrumens, aussi-bien que les sons des flutes dont les accords sont très-harmonieux. […] Charlemagne qui étoit sçavant dans les Lettres, traita cela de chimere, & ordonna de continuer les travaux le lendemain : mais quand les ouvriers voulurent ouvrir la terre, il se forma un orage si prodigieux, accompagné d’éclairs, de tonnerre, de vents, de grosse grêle, & de pluie, que les ouvriers furent contraints de se retirer dans leurs cabannes toute la journée ; cet orage fut si violent, qu’il renversa tous les travaux ; l’Empereur attribua encore cet événement aux effets ordinaires de la nature, & ordonna de les recommencer le lendemain, quoiqu’on entendît encore les mêmes voix de ces esprits souterrains pendant toute la nuit, bien que le tems fût fort serein : mais aussitôt que les travailleurs voulurent se mettre à l’ouvrage, l’orage recommença comme le jour précédent, ce qui obligea les Entrepreneurs de venir faire leur remontrance à l’Empereur, & lui faire entendre que cette entreprise étoit apparemment désagréable à Dieu qui avoit réglé l’ordre de la nature dans le tems de sa création.

43. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre I. Des Fêtes dont la Danse a été le fond à la Cour de France, depuis l’année 1610 jusqu’en l’année 1643 »

Alors Pallas, Déesse de la Prudence, paraît avec sa suite ordinaire. […] Mercure, Apollon, Bacchus et Momus accompagnés de leur cortège ordinaire dansent les premières Entrées.

44. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Des moyens de conserver le talent de la danse. » pp. 133-137

Une autre observation qui paraîtra peut-être puérile, c’est d’éviter de danser dans des endroits trop petits, qui nuisent au développement des membres et à leur extension, ou au moins leur ôtent cette aisance sans laquelle le danseur n’a plus de grâce ; de danser au nombre de plus de huit personnes, ce qui est le nombre ordinaire pour former les quadrilles ou contredanses.

45. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XVIII. De la maniere de faire les Reverences avant de danser. » pp. 60-66

Mais en vous relevant le corps se pose sur le pied gauche ; & vous quittez la main de la Demoiselle : en glissant le pied droit devant en le croisant un peu plus que la cinquiéme position ; mais en faisant ce pas le corps se porte differemment des autres pas ordinaires, parce qu’il se tourne du côté gauche, & c’est le même bras & le même pied qui se passe devant dans le même tems, & lorsque vous glissez le pied droit le genoüil gauche se plie, qui renvoye par son mouvement le corps sur le pied droit, & l’on tourne un demi tour dessus en se tournant du côté droit, ce qui vous met en présence de la Demoiselle, & de suite l’on porte le pied gauche à côté à la deuxiéme position, & vous regardez la Demoiselle pour lui adresser votre reverence, puis se plier la ceinture & s’incliner la tête, de même qu’à la premiere : & en se relevant tirer le pied droit derriere, & lorsque c’est le menuet que vous devez danser, il faut en vous relevant laisser le corps sur le pied gauche, afin de partir du pied droit pour votre pas de menuet ; mais si c’est une autre danse, en finissant de tirer le pied droit derriere, on doit y laisser poser le corps dessus afin de glisser du même tems le gauche devant, en remontant à la place que l’on a fait sa premiere reverence, & on tourne un demi tour à la gauche, ensuite on fait un autre pas du pied droit en se retournant du côté droit, ce qui vous remet en présence de la compagnie ; & là attendre que l’air de votre danse commence pour commencer votre danse.

46. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1669 — 13 février : Le Ballet de Flore — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 23 février 1669 »

Robinet, lettre du 23 février 1669 J’eus, l’autre jour, mauvaise grâce D’avoir promis dans ma Préface Des merveilles sur le Couplet Du grand et florissant Ballet, Et je fis, touchant cette Corde, Ainsi que font, dans leur Exorde, La plupart de nos Orateurs, Qui promettent aux Auditeurs Plus qu’ils ne tiennent d’ordinaire.

47. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1671 — 3 novembre : Les Amours de Diane et d’Endimion — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du 14 novembre 1671 »

Ordinaire 162.

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