Ainsi les Bals, les Mascarades, et surtout les Ballets qui n’entraînaient après eux aucun danger, et que la Reine Catherine de Médicis avait connus à Florence, furent pendant plus de cinquante ans, la ressource de la galanterie et de la magnificence française91.
Mais mon impresario m’engagea tellement à montrer au directeur ce que mes danses étaient, comparées surtout à celles de l’autre, que je me décidai.
Adèle le rend surtout intéressant : soutenue dans les bras de son père, et les yeux élevés vers le ciel, elle fait des vœux pour son amant : tout le peuple en fait pour elle.
Hugo le dépeignait avec une extrême prodigalité de couleurs dans Hernani, dans Ruy Blas, après avoir, sous le nom d’Orientales, décrit surtout des scènes espagnoles. […] Dans deux situations surtout elle pouvait déployer tout son talent : dans la scène où Florinde s’épuise en vains efforts pour arracher des applaudissements au public rendu inerte par les maléfices d’Asmodée, et dans celle où par sa virtuosité elle éblouit ses adorateurs réunis autour de sa table. […] » Une création surtout produisit grand effet : la cachucha. […] » La cachucha surtout, lorsque ses hardiesses ne firent plus peur à personne, mettait toute la Gironde en ébullition.
Aussi la bonne coupe théâtrale d’un poème de cette espèce suppose seule dans son auteur plusieurs talents, et un nombre infini de connaissances acquises, une étude profonde du goût du public, une adresse extrême à placer les contrastes, l’art moins commun encore d’amener les divertissements, de les varier, de les mettre en action ; de la justesse dans le dessein, une grande fécondité d’idées, des notions sur la peinture, sur la mécanique, la danse, et la perspective, et surtout un pressentiment très rare des divers effets, talent qu’on ne trouve jamais que dans les hommes d’une imagination vive et d’un sentiment exquis ; toutes ces choses sont nécessaires pour bien couper un opéra ; peut-être un jour s’en apercevra-t-on, et que cette découverte détruira enfin un préjugé injuste, qui a nui plus qu’on ne pense au progrès de l’art. […] Ce nom qu’on donne encore aux diverses parties de ces sortes d’ouvrages, doit faire connaître aux commençants et quelle est l’origine de ce genre difficile, et quelle doit être leur coupe pour qu’ils soient agréables au public ; c’est surtout cette mécanique très peu connue qui paraît fort aisée, et qui fourmille de difficultés qu’il faut qu’ils étudient.
J’ai essayé de vous communiquer une idée assez abstraite de la Danse, et de vous la représenter surtout comme une action qui se déduit, puis se dégage de l’action ordinaire et utile, et finalement s’y oppose. […] Quant à moi, qui ne vous ai parlé, et bien surabondamment, que de la Danse abstraite je ne puis vous dire combien j’admire le travail d’intelligence qu’a accompli Argentina quand elle a repris, dans un style parfaitement noble et profondément étudié, un type de danse populaire qu’il arrivait qu’on encanaillait facilement naguère, et surtout hors d’Espagne.
[9] On ne saurait trop recommander aux jeunes gens qui se destinent à cet art d’imitation, la vue des chefs-d’œuvre de la peinture et de la sculpture, surtout dans l’antique : ces enfants immortels du génie des beaux-arts, ces modèles du beau idéal, formeront leur goût.
Quand donc, en considérant les danses spéculativement et dans une généralité métaphysique, on trouveroit par le raisonnement, qu’il peut y avoir quelques danses innocentes, il n’en est pas moins vrai que par une suite de la corruption naturelle à tous les hommes, elles sont presque toujours une occasion de tentation et de chute pour plusieurs, et surtout pour les jeunes personnes de l’un et de l’autre sexe qui s’y trouvent.
Ces corps d’enfants souples et beaux, leurs longs cheveux bouclés et libres, leurs petits bras s’agitant au rythme des jambes et des pieds nus, au son d’une musique suave, la grâce merveilleuse du moindre de leurs gestes débarrassés de cette sorte d’ankylose empruntée et maladroite que donnent chez nous aux petits rats d’opéra les exercices mal compris, surtout leurs yeux, leurs doux yeux candides et tendres d’enfants du Nord, me mirent dans un état d’exaltation pure et religieuse que je ne connaissais pas.
La musique surtout m’a été du plus grand secours ; je lui dictois par les gestes, et elle écrivoit ; je lui dessinois les passions, et elle y placoit les couleurs ; elle ajoutoit de la force et de l’énergie aux sentiniens, et aux affections, que je lui traçois ; elle fortifioit l’éxpréssion des passions qui s’imprimoient sur mes traits, et que mes regards embrasés de leur feu, rendoient encore plus vifs et plus animés.
Taglioni père disaient tout le contraire : il exigeait une gracieuse facilité de mouvements, de la légèreté, de l’élévation surtout, du ballon ; mais il ne permettait pas à sa fille un geste, une attitude qui manquât de décence et de pudeur. […] Il y a dans toute sa personne une souplesse remarquable, dans tous ses mouvements une légèreté qui l’éloigne de la terre ; si l’on peut s’exprimer ainsi, elle danse de partout comme si chacun de ses membres était porté par des ailes70. » Ce fut surtout Théophile Gautier qui, en sa qualité de protagoniste du romantisme, célébra dans le succès de la Sylphide la victoire, au sanctuaire de la danse française, de la forme d’art qui lui était chère : « Ce ballet, dit-il, commença pour la chorégraphie une ère toute nouvelle et ce fut par lui que le romantisme s’introduisit dans le domaine de Terpsichore. […] La partie inférieure est exagérément développée ; les pieds surtout sont trop grands.
