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106. (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « [Première partie] »

14On sent bien d’abord que les trois unités de lieu, de temps, d’action leur sont presque autant nécessaires qu’aux Comédies et aux Tragédies ; mais sans entrer ici dans des discussions qui nous mèneraient trop loin, je crois que quant à la première unité, on peut mettre à profit cette étendue qui lui a été donnée par des Poètes illustres, soit pour enrichir la décoration du Spectacle, soit pour éviter les inconvénients indispensables qui résultent presque infailliblement d’une restriction trop scrupuleuse.

107. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Avant-propos »

Je déclare donc, avant d’entrer en matière, que je ne crois point la Danse la plus excellente chose qu’on puisse faire, et que je suis persuadé qu’il y a dans le monde des objets d’une plus grande importance que ne le sont même les beaux-arts.

108. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] «  Traité du geste, Contenant la maniere de représenter les Pièces de Théatre, à l’aîde des bras & des jambes, pour la commodité des Acteurs nazillans, begayans, gasconnans ; &c. &c. & offrant, en outre, une excellente Méthode aux gens mariés, pour se quereller dans leur ménage, sans faire de bruit. » pp. 49-60

Je ne puis répondre à cette dernière difficulté, sans entrer dans un noble enthousiasme.

109. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IX. le voyag e en amérique  » pp. 320-364

Quand elle entra dans la salle des délibérations, les députés se levèrent et chacun sollicita l’honneur de lui être présenté. […] Fanny fit entrer les malheureux exécutants à l’hôtel. […] Avant d’entrer au spectacle, elles exhibaient ainsi leur toilette qui, au dire du marchand, venait directement de Paris.

110. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVII, quelques philosophes » pp. 188-

Personne ne nous a jamais dit d’entrer.

111. (1841) Physiologie de la lorette pp. -127

je te demande la permission de renoncer à l’instant même à ta formule pour entrer prosaïquement dans l’exposé des difficultés de ma position. […] Tu ne les voleras pas… Monsieur Léon, faut la faire entrer à l’Opéra. […] J’étais occupée, monsieur, dit-elle ; quand vous êtes entré, je repassais vos lettres. […] Une fois entré, il ne sortira plus.

112. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre X. le coucher de l’astre  » pp. 365-413

Fanny Elssler risquait une grosse partie, lorsque en janvier 1844 elle entra dans cette fournaise. […] Elle entrait, en faisant une pirouette, dans le bureau où se tenaient le chef et le haut personnel de la maison. […] A ce moment le valet de chambre entrait avec la mine compassée d’un fonctionnaire pour ramener à la maison Son Altesse et Son Excellence, et restait inflexible même lorsque toute la société lui demandait d’accorder un petit quart d’heure de grâce au vieillard.

113. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XX et dernière. » pp. 213-241

Avant d’entrer en matière, je dois m’exprimer franchement, et aller au devant d’un reproche qu’on seroit autorisé à me faire, si je ne m’exprimois pas. […] L’Amour, pour se venger du mal que Philis vient de lui faire et pour servir en même tems Daphnis, tire malicieusement une flèche de son carquois ; Philis qui commence à devenir curieuse, qui veut tout apprendre et tout savoir, se saisit de la fléche ; elle en examine attentivement la forme, et en essayant indiscrètement si lele est aiguë, l’enfant malin qui la guette lui pousse le bras et la fait entrer dans le bout du doigt.

114. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « IV. Le mastic et le chausson » pp. 36-53

La fillette était seule… Une fenêtre était ouverte… Quelques instants plus tard, les camarades entraient..

115. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XV, quelques souverains » pp. 160-177

Je me hâtai de descendre et deux minutes après, j’entrais en scène.

116. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre XII. Ceux qui ont quelque autorité doivent, autant qu’ils le peuvent, s’opposer aux Danses, et empêcher d’y aller ceux et celles qui dépendent d’eux. » pp. 132-147

Mais il suffit pour cela d’apprendre à de jeunes personnes à ne point s’abandonner à une molle nonchalance qui gâte et corrompt toute l’attitude du corps, à se tenir droites, à marcher d’un pas uni et ferme, à entrer décemment dans une chambre ou dans une compagnie, à se présenter de bonne grâce, à faire une révérence à propos ; en un mot, à garder toutes les bienséances qui font partie de la science du monde, et auxquelles on ne peut pas manquer sans se rendre méprisable.

