/ 176
22. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1665 — 21 février : Mascarade de Bergers et de Bergères — Lettres en vers à Madame de Loret — Loret, lettre du 14 février 1665 »

Outre tant d’appas précieux Que j’y vis de mes propres yeux, Cinquante autres rares Parties De Masques des mieux assorties, Nobles Vénitiens, Danois, Turcs, Espagnols et Polonais, Et, quasi, de toutes Contrées Firent-là, leurs belles entrées.

23. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 2 avril. Pour une danseuse morte. — Anniversaire. – Bilan. »

D’affranchir la danse de toutes les servitudes et d’en faire resplendir les vertus propres. […] On astreignit alors la danse à reproduire les formes propres des œuvres peintes ou sculptées ; on disposa le danseur en bas-relief égyptien ou en figure de vase antique ; leurre et vanité.

24. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre X. Des Actions principales en Danse »

S’il arrive donc un jour, que quelque Danseur de génie entreprenne de représenter sur notre Théâtre Lyrique une grande action, qu’il commence par en extraire toutes les situations propres à fournir des tableaux à la Peinture.

25. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Conclusion du traité contre les danses. » pp. 215-216

Cette onction est celle du Saint-Esprit qui enseigne par la grâce et par la charité qu’il répand dans le cœur d’une manière qui n’est propre qu’à lui.

26. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 7 mars. Spectacle de danse de Mlle Brociner. »

Musique fluide, au rythme divers ; rien de ce martèlement obsédant et des carrures monotones propres au folklore dansé.

27. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre premier. Justes idées sur les Danses contre lesquelles on écrit. » pp. 2-10

Or, quoi de plus propre à faire revenir tant de personnes de leurs préventions à cet égard, que d’accabler, pour ainsi dire, par la multitude et le poids des preuves, ces esprits que leurs préjugés portent à se roidir contre tout ce qu’on leur oppose ? […] Ne sait-on pas combien est violente la pente de la nature pour le mal, et qu’elle n’a pas besoin d’être fortifiée par une réunion si dangereuse, et si propre à allumer dans les uns et dans les autres le feu des passions ? […] Ne seroit-ce pas plutôt l’insulter que le prier, de lui demander de ne pas périr dans des dangers auxquels on s’exposeroit par sa propre faute après ce qu’il a si expressément dit : Celui qui aime le péril, y périra ?

28. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1664 — 7 au 12 mai : Les Plaisirs de l’Isle enchantée — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 10 mai 1664 »

Le troisième jour, aux flambeaux, Un grand Ballet, et des plus beaux, Dont était, en propre Personne, Notre digne Porte-Couronne, Avec maint Prince et Grand Seigneur, Et d’autres Gens, qui, par honneur, Comme étant Personnes de marque, Sont dans les Plaisirs du Monarque, Fut admirablement dansé ; Et quand ce plaisir fut passé, On finit toutes ces délices Par des Feux, par des artifices Allumés sur de claires eaux, Si radieux et si nouveaux, Que si les bruits sont véritables On n’en vit jamais de semblables.

29. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Appendice à l’ouvrage — Traduction des passages italiens parsemés dans cet ouvrage » pp. 115-118

La figure qui soutient un fardeau, placé hors de la ligne centrale de sa propre gravite, doit distribuer autant du poids accidentel que du sien propre vers la partie opposée, de manière à établir un équilibre autour de la ligne centrale perpendiculaire, qui s’élève du pied qui est posé, et qui divise également le poids que les pieds soutiennent.

30. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « Observations sur la construction d’une salle d’opéra. » pp. 3-32

Les deux galleries communicatives du bâtiment isolé au théâtre seroient soutenues par des arcades ; ce qui formeroit deux parties couvertes et abritées, propres à y placer les pompes, les échelles, les crocs, les sceaux, et généralement tous les instrumens propres aux incendies. […] L’autre présenteroit de vastes magazins propres à y déposer celles dont on ne se sert pas aujourd’hui, mais dont on se servira quelques jours après. […] D’après mes idées, les frises où les plafonds offrant un plus grand espace entre eux, il seroit facile de les éclairer en couvrant les tringles qui porteroient les lumières, d’un fer blanc battu et poli, courbé en quart de cercle et propre à réfléchir les rayons de la lumière sur le théatre. […] Le peintre-décorateur aura à sa disposition tous les moyens propres à étendre ses idées et à varier ses compositions. […] la foule d’artistes et de talens en tous genres qui le composent, enfante des modes propres à alimenter l’industrie, à accélerer l’activité des manufactures ; les nouveautés qu’ils imaginent chaque jour rendent les nations étrangères tributaires de nos goûts, de nos costumes et de nos fantaisies l’opéra n’a-t-il pas toujours ajouté un poids sensible dans la balance de ces mêmes intérêts ?

31. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre premier. Réponses aux objections qu’on fait pour affoiblir, et détruire même, s’il étoit possible, ce qui a été dit contre les Danses. » pp. 149-150

Mais ce qu’il y a de plus affligeant, s’il n’est pas surprenant, c’est de voir des chrétiens même contre dire la vérité des règles de morale les plus incontestables, et s’efforcer de les affoiblir, en leur substituant leurs propres idées, les maximes, les préjugés et les coutumes du monde.

32. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XIII. De la maniere dont les Demoiselles doivent marcher, & celle de se bien presenter. » pp. 38-41

c’est pourquoi indépendamment de ce que j’ai déja dit de la maniere de marcher dans les Chapitres précédens qui regardent également l’un & l’autre Sexe, les mêmes remarques sont necessaires pour les Demoiselles, car elles doivent tourner les pieds, & étendre les genoux, quoique l’on prétende que l’on ne s’apperçoit pas de ces défauts ; mais pour s’en désabuser, sur tout pour les jeunes personnes qui se négligent, je ne veux que leur propre aveu, qu’elles se presentent devant un miroir, & qu’elles marchent quelques pas en observant la maniere de marcher que je viens de décrire dans les Chapitres ci-devant, ou qu’elles marchent nonchalemment, elles se trouveront tout un autre air ; alors elles conviendront que d’avoir la tête droite, le corps en est plus ferme, les genoux étendus, les pas en sont plus assurez.

33. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre xvii » pp. 96-101

Il seroit à désirer que la Demoiselle Colomb fut constamment placée dans ce genre qui lui sied à merveille ; mais il semble qu’on a trop généralisé ses talens, et par cette raison, elle sort très souvent du cadre qui lui est propre et qu’elle rempliroit avec d’autant plus de distinction, qu’elle a un mérite réel, et que la nature lui a donné tous les moyens adaptés à un genre qui demande de la gaieté, des graces naïves, de l’esprit, du brillant, de la gentillesse et de la vigueur. […] Il seroit à désirer que la Demoiselle Colomb fut constamment placée dans ce genre qui lui sied à merveille ; mais il semble qu’on a trop généralisé ses talens, et par cette raison, elle sort très souvent du cadre qui lui est propre et qu’elle rempliroit avec d’autant plus de distinction, qu’elle a un mérite réel, et que la nature lui a donné tous les moyens adaptés à un genre qui demande de la gaieté, des grâces naïves, de l’esprit, du brillant, de la gentillesse et de la vigueur.

34. (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « [Seconde partie] »

31Mais en attendant, je ne puis m’empêcher de dire ici qu’il n’y a rien de moins propre pour les Ballets Pantomimes, que les plans des Opéra Français ; et surtout si on voulait les suivre d’un bout à l’autre. […] Lorsqu’on a présenté dans les principaux rôles, des Danseurs propres à toucher, si dans les rôles subalternes on produit un Danseur élégant, la pitié ou la terreur qu’on aura presque réveillé, fera place à l’admiration, et l’intérêt sera perdu sans retour. […] 33Au surplus quoique tout sujet soit propre à être traité en Danse Pantomime, et même ceux qu’on peut tirer de son imagination, sans avoir recours à la fable, ou à l’histoire, je ne puis m’empêcher de dire que tout sujet où l’on emploiera des personnages allégoriques, ne réussira presque jamais au Théâtre.

35. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre V. » pp. 37-55

Si la cour fut satisfaite de ce spectacle, le Cardinal Mazarin ne le fut pas moins ; il en étoit dans l’enchantement, et il regardoit ce succès comme un stimulant, actif propre à réveiller nos musiciens et nos poètes. […] Je ne puis m’empêcher de rendre hommage au goût et à l’imagination du Marquis de Sourdéac Né riche, la méchanique fut le jeu de son enfance ; il appliqua une partie de cet art aux machines propres aux théâtres ; genre inconnu alors et qui tient du merveilleux ; genre, qui convient à l’opéra, puisque ce magnifique spectacle est celui des arts, et qu’ils doivent s’y montrer tous à la fois. […] Ce Ministre ne présentoit à Louis quatorze que des projets digues de sa grandeur, propres à augmenter sa gloire, et à immortaliser son nom. Afin d’accélérer les progrès de la peinture, de la sculpture et de l’architecture, il fit agréer au Roi l’etablissement d’une Académie à Rome ; on y fit construire un palais propre à loger un Directeur-Professeur, et les élèves qui remportoient à Paris les premiers prix dans ces trois arts. […] Cette ville fameuse, et embellie par la multitude des chefs-d’oeuvre qu’elle renferme offroit aux jeunes artistes des modèles parfaits dans tous les genres, bien propres à exciter leur émulation, à perfectionner leur goût à enflammer leur imagination et à exercer utilement leurs pinceaux, leurs ciseaux, leurs règles et leurs compas.

36. (1936) Philosophie de la danse

Pascal plaçait toute notre dignité dans la pensée ; mais cette pensée qui nous édifie, — à nos propres yeux, — au-dessus de notre condition sensible est exactement la pensée qui ne sert à rien. […] La danse lui apparaît comme un somnambulisme artificiel, un groupe de sensations qui se fait une demeure à soi, dans laquelle certains thèmes musculaires se succèdent selon une succession qui lui institue son temps propre, sa durée absolument sienne, et il contemple avec une volupté et une dilection de plus en plus intellectuelles cet être qui enfante, qui émet du profond de soi-même cette belle suite de transformations de sa forme dans l’espace ; qui tantôt se transporte, mais sans aller véritablement nulle part ; tantôt se modifie sur place, s’expose sous tous les aspects ; et qui, parfois, module savamment des apparences successives, comme par phases ménagées ; parfois se change vivement en un tourbillon qui s’accélère, pour se fixer tout à coup, cristallisée en statue, ornée d’un sourire étranger. […] Elle se passe dans son état, elle se meut dans elle-même, et il n’y a, en elle-même, aucune raison, aucune tendance propre à l’achèvement. […] Cet acte, comme la danse, n’a pour fin que de créer un état ; cet acte se donne ses lois propres ; il crée, lui aussi, un temps et une mesure du temps qui lui conviennent et lui sont essentiels : on ne peut le distinguer de sa forme de durée. […] Je pense qu’elle a obtenu ce magnifique résultat, puisqu’il s’agissait de sauver une forme d’art et d’en régénérer la noblesse et la puissance légitime, par une analyse infiniment déliée des ressources de ce type d’art, et des siennes propres.

37. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre X. » pp. 130-144

Je regarde les difficultés multipliées de la musique et de la danse comme un jargon qui leur est absolument étranger : leurs voix doivent être touchantes ; c’est toujours au cœur qu’elles doivent parler ; le langage qui leur est propre est celui du sentiment ; il séduit universellement, parce qu’il est entendu universellement de toutes les nations. […] Les arts sont de tous les pays ; qu’ils empruntent la voix qui leur est propre, ils n’auront pas besoin d’interprêtes, et ils affecteront également et le connoisseur et l’ignorant : leur effet ne se borne-t-il au contraire qu’à frapper les yeux sans toucher le cœur, sans remuer les passions, sans ébranler l’âme, ils cessent dèslors d’être aimables et de plaire : la voix de la nature et l’expression fidelle du sentiment porteront toujours l’émotion dans les âmes les moins sensibles ; le plaisir est un tribut que le cœur ne peut refuser aux choses qui le flattent et qui l’intéressent. […] Ce mélange innombrable de pas enchainés plus où moins mal, cette exécution difficile, ces mouvemens compliqués, ôtent, pour ainsi dire, la parole à la danse, plus de simplicité, de douceur et de moëlleux dans les mouvemens procureroient au danseur la facilité de peindre et d’exprimer, il pourroit se partager entre le mécanisme des pas et les mouvemens qui sont propres à rendre les passions ; la danse alors délivrée des petites choses, pourroit se livrer aux plus grandes. […] La plupart des premiers reçoivent plus communément plus d’éducation que les derniers, leur état dailleurs les porte à un genre d’étude propre à donner, avec l’usage du monde et le ton de la bonne compagnie, l’envie de s’instruire et d’étendre leurs connoissances au-delà des bornes du théatre ; ils s’attachent à la littérature ; ils connoissent les poëtes, les historiens ; et plusieurs d’entre eux ont prouvé par leurs ouvrages qu’ils joignoient au talent de bien dire, celui de composer agréablement, si toutes ces connoissances ne sont pas exactement analogues à leurs profession, elles ne laissent pas de contribuer à la perfection à la quelle ils parviennent.

38. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE X. » pp. 261-289

Je regarde les difficultés multipliées de la Musique & de la Danse comme un jargon qui leur est absolument étranger ; leurs voix doivent être touchantes, c’est toujours au cœur qu’elles doivent parler ; le langage qui leur est propre est celui du sentiment ; il séduit généralement, parce qu’il est entendu généralement de toutes les Nations. […] Les Arts sont de tous les pays ; qu’ils empruntent la voix qui leur est propre, ils n’auront pas besoin d’interprete, & ils affecteront également & le connoisseur & l’ignorant ; leur effet ne se borne-t-il au-contraire qu’à frapper les yeux sans toucher le cœur, sans remuer les passions, sans ébranler l’ame ? […] Il pourroit se partager entre le méchanisme des pas & les mouvements qui sont propres à rendre les passions ; la Danse alors délivrée des petites choses, pourroit se livrer aux plus grandes. […] Leur état d’ailleurs les porte à un genre d’étude propre à leur donner avec l’usage du monde & le ton de la bonne compagnie, l’envie de s’instruire & d’étendre leurs connoissances au-delà des bornes du Théatre ; ils s’attachent à la Littérature ; ils connoissent les Poëtes, les Historiens & plusieurs d’entr’eux ont prouvé par leurs ouvrages qu’ils joignoient au talent de bien dire, celui de composer agréablement.

39. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre IV. Vices du grand Ballet »

C’est cet attachement que l’art du Théâtre inspire ; c’est cette attention suivie et involontaire qu’il fait naître, qu’on ai nommé intérêt, et il a autant de caractères plus ou moins vifs, qu’il y a de genres d’actions propres au théâtre.

40. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre V. Préjugés contre la Danse en Action »

Le propre de ces sortes d’erreurs est de cacher la véritable route qu’on doit suivre.

41. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 11 novembre. Danseurs viennois. Mlle Wiesenthal et M. Anton Birkmeyer. »

Si nos hôtes viennois se trompent sur leur propre valeur, ce n’est qu’humain.

42. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1663 — 8 janvier : Ballet des Arts — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 24 février 1663 »

Nos Reines, pleines d’un bon sens, Mais qui des plaisirs innocents, (Comme sages et débonnaires) Ne sont nullement adversaires, Malgré l’âpre et rude saison, Quittant Chambre, Alcove et tison, Furent, non seulement, icelles, Mais Monsieur et Mesdemoiselles,27 Assez volontiers sur le lieu, Pour audit Ballet dire adieu ; Ayant illec, pour assistance, Plusieurs Personnes d’importance, Princes, Ducs, Comtes et Marquis, Et quantité d’Objets exquis, C’est-à-dire de beaux Visages Bien dignes de vœux et d’hommages, Que je lorgnais par-ci, par-là, Étant en lieu propre à cela.

43. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre XI. On doit non-seulement éviter les Danses, mais on doit même éviter, autant qu’on peut, d’être présent aux danses. » pp. 126-131

Méchant serviteur, je vous condamne par votre propre bouche ! […] Ce ne sera pas d’être présent à ces danses ; mais de parler souvent en chaire contre elles ; d’exhorter avec charité et avec douceur les personnes de la paroisse qui les aiment, à y renoncer ; d’être ferme et de ne point admettre aux sacremens ceux et celles qui refuseront de se rendre à ses avis ; de faire à Dieu de fréquentes et de ferventes prières pour obtenir de sa miséricorde qu’il ouvre le cœur de ses paroissiens à ses exhortations ; et, s’il ne peut, par tous les efforts et toute l’industrie de son zèle, arrêter un mal dont il sent toutes les funestes suites, il ne doit pas se décourager pour cela ; mais redoubler dans le secret ses gémissemens, espérant qu’ils ne seront pas entièrement sans fruit pour quelques-uns de ceux qui en auront été l’objet ; ou que s’ils ne leur servent pas, ils lui serviront à lui-même, en attirant sur lui, pour sa propre sanctification, les grâces qu’il n’aura pas obtenues pour la sanctification des autres.

/ 176