Angiolini Maître des Ballets du Théâtre près de la Cour à Vienne, et représenté pour la première fois sur ce Théâtre le 31 Janvier 1765.
Ce fut, pour le premier de nos théâtres, une véritable renaissance ! […] Elle quitta le théâtre pour le couvent en 1725. […] Les chiffres forment une partie essentielle de l’histoire de tous les théâtres. […] Nous ajouterons que, depuis la révolution de 1830, la redevance des petits théâtres est abolie. […] Maintenant l’Opéra est le plus fréquenté de tous les théâtres.
L’Oratorio d’Hayden, intitulé la création du monde fut donné sur le théâtre de l’opéra ; cet ouvrage rempli de science et de goût, de beautés musicales et imitatives, étonna par l’abondance et la richesse des plus savantes combinaisons ; mais il ne fut bien apprecié que par les connoisseurs, et malheureusement ils sont en petits nombre. […] Le lieu de la scène étoit mal choisi : l’opéra, théâtre de la fiction, du merveilleux et des plus douces illusions ; où la danse et les ballets offrent les peintures les plus voluptueuses ; dont, les costumes légers jusqu’à l’indécence, portent à l’imagination des secousses dangereuses ; ce théâtre embelli par les machines et les décorations, étoit-il propre à recevoir un ouvrage aussi sérieux que la création du monde. Un temple n’eût-il pas été préférable au théâtre de l’opéra. […] Si l’ouvrage d’Hayden avoit eu l’éclatant succès qu’il méritoit, succès qu’il avoit obtenu dans toutes les cours de l’Europe, l’ex-directeur auroit eu l’inconséquence de faire célébrer, le jour de Pâques, une grande messe en musique, sur le théâtre de l’opéra. […] J’ai voyagé 25 ans dans ce vaste empire ; j’y ai entendu d’excellente musique chez les souverains, à leurs concerts, à leurs théâtres, et à leurs chapelles ; j’ai éprouvé la même jouissance chez les riches et chez ceux qui ne le sont pas.
. — Sa sympathie avec le théâtre. — Les biches et les gandins. — Le gandin pur sang locataire de l’avant-scène. — Le gandin parvenu. — Sa physionomie. — Le gandin boursier. — La balustrade des premières loges — Le gandin vieillard aux fauteuils d’orchestre. — Les vieux marquis. — Les négociants enrichis. — Pourquoi cette dernière classe est dangereuse. — Les biches. — Habituées. — Ce qui les amène au théâtre. — Les familles honnêtes. — Un double bénéfice. — Des personnages éminents aux Délassements. — Montaubry le ténor. — La cause de ses fréquents enrouements. — M. […] I Le public des Délassements est un public spécial, qui semble avoir été créé expressément pour le théâtre. […] C’est alors fête dans le théâtre ; on est tenté d’illuminer. Montaubry, le ténor, honore aussi, à de certains soirs, le théâtre de sa présence.
On élève un Théâtre. […] Pylade, surtout, qui l’avait imaginé, était l’homme le plus singulier qui eût encore paru sur le théâtre. […] Les actions qu’on représentait sur les Théâtres de Rome étaient ou tragiques, ou comiques, ou satiriques. […] Sur nos théâtres nous avons de même des pieds excellents, des jambes brillantes, des bras admirables. […] Elles étaient tragiques, comiques ou satiriques, comme toutes les Pièces de théâtre qui avaient été représentées jusqu’alors.
Elle s’arrachait du Théâtre avec cette espèce de désespoir des âmes vives et tendres, qui ne s’exprime que par un excès d’accablement. […] Un Danseur, un Maître des Ballets qui ont des idées, savent toujours faire naître les occasions de les bien placer : aussi est-ce moins à eux qu’aux jeunes Poètes qui voudront tenter à l’avenir la carrière du Théâtre Lyrique, que j’ose adresser le peu de mots que je vais écrire. […] [Voir Coupe, Couper] On est dans l’habitude de ne regarder la Danse au Théâtre Lyrique, que comme un agrément isolé. […] Si quelqu’un des divertissements n’est pas formé de tableaux d’action relatifs à l’action principale et vraiment nécessaires à sa marche, il n’est plus qu’un agrément déplacé contraire aux principes fondamentaux de l’Art du Théâtre. […] Dans la Scène troisième, dès qu’Alcibiade paraît sur le théâtre, Amintas lui dit : Dans vos yeux satisfaits on lit votre victoire : Vous avez de nos Jeux remporté tout l’honneur.
