La seconde commença par une Mascarade aux flambeaux, composée de plusieurs troupes de Masques à cheval. […] Deux jours après, trois cents Gentilshommes représentant toutes les Nations du monde et divisés par troupes, parurent sur la Tamise dans des bateaux ornés avec autant de richesse que d’art.
Il félicité chaudement Kawakami d’avoir été le premier directeur qui ait eu le courage d’amener une troupe si loin de son pays natal dans une ville où personne ne comprenait un mot de japonais. […] Sardou avait été expressément fait pour lui, parce qu’il était un auteur japonais, et que les Français étaient très contents qu’il eût amené sa troupe japonaise à Paris, et que la Société des Auteurs le recevait avec joie.
Notre troupe s’arrêta à Philadelphie. […] Il me raconta l’histoire suivante : — Lorsque vous jouiez Jack Sheppard, l’une des dames de la troupe demeurait ici avec M.
Une troupe de jeunes Athéniennes se rassemblent sur le bord de la mer, pour y célébrer une fête en l’honneur de Cérés. […] La troupe enjouée s’embarque : les Zéphirs dirigent la manœuvre ; l’Amour s’empare du gouvernail ; le vaisseau prend le large, et un vent, favorable le pousse bientôt à Athènes.
Ce théâtre n’a pas de troupe de chant et de danse régulière, mais j’y ai entendu avant la guerre interpréter très heureusement une œuvre de Puccini ; je pense aussi à la Pavane de Grieg, fort bien dansée dans le « Darnley » de Bjornson.
[…] Le second jour, la Comédie, Par le sieur de Molière ourdie, Où l’on remarqua pleinement Grand esprit et grand agrément, (Cet Auteur ayant vent en poupe) Occupa, tant lui que sa Troupe, Avec de célestes Récits À toucher les plus endurcis, Animés des douceurs divines De deux rares voix féminines, Qui sont (comme j’ai dit un jour) Les Rossignoles35 de la Cour, Que personne ne contrecarre, À savoir l’Hilaire et la Barre.
La troupe de l’Amérique étoit la premiere ; & entre ces danses il y en avoit une composée de jeunes enfans déguisez en singes, en guenons, & en perroquets : devant ce char étoient encore douze nains montez sur de petites hacquenées. […] Une troupe de petits Amours effrayez d’un accident si surprenant, sortent avec précipitation des ruines du Palais, & retiennent une partie des déguisemens qu’ils n’ont pas eu le tems de dépouiller tout-à-fait : les uns ont encore les plumages des oiseaux, d’autres une partie des habits des Nymphes & danseurs, qu’ils avoient pris pour servir la passion d’Armide ; ce qui termina le Balet. […] Flore & Pallas, avec une troupe de Bergers & de Bergeres, protestent de ne recevoir jamais d’autres loix que les siennes. […] Une troupe d’Indiens fit le prologue, en chantant les avantages du Tabac, & le bonheur des peuples à qui les Dieux avoient-donné cette plante. […] La cinquiéme étoit une troupe de fumeurs assemblez dans une Tabagie, ou lieu destiné à fumer : des Turcs, des Maures, des Espagnols, des Portugais, des Allemands, des François, des Polonois, & d’autres nations recevoient le tabac des Indiens & s’en servoient diversement : ils finirent le spectacle.
Les Danaïdes restent immobiles à la vue de leur cruel attentat ; ici sortent du lieu du massacre des spectres horribles ; Tisiphone, Alecto, Mégère les accompagnent ; le Crime, la Trahison, la Perfidie et le Remords les suivent ; cette troupe infernale s’empresse à présenter aux Danaïdes les tableaux effrayans de leurs crimes ; les images, qui leur sont retracées par les enfers, leur déchirent l’ame, et leur causent à chaque instant de nouvelles épouvantes ; elles veulent fuir ; mais elles sont sans cesse arrêtées dans leur fuite par les grouppes horribles, qui les dévancent ou qui les poursuivent ; le Crime, le Remord, la Trahison et la Perfidie, conduits par les Furies, les enchaînent, pour ne les plus abandonner ; en vain veulent-elles échapper à la punition, qui les attend ; la terre s’entr’ouvre, il s’en exhale une vapeur épaisse mêlée de flammes ; un bruit sourd et confus ajoute à cette horreur ; un spectre hideux armé d’une faulx, sort à pas lents du souterrain ; son apparition glace d’épouvante l’ame des Danaïdes ; la pâleur de la mort se répand sur leurs traits ; le spectre leur montrant d’une main menaçante la route qu’il vient de leur frayer, leur ordonne d’y descendre ; c’est inutilement qu’elles tentent de se soustraire à sa puissance ; elles sont entrainées par