117. (1623) Apologie de la danse et la parfaite méthode de l’enseigner tant aux cavaliers qu’aux dames [graphies originales] « Apologie de la danse. » pp. 11-24

Mais ie ne veux pas entrer si auant en vne matiere esloignee de mon gibier & de mon dessein, ie diray toutesfois en passant, que ceux qui en font profession employeroient plus heureusement leur plume & leur loisir à decider tant de controuerses qui tyrannisent les consciences, & dont les doutes causent vne indubitable perdition à vne infinité d’ames malheureusement forcees d’en aller demander la solution à Radamanthe, leur peine en cela seroit autant loüable, comme en ceci les iugemens biens sains la trouuent inutile.

118. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Cinquième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes, à Lyon. » pp. 92-100

En parlant ainsi, le vieillard ne me permit pas de m’occuper de mon conducteur, que j’avais devancé et qui entrait après moi dans la cour.

119. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « X, les étoiles d’aujourd’hui. » pp. 204-

Madame Mérante s’y était attachée et lui avait fait réaliser des progrès étonnants lorsque, passant coryphée, elle dut entrer, de par les règlements, dans la classe de madame Dominique.

120. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la poétique du ballet et de l’opéra »

) air de violon sur lequel les divertissements d’un acte d’opéra entrent sur le théâtre.

121. (1845) Notice sur Ondine pp. 3-22

Au moment où elle entrait, le paquet lui sembla très-lourd, et de plus en plus lourd à mesure qu’elle avançait.

122. (1845) Notice sur La Sylphide pp. 3-23

. — Qui vient d’entrer ?

123. (1921) Théophile Gautier et le ballet romantique pp. 149-162

Gautier fit le programme de Giselle ; Carlotta entrait dans la gloire.

124. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre V. » pp. 37-55

On ne peut se refuser à regarder l’Abbé Perrin comme un homme qui eut assez de génie pour entrer dans les vües de Mazarin, en composant le premier opéra en langue Française.

125. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Graces. Ballet anacréontique. » pp. 75-97

L’Amour, pour se venger du mal qu’elle vient de lui faire et pour servir en même temps Daphnis, tire malicieusement une fléche de son carquois : Philis qui commence à devenir curieuse, veut tout apprendre se saisît de la fléche ; elle en examine la forme et voulant indiscrètement savoir si elle est aigue, l’enfant malin, qui la guette, lui pousse le bras et la lui fait entrer dans le bout du doigt.

126. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre V. De l’usage de la Danse grave & sérieuse, convenable aux Bals de cérémonie. » pp. 112-145

Enfin n’en voulant point démordre, & le Cavalier ne sçachant plus que lui répondre, entra dans le centre du bal ; & laissant tomber son manteau, il fit voir à la mariée un corps de Satyre au naturel : ce qui scandalisa toute l’assemblée ; les Dames eurent recours à leurs éventails, les hommes coururent à leurs épées, & criérent qu’on fermât les portes ; mais ces jeunes Seigneurs se doutant bien de ce qu’il en pourroit arriver, avoient eu la précaution d’ordonner à leurs valets de s’en emparer : ils mirent tous l’épée à la main, aussi-bien que leurs Maîtres ; desorte qu’ils se firent jour pour sortir, sans coup férir.

127. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre VI. Témoignage d’Auteurs et de Ministres protestans contre les Danses. » pp. 72-93

On ne trouve cependant que trop de prêtres et même de confesseurs qui, étant interrogés sur ce qu’il faut penser des danses, répondent qu’elles sont permises, pourvu qu’on ne s’y porte pas à de certains excès grossiers, dont un peu d’éducation et de soin de sa réputation (où la Religion peut n’entrer pour rien) suffit pour se garantir.

128. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Sixième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes, à Lyon. » pp. 433-445

Elle entra, portant sur le bras son manteau de fourrure et parut surprise de me voir ; elle avait cru sans doute que tous les gens du château étaient repartis, mais elle me rendit tranquillement mon salut et s’approcha du feu.

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