Elle joua dans tous les théâtres royaux d’Europe. […] J’envoyai d’abord voir si l’on ne voudrait pas engager Hanako, — alors totalement inconnue à Paris, — et une petite, très petite troupe, dans un théâtre à côté. […] Et ils débutèrent avec un très grand succès au Théâtre Moderne du boulevard des Italiens. […] En même temps un petit théâtre, le théâtre du musée Grévin proposa d’engager mes Nippons pour un mois avec une nouvelle pièce qui devait être une comédie. Et c’est pour ce théâtre que fut écrite la « Poupée japonaise ».
Boulanger, dans son Traité du Théâtre, dit que les Danseurs de corde étoient connus chez les Grecs sous le nom de Scocnobates, & chez les Latins sous celui de Hinambulus ; ce qui renfermoit chez les Anciens quatre sortes de ces danseurs. […] Spon nous apprend encore dans sa Recherche curieuse de l’Antiquité, que l’art des Danseurs de corde est des plus anciens, & dont l’origine commença dès l’établissement des Foires de Ville en Ville, pour l’utilité du Commerce, & qu’ils dressoient leurs Théâtres dans les Places publiques, pour assembler le peuple, & pour servir de divertissement aux Marchands Forains. […] Il fait mention dans le Prologue de la Comédie intitulée D’heigra, qu’étant prêt de faire jouer cette piéce sur le Théâtre de Rome, l’an 586 de sa Fondation, partie des places étant même déja remplies, il se répandit un bruit dans le Parterre, que des Danseurs de corde, accompagnez d’une troupe d’Athlétes & de Gymnastes pour les sauts périlleux, avoient dressé leur Théâtre dans une Place publique, & qu’ils alloient commencer leurs Jeux pour la premiere fois ; aussitôt les spectateurs qui étoient venus pour voir la premiere représentation de sa Comédie, sortirent file à file, sans même redemander leur argent, & préférerent, au grand regret de Térence, la nouveauté du spectacle des Danseurs de corde, à celui de sa Piéce. […] La Danseuse qu’on appelloit la belle Tourneuse, a fait trop de bruit sur le Théâtre des Danseurs de corde, pour n’en pas faire mention : je crois même qu’à moins de l’avoir vue, on aura peine à croire ce que j’en vais rapporter. […] J’étois à ce spectacle auprès d’un des plus fameux Danseurs de l’Opéra, qui m’avoua que toutes les Entrées de ce Pantomime étoient inimitables ; ce qui peut confirmer la bonne opinion que les Anciens ont eue des Toscans, pour les danses caractérisées les plus convenables au Théâtre pour exprimer les passions.
Les Théâtres, déjà établis, étaient beaucoup pour ses vues. […] On ne voit, on ne veut voir que ce seul Théâtre. […] Ésope et Roscius, qu’on venait de perdre, avaient laissé un vide immense dans le Théâtre déjà connu. […] Deux partis se formèrent ainsi rapidement, et les cabales du Théâtre, comme l’avait prévu l’Empereur, étouffèrent toutes les autres. […] Le Seigneur joué jetait feu et flammes, et le parti de Bathylle ne parlait de rien moins que de brûler le Théâtre de Pylade, et de le massacrer lui-même.
Il ne faut pas même dissimuler que c’est celui vers lequel on a plus de motifs de pencher dans notre chant dramatique ; tels sont les cris au théâtre de la Comédie Française. […] Cette espèce de voix est la plus ordinaire à l’homme ; on s’en sert peu cependant pour nos théâtres et pour notre musique latine. […] ) Défaut de l’organe qui gâte la prononciation ordinaire, celle que nous désirons dans la déclamation et dans le chant, surtout dans celui du théâtre. […] On a mis sur le théâtre des personnages de ce genre qui y ont beaucoup grasseyé et fait rire. […] On a vu sur le théâtre lyrique une jeune actrice qui aurait peut-être distrait les spectateurs de ce défaut, si sa voix avait secondé son talent.