la troupe infernale et les spectres armés de torches funéraires et lugubres les précipitent dans l’empire des morts. […] Danaüs, averti de la révolte, paroît à la tête de quelques troupes encore fidèles ; le combat recommence, mais ses efforts sont repoussés ; rien ne peut résister à la valeur de Lincée secondé des siens : Danaüs, se voyant prêt à être enveloppé, et à recevoir le châtiment qu’il mérite, s’élance sur Hypermnestre, qui, attentive à la conservation des jours de son père et de son époux, a volé au milieu d’eux, pour suspendre ou détourner leurs coups ; il la saisit d’une main, et lève le bras pour lui plonger dans le sein le glaive dont il est armé ; ici, Lincée, voyant le danger d’Hypermnestre, se jette sur Danaüs, lui arrête le bras et le désarme ; un Officier de confiance saisissant cet instant, plonge son poignard dans le sein du Tyran ; déjà la mort s’imprime sur ses traits ; des mouvernens convulsifs annoncent son dernier instant ; il tombe : c’est en vain que sa fille vole vers lui, qu’elle le presse et le conjure de jetter sur elle un regard de clemence ; déjà la mort étend ses voiles sur les traits de Danaüs ; il expire ; Lincée et Hypernmestre receuillent son dernier soupir ; Danaüs toujours cruel détourne avec horreur ses yeux de dessus eux, ou, si par hazard il les regarde, c’est pour leur reprocher sa mort, leur prouver qu’il emporte sa haine, et qu’il expire avec le regret de n’avoir pu éteindre sa vengeance dans leur sang.
Aucun théâtre de New-York ne voulut lui accorder l’hospitalité et notre troupe se dispersa. […] Une troupe nouvelle répétait l’Oncle Célestin dans le théâtre. Cette troupe devait d’abord faire une tournée de quelques semaines en province avant de revenir à New-York. […] Peu de jours après je rejoignis la troupe et fis mes débuts loin de New-York.
Les Brigands qui avaient suivi Romulus, troupe féroce, rassemblée au hasard, prête à chaque instant à se diviser et à se détruire, ne connaissaient encore aucun de ces liens sacrés, qui rendent agréables, utiles, et solides, les sociétés des hommes.
Le jour même en effet, il rassembla quelques Troupes, marcha à Amiens avec elles, et le premier.
Robinet, lettre du 21 janvier 1668 Le lendemain, se fit un Bal Dedans le beau Palais Royal, Non à Huis clos, mais Porte ouverte, Où mainte et mainte Troupe alerte, Vint en Masque, en tant de façons, Que Callot, dans ses Visions, Gravant, de son Burin idoine, La Tentation de Saint Antoine, A moins fait de divers Portraits De tous les Diables les plus laids, Qui furent, d’une humeur fantasque, Dans son Désert lui faire frasque.
Ici, la scène changera, elle représentera un endroit délicieux embelli par l’enfant de Cithère ; il paraîtra dégagé de ses attributs ; il annoncera à la belle Gabrielle l’arrivée du Monarque, il ouvrira son coeur à la tendresse ; les Jeux, les Ris et les Plaisirs devanceront les pas du Héros, cette troupe enjouée sera conduite par la volupté. L’entrevüe de Henri avec la belle Gabrielle décélera la situation de leurs âmes : leurs coeurs percés du même trait palpiteront d’amour ; les images de la volupté et de sa suite détermineront les deux amants à se livrer aux sentimens qui les inspirent ; une troupe d’enfans, sous la forme des Amours, des Zéphirs, des Jeux et des Ris composeront plusieurs grouppes distribués autour de Henri et de la belle Gabrielle ; ces enfans formeront des jeux avec les armes du héros, ils couronneront de fleurs son casque, et sa cuirasse ; plusieurs nymphes, de la suite de la volupté, présenteront à Henri un casque artistement composé, et des armes embellies par ce que la galanterie a de plus recherché.
Je pense, dit un des plus célèbres, qu’on doit entendre dans tous les Psaumes, par les chœurs, dont ils font mention, une troupe d’hommes dansants au son de divers instruments de Musique.
Robinet, lettre du 3 octobre 1671 Souffrez, Grande Altesse Royale, Qu’au Recueil dont je vous régale, Aujourd’hui, jour de Samedi, Je marque d’abord, que Mardi, Vous fûtes, avec belle Suite, Et maintes Personnes d’Elite, Au grand Spectacle de Psiché, Dont tout le Monde est alléché, (La chose est très-constante, et sure) Dans l’agréable Mignature, Où la digne Troupe du Roy, Le donne en si brillant arroi, Et, même, avecque des merveilles Pour les Yeux, et pour les Oreilles, Qu’ailleurs, on n’y découvrait point.