Laissons Jason lui-même raconter sa conquête : « En 1834, dit Véron, je fis un voyage à Londres : j’y vis Mlle Fanny Elssler dont j’avais déjà beaucoup entendu parler ; elle me séduisit surtout par sa physionomie charmante, spirituelle, pleine d’expression, et par son talent de danseuse d’une certaine individualité. […] Nouvelle européenne. » Le lendemain venait l’information suivante : « Deux danseuses célèbres à l’étranger et surtout en Allemagne, les demoiselles Elssler, ont été engagées par M. […] C’est surtout Fanny que le journaliste vante à ses lecteurs.
Les Romains qui se sont fait une gloire de surpasser toutes les nations par leurs prodigalitez, ont ajoûté quelquefois des Loteries aux festins & aux bals, dont les lots noires étoient distribuez gratis aux conviez de ces sortes d’assemblées ; surtout à la célébration des mariages, où l’on dansoit des danses nuptiales fort licentieuses, qu’ils tenoient des Latins & des Toscans, & qui avoient beaucoup de rapport à celles des Baccantes & des Satyres, c’est-à-dire très impudiques : comme elles tendoient à la corruption des mœurs, elles furent abolies par l’Empereur Tibere, qui réforma autant qu’il put le luxe des Romains pendant son régne. […] & surtout pendant la Régence de Catherine de Médicis.
Il ne vit jamais qu’avec la plus vive douleur, celui des danses, et surtout de celles que le concours des Fidèles aux tombeaux des martyrs occasionnoit. […] Mais surtout comment avec un peu de foi peut-on ne pas craindre de s’en charger devant Dieu, même sans commettre soi-même ces péchés, en prenant la défense des danses qui en sont la source ?
Mais je craignis d’être indiscret, surtout dans un moment où elle avait droit à tous les respects. […] Si j’avais de l’éloignement et du mépris pour la débauche que, malgré tous ses soins, mon père ne pouvait m’empêcher d’apercevoir, c’était surtout parce que je voyais des artistes sacrifier leur idéal d’avenir à la réalité grossière du présent.
Rassure-toi, mon fils, je ne dirai rien ; je ne te ferai pas le vilain tour de rien raconter de tes amours ni de tes affaires, tu es trop gentil et surtout… trop journaliste.
On nous demande à quoi, en interdisant les danses, nous voulons que les gens de travail, et surtout ceux de la campagne, s’occupent les jours de dimanches et de fêtes ?
Il est donc indécent de transformer un Roi pieux en Baladin ; surtout dans une cérémonie aussi Auguste et aussi religieuse que celle de l’Aillance.
Surtout en homme.
Une heureuse conformation, surtout dans les hanches et les genoux, et une juste élévation dans les coudes-pieds (que je regarde comme les ressorts de la danse, parce que leurs mouvemens soutiennent le corps entier dans son équilibre), sont des dispositions physiques essentielles dans le sujet qui se destine à l’art de la danse. […] Si ce dernier veut faire des progrès, il faut, comme nous l’avons observé, qu’il étudie avec beaucoup d’attention et de patience, et surtout qu’il n’interrompe pas par de longs intervalles le cours de ses leçons. […] Il importe donc beaucoup de commencer par se former un bon maintien, surtout pour les jeunes personnes, avant qu’elles ne contractent, par imitation, des habitudes vicieuses. […] Pour marquer cette position, étant placé à la première, les jambes tendues, posez le corps entièrement sur l’une, et sans le mouvoir, glissez l’autre sur la pointe du pied, de côté, sur la ligne directe de la première position : lorsque cette jambe est parvenue au degré de tension qu’elle doit avoir, l’ouverture présentée par cette position doit être de la longueur de votre pied environ, mesure qu’on doit surtout rigoureusement observer, quand on ne peut pas tendre les pointes des pieds. […] Voilà la plus grande difficulté à laquelle peu de danseurs arrivent avec succès, et surtout un danseur de ville dont l’étude et les exercices pour la danse sont presque toujours insuffisans.
Si les mouvemeus des troupes sont précis, c’est parce qu’ils sont simples et d’une facile exécution ; si les pas, les figures et les temps de la danse s’exécutent mal, si le tout est privé d’harmonie et ne produit que confusion, c’est parce que le maître des ballets à qui tout est facile, règle trop savament, et que les temps et les pas étant trop compliqués, trop accéléeés et trop difficiles, les figurantes, (surtout quelques novices) ne peuvent ni les saisir de l’oeil, ni les exécuter avec leurs jambes mal exercées.
Entre les danses des religieux Turcs, il y en a une surtout parmi eux qui est en grande considération : les dervis l’exécutent en pirouettant avec une extrême rapidité au son de la flûte. […] Ces danses furent fort en usage dans toute la Grèce, mais à Lacédémone surtout ; elles faisaient partie de l’éducation de la jeunesse.