» Ce verbiage et ces oripeaux irritèrent la Gazette des Théâtres. […] On la faisait débuter dans une pièce romantique qui avait pour théâtre un royaume impossible de fées, de génies et de monstres. […] Le Courrier des Théâtres battit la grosse caisse. […] La Gazette des Théâtres, Journal des Comédiens, jeudi 18 septembre 1834. […] Le Courier des Théâtres, 16 septembre 1834.
Robinet, lettre du 13 septembre 1670 […] Puis, on passe dedans un Bois, Où (le Jour étant aux abois) On devait, de la Comédie, Avec Concert, et Mélodie, Avoir le Divertissement, Dessus un Théâtre charmant, Coûtant grand nombre de Pistoles, Ornés de Lustres, Girandoles, Festons de feuillage, et de Fleurs, Des plus éclatantes Couleurs De Vases d’or, de Porcelaines, Et, bref, d’argentines Fontaines, Dont l’eau tombaient, sans aucun bruit, Dans un Bassin, exprès, construit, Où, tout au moins, rempli de mousse, Qui rendait sa chute si douce, Que l’oreille elle chatouillait, De l’air dont elle gazouillait, Sans qu’elle interrompit l’ouïe, Dans le cours de la Comédie. À ce Théâtre si riant, Dressé, je pense, à l’Orient, On se rendait, par une Allée, D'un bout à l’autre, bien sablée, Que trente Arcades partageaient, Et trente Lustres éclairaient, Répandant, tous, une Lumière Qui plaisait plus à la Visière, Que la Lumière que produit L'Astre du jour, ou de la Nuit : Tout cela, pour conclure en somme, Disposé par un galant Homme,133 Et, comme par Enchantement, En deux, ou trois jours seulement.
. — Son théâtre. — Son hôtel. — Ses dettes. — Mesdemoiselles Peslin, Beaupré, Renard et Miller. […] Elle tenait sa cour chez elle comme au théâtre ; ses domestiques la servaient à genoux. […] La représentation eut lieu sur le théâtre de Sceaux, à la demande et sous les yeux de la duchesse du Maine. […] Des bougies parfumées éclairaient la salle : c’était le Théâtre de Terpyschore. […] Là encore, elle avait un théâtre où elle donnait des représentations.
Le Théâtre représentait cinq grandes montagnes. […] Le Théâtre au second représentait les Alpes couvertes de neiges, et l’Italie sur une de ces montagnes fit le récit. […] Aussitôt, et sans autre à propos, le Théâtre change et représente Arras. […] Le Théâtre représente la mer environnée de rochers, et le récit de trois Sirènes commence le troisième Acte. […] Hercule sort du fond du Théâtre pour les combattre ; mais Jupiter descend des cieux.
Après m’être transporté sur les dessus et les dessous du théâtre, après en avoir parcouru les ceintres, examiné le char brisé de Phaëton, et le cheval fourbu de Persée, je descendrai dans les écuriers de Bellérophon, et vous rendrai le compte le plus exact possible de tout ce que j’ai vu depuis l’année 1740. […] Vous pourrez passer en revue les directions, les administrations et tous les grands talens qui ont contribué au succès du théâtre le plus pompeux et le plus magnifique de l’univers, celui enfin qui honore le plus le génie de la nation, et qui n’attend que les funérailles de la mode et la résurrection du bon goût, pour se porter au dernier point de perfection.
Combien de fois n’est-on pas au supplice par la mauvaise prononciation des héros de Théâtre ! […] Je l’ai déjà dit, en ne faisant représenter sur nos Théâtres que des Pantomimes, ou du moins en prescrivant à tous les Acteurs l’obligation de jouer à la muette, si l’on veut conserver les Poèmes immortels qui font tant d’honneur au Théâtre Français. […] Ouvrons les Annales de notre Théâtre, on y verra que les fureurs d’Oreste coûtèrent la vie à Montfleury. […] On sait qu’un fameux Acteur tragique de nos jours, à l’exemple de l’Orateur Démosthène, a long-temps étudié devant un miroir les gestes qu’il se proposait d’employer au Théâtre. […] C’est ainsi que mon systême, s’il était adopté au théâtre, serait encore extrêmement utile à la Société.
