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84. (1852) Tableau de Paris. Chapitre XII « [Chapitre XII. Extrait] » pp. 104-108

Le foyer de la danse est son antre préféré ; là le lion secoue fièrement sa crinière, aiguise ses griffes, se met en arrêt, et attend sa proie.

85. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « V. Pastels après décès. » pp. 54-87

Chaque soir, le public attendait ce passage avec la plus vive impatience. […] La danseuse et le danseur se réconcilièrent, le verre en main, pendant que le public attendait l’exécution de ses volontés.

86. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre V. Établissement de l’Opéra Français »

Il est certain que le dessein de Quinault est un effort de génie, qu’on peut mettre à côté de tout ce qui a été imaginé de plus ingénieux pendant le cours successif des progrès des beaux Arts, mais il n’est pas moins certain que le plaisir, l’émotion, l’amusement qui en résultent sont très inférieurs aux charmes qu’on devrait et qu’on peut en attendre.

87. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Avant-propos »

Mais pour qu’elle produise les avantages que j’ose en attendre, il est nécessaire qu’on veuille bien se tenir en garde contre cette sorte d’ascendant que prennent sur nous les choses déjà faites avec quelque succès dans les Arts.

88. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XI. » pp. 145-156

Ils sont nerveux, vifs et brillants dans les choses qui tiennent plus de la force que de l’adresse ; nerveux et légers, attendu la direction de leurs faiseaux musculeux, et vû la consistance et la résistance de leurs ligamens articulaires ; vifs, parce qu’ils croisent plus du bas que du haut, et qu’ayant par cette raison peu de chemin à faire, pour battre les tems, ils les passent avec plus de vitesse ; brillants, parce que le jour perce entre les parties qui se croisent, et se décroisent.

89. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIX. » pp. 201-212

Il m’entretient de vos bontés et m’assure que vous avez été content de ma première lettre sur Garrick et que vous attendez la seconde pour me répondre.

90. (1845) Notice sur Le Diable boiteux pp. 3-31

— Appelée le soir même à exécuter un pas de deux dans un divertissement nouveau, elle se met en devoir de le répéter devant un cercle de spectateurs privilégiés dont l’accueil lui donnera la mesure du succès qui l’attend devant le public. […] Pour le bouquet de la fête, on prie Florinde de danser. — Elle s’avance en basquine de satin rose garnie de larges volants de dentelle noire ; sa jupe, plombée par le bord, colle exactement sur ses hanches ; sa taille de guêpe se cambre audacieusement et fait scintiller la baguette de diamants qui orne son corsage ; sa jambe, polie comme le marbre, luit à travers le frêle réseau de son bas de soie ; et son petit pied, en arrêt, n’attend pour partir que le signal de la musique.

91. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVII, quelques philosophes » pp. 188-

Je m’attendais à des remerciements passionnés et à des dithyrambes.

92. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XI. » pp. 290-314

Ils sont nerveux, vifs & brillants dans les choses qui tiennent plus de la force que de l’adresse ; nerveux & légers, attendu la direction de leurs faisceaux musculeux, & vu la consistance & la résistance de leurs ligaments articulaires ; vifs, parce qu’ils croisent plus du bas que du haut, & qu’ayant par cette raison peu de chemin à faire pour battre les temps, ils les passent avec plus de vîtesse ; brillants, parce que le jour perce entre les parties qui se croisent & se décroisent ; ce jour est exactement, Monsieur, le clair-obscur de la Danse, car si les temps de l’entrechat ne sont ni coupés ni battus, & qu’ils soient au contraire frottés & roulés l’un sur l’autre, il n’y aura point de clair qui fasse valoir les ombres, & les jambes trop réunies n’offriront qu’une masse indistincte & sans effet ; ils ont peu d’adresse, parce qu’ils comptent trop sur leurs forces, & que cette même force s’oppose en eux à la souplesse & à l’aisance : leur vigueur les abandonne-t-elle un instant ?

93. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre V. marie taglioni  » pp. 156-187

Chargée du rôle de l’abbesse, elle attendait, dans son tombeau, l’ordre de se lever, lorsqu’elle aperçut un rideau de nuages qui, se détachant du cintre, allait infailliblement l’écraser. […] Elle ne pouvait pas attendre que les comptes des représentations à bénéfice fussent mis à jour, elle prélevait le soir même une part de la recette.

94. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VI. les débuts de fanny elssler à paris  » pp. 188-219

« Une chose bien étrangère à la question, écrivait-il, dès le 2 juin, mais qui ne lui fera pas moins grand bien, ajoutera au succès qu’on attend des débuts de l’une des demoiselles Esler à Paris. […] Debout derrière un portant, Fanny attend avec angoisse son tour de paraître.

95. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXIV, comment m. claretie m’a décidée à écrire ce livre » pp. 272-285

Attendez-vous à voir la femme grandir en influence et en pouvoir, et si, au dire de Gladstone, le dix-neuvième siècle fut le « siècle des Ouvriers », le vingtième sera celui des Femmes.

96. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « IV. Le mastic et le chausson » pp. 36-53

Un soir, au coin de la rue Saint-Nicaise, — où était situé l’hôtel de l’Académie, comme l’on disait alors, — il attendit, après le spectacle, le passage des gardes-françaises et sauta à la gorge de son heureux rival.

97. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre XII. Ceux qui ont quelque autorité doivent, autant qu’ils le peuvent, s’opposer aux Danses, et empêcher d’y aller ceux et celles qui dépendent d’eux. » pp. 132-147

Or, si celui qui n’a péché qu’en ne rendant pas le profit de ce qu’il avoit reçu, est puni si sévèrement, à quoi doivent s’attendre ceux qui le perdent et le dissipent ? 

98. (1623) Apologie de la danse et la parfaite méthode de l’enseigner tant aux cavaliers qu’aux dames [graphies originales] « Apologie de la danse. » pp. 11-24

I’ay balancé long-temps si ie lairrois eschapper de mes mains ce traicté, pour l’incertitude de la reüssie de ma peine, attendu la qualité du sujet dont ie parle, & la diuersité de tant d’esprits qui choquent ordinairement ce qui n’est pas de leur humeur, dont les vns croyront (peut estre) que ie veux authoriser vn Paradoxe, les autres que i’entreprends d’adiouster des appas & des attraicts au vice, parmy des ames qui y ont desia assez d’inclination naturelle, qu’vne longue habitude leur a fortifiée, & que les occasions ordinaires & les mauuais exemples resueilleroient si elle estoit endormie.

99. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre VII. Sur le même sujet. » pp. 40-55

s’écrie un des amateurs ; je ne m’y serois jamais attendu, j’ai cru, dit-un autre, que ce petit autel étoit consacré à Vesta.

100. (1921) L’âme et la danse pp. 99-128

ÉRYXIMAQUE Attendez-vous à… Silence, silence ! […] … Il naît de ce glissant regard qui entraîne invinciblement la tête aux douces narines vers l’épaule bien éclairée… Et la belle fibre tout entière de son corps net et musculeux, de la nuque jusqu’au talon, se prononce et se tord progressivement ; et le tout frémit… Elle dessine avec lenteur l’enfantement d’un bond… Elle nous défend de respirer jusqu’à l’instant qu’elle jaillisse, répondant par un acte brusque à l’éclat attendu et inattendu des déchirantes cymbales !

101. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VII. Brelan d’astres » pp. 134-175

Cette impératrice attendue A ses pieds retrouve sa cour. […] Le public l’attend avec une curiosité pleine de frémissement.

102. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VIII. victoires et revers  » pp. 262-319

Mais il fallut attendre longtemps encore jusqu’à ce que Fanny se sentît assez forte pour remonter sur la scène. […] En somme, quoique deux ou trois numéros du programme n’eussent pas produit l’effet attendu, les deux sœurs avaient lieu d’être satisfaites. […] Fanny Elssler était à la fois assez sentimentale pour subir, avec beaucoup de ses contemporains, l’attraction de la prestigieuse Amérique, et assez positive pour ne pas dédaigner la richesse qui semblait l’y attendre.

103. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre premier. Instructions générales aux élèves » pp. 19-39

Soyez léger le plus que vous pourrez ; le spectateur veut trouver dans un danseur quelque chose d’aérien ; celui qui est pesant et lourd, ne produit qu’un vilain effet, et trop éloigné de ce que l’on attend de lui.

104. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Lettre, d'un grand sauteur. A M. de Voltaire, sur les pantomimes . » pp. 17-37

Donc je dois m’attendre de parvenir à la dernière postérité.

105. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « X, les étoiles d’aujourd’hui. » pp. 204-

Aux murs, sur les meubles, partout, des couronnes de feuillage d’or, des banderoles de satin de différentes couleurs, estampées de devises louangeuses ; des bibelots-souvenirs, des bouquets fanés, des corbeilles de fleurs artificielles ou naturelles, — trophées d’hier qui attendent les trophées de demain… Il n’y manque que les colombes enrubannées que, dans certains théâtres d’Italie, on a lancées à la danseuse.

106. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les fêtes modernes »

Celle que la reine offrit au roi représentait un dauphin qui nageait sur les flots ; ces mots étaient gravés sur les revers : delphinum, ut delphinum rependat, ce qui veut dire : Je vous donne un dauphin, et j’en attends un autre. […] L’année précédente, l’intendant de Guyenne prévoyant le passage de l’auguste princesse que la France attendait, fit au travers de ces landes aligner et mettre en état un chemin large de quarante-deux pieds, bordé de fossés de six pieds. […] Au second, venit expectata dies, le jour si attendu est arrivé. Madame la Dauphine trouva auprès de cet arc de triomphe le corps de ville qui l’attendait. […] Il en poursuivit ensuite un autre qu’il irrita de cent façons différentes : lorsqu’il crut avoir poussé sa rage jusqu’au dernier excès, il feignit de fuir ; le sanglier courut sur lui, il se retourna et l’attendit ; appuyé d’une main sur son épieu, il tenait de l’autre son couteau de chasse.

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