Avec un grand nombre de troupes on tracera toutes les routes de la forêt de St. […] Sous le règne de la féodalité les seigneurs avoient des troupes ; sans cesse en guerre avec leurs voisins, ils portoient partout la désolation, l’effroi et la mort. […] Ce seigneur accompagné de son épouse, touché d’une tendresse si rare et d’un spectacle si touchant refuse d’accepter l’argent et les joyaux qui lui sont offerts ; il ordonne à sa troupe de restituer tout. […] Les deux Déesses et leurs troupes attendent avec inquiétude la décision d’Hercule. […] La Déesse des Plaisirs fuit, avec sa troupe.
Plusieurs Colons, Quakers et Officiers Anglois sont répandus sur la scène ; les uns jouent, les autres boivent et conversent ensemble, tandis qu’une grande troupe de Nègres et de Négresses travaillent(1). […] De l’autre côté, Zoraïm arrive suivi d’une troupe de sauvages et arrête Belton.
Pendant son séjour en Amérique, elle avait réuni une troupe de trente-cinq danseurs et danseuses, — sans compter les violons, et avait voulu tenter la fortune. […] Or, on était au 28 décembre, lorsque Sangalli quitta New-York avec sa troupe, et nous savons qu’il y a entre les deux grandes villes huit jours de chemin de fer à toute vapeur. […] L’article du contrat qui stipule ces cinquante mille dollars en cas de retard oublie de mentionner ma troupe : « Si mademoiselle Rita Sangalli n’arrive pas, dit-il. […] La troupe anxieuse supplie son jeune général.
Pyrrhus, profitant de la brèche que les Troyens viennent de faire à leur ville, pour y donner l’entrée à l’enorme cheval qui renfermoit des hommes armés, et que les Grecs avoient fait construire et feint d’abandonner ensuite, pour surprendre la crédulité des ennemis ; Pyrrhus tombe sur les Troyens ; il fonce dans leur ville ; il y répand le carnage et la mort et la fait incendier par ses troupes. […] Ce Roi prosterné aux pieds de la statue de Jupiter, semble lui rendre graces de la conservation de ses jours ; mais Pyrrhus, avide d’un sang qu’il déteste, égorge Priam sur les marches de ce temple ; il l’entraîne mourant et ensanglanté au milieu de ses soldats, et ce sang, que les Grecs prennent plaisir à voir couler, est le signal de la clémence ; Pyrrhus ordonne à ses troupes de n’en plus répandre ; mais de charger de fers tous ceux qui ont évité la mort, à ce saccagement général succède la destruction et la ruine totale de la ville et du palais de Priam consumé par les flammes.
Il triomphe de la rage et des aboyemens de Cerbère : c’est vainement qu’une troupe de Démons armés de torches s’oppose à son passage : la terreur d’abord le rend immobile, mais ranimant les accens de sa lyre, il avance ; il voit avec effroi les tourmens horribles aux quels les grands Criminels sont condamnés. […] Bacchus justement irrité, et s’intéressant aux jours d’un mortel qui fait le plus bel ornement de ses fêtes, paroît, et descend du Mont Rhodope : ce Dieu est dans un char traîné par des tigres ; une foule de Satyres et de Silvains le devance, et il est suivi par une troupe de jeunes Faunes : les Bacchantes, effrayées des regards de ce Dieu, reculent et n’osent plus lever les yeux.
Ce Prince obéit à Minerve, et s’embarqua avec quelques troupes ; Pylade, son ami fidèle l’accompagna sur un autre vaisseau, et ce ne fut qu’après avoir lutté contre la mort, que la fureur des flots leur présenta plusieurs fois, qu’ils arrivèrent enfin dans la Tauride. […] Oreste, au moment d’être sacrifié est reconnu par sa sœur, et Pylade, qui n’avoit joint son vaisseau, que pour revenir avec ses soldats délivrer son ami ou périr avec lui, arrive dans l’instant où Thoas va donner la mort à Oreste ; le Tyran la reçoit des mains de Pylade ; ses troupes sont dispersées et mises en fuite, et on enlève la statue de Diane. […] Scène ii Des Gardes de Thoas portant des torches allumées sont suivis par des soldats ; les cris des malheureux qui ont fait naufrage, les ont attiré vers cet endroit, Oreste en est apperçu, le chef de la troupe lui demande ses armes et ordonne qu’on le charge de fers. […] Les Gardes de Thoas sont dispersés et mis en fuite par les troupes d’Oreste et de Pylade ; Arbas est délivré ; Eumène tombe dans ses bras ; Oreste, qui est dans ceux de Pylade, lui témoigne sa reconnoissance et sa joie ; Iphigénie embrasse l’autel de la Déesse et lui rend des actions de graces.
On la nomma la Danse de la Grue, parce que les Danseurs en formant leurs évolutions se suivaient à la file, comme les Grues, lorsqu’elles volent en troupe.