Derechef, les Ballets fantastiques de Loïe Fuller transforment le plateau du Théâtre des Champs-Élysées en cercle magique. […] On en rêve l’application au théâtre ; c’est à Loïe Fuller que j’aurais confié (si j’étais roi !) […] Jamais, je crois bien, depuis le « Guignol » de mon enfance, je ne me suis tellement amusé au théâtre !
La tragique réalité portait préjudice aux théâtres. […] C’était, pour le théâtre de Bordeaux, une recette fabuleuse. […] Il semblait qu’une fatalité farouche s’acharnât contre les reines du théâtre. […] Le Courrier des Théâtres, 24 février 1835. […] Gazette des Théâtres, 6 juin 1836.
Tout ce qui se fait sur le Théâtre doit être plein de vie. […] En admettant sur son Théâtre le même Art dont les Grecs et les Romains s’étaient si heureusement servis, n’aurait-il eu pour objet que de réduire son emploi à quelques froids agréments plus nuisibles qu’utiles au cours de l’action théâtrale ? […] Il faudrait cependant que ce Poète n’en eût eu que des idées très bornées, s’il n’en avait adopté que la partie la plus faible, et il serait tombé dans cette lourde bévue, s’il n’avait voulu l’employer que comme un simple divertissement, tandis qu’elle est capable de former les tableaux les plus dignes du Théâtre. […] Je vois évidemment que, si elle eût été remplie, le Théâtre m’eût offert dans ce moment le tableau de Danse le plus noble, le plus vif, le mieux lié à l’action principale. […] Quinault veut qu’on finisse cet Acte par l’arrivée des Furies qui brisent l’Autel, qui s’emparent des tisons ardents du Sacrifice, et qui s’envolent, pendant que le char de Mars, en tournant rapidement vers le fond du Théâtre, se perd dans les airs, et que les Prêtres, les Peuples, Cadmus, etc. désolés crient : Ô Mars !
Son superbe théâtre a presque toujours possédé de bons compositeurs et a fourni d’excellents danseurs même à l’Opéra de Paris. […] Un journaliste disait, au sujet de mes débuts à l’opéra : Le théâtre de Bordeaux est destiné à nous approvisionner de danseurs. Un autre journaliste de la province écrivait : Notre grand théâtre de Bordeaux paraît être désormais le dernier échelon pour s’élever à cet Olympe (le grand opéra). Que ceci soit dit en faveur du théâtre de Bordeaux, qui présentement possède encore quelque bon sujet, dirigé par M. […] Un grand acteur disait : On ne peut se distinguer au théâtre que lorsqu’on est aidé par la nature.
Jamais le théâtre du Park n’avait vu une telle solennité. […] Cette façon d’honorer les célébrités du théâtre n’était pas inconnue en Europe. […] Pour ces puritains, le théâtre était un lieu de perdition. […] Les Allemands escortèrent Fanny du théâtre jusque chez elle. […] Dans la rue l’orchestre du théâtre jouait des mélodies françaises.
En examinant les vues de Quinault, le plan de son Spectacle, les belles combinaisons qui y sont répandues, la connaissance profonde des différents Arts qu’il y a rassemblés, qu’elles supposent dans ce beau génie ; je me suis demandé mille fois, pourquoi au Théâtre, la plus grande partie de ce qu’il m’est démontré que Quinault a voulu faire, semble s’évaporer, se perdre, s’anéantir, et j’ai cru en voir évidemment la cause dans l’exécution primitive. […] N’en déplaise aux Inventeurs des Tragédies en Musique, Poèmes aussi ridicules que nouveaux, et qu’on ne pourrait souffrir, si l’on avait le moindre goût pour les Pièces de théâtre, ou que l’on n’eut pas été enchanté et séduit par un des plus grands Musiciens qui ait jamais été. » Dacier, Poét. d’Aristote, p. 82. […] Cette erreur est la cause primitive de tous les malheurs du Théâtre Lyrique.