ÉRYXIMAQUE Je l’ai observé depuis longtemps : tout ce qui pénètre dans l’homme, se comporte dans la suite très prochaine comme il plaît aux destins. […] Je les ai décrits bien souvent à mes disciples ; toutefois je n’ai jamais eu l’occasion d’en observer de mes yeux.
Mais, sans nous arrêter à observer que cette danse de David, se livrant seul à ces mouvemens devant l’arche, ne ressembloit en rien aux danses que nous réprouvons, dont le mélange de personnes de différent sexe fait le fonds et le danger, est-il pardonnable de ne considérer cette danse du Prophète-Roi, qu’avec des yeux tout charnels, comme s’il n’y avoit cherché que le plaisir sensuel que recherchent uniquement ceux qui vont aujourd’hui aux danses ?
Je vous ferai observer, Monsieur, qu’il est beaucoup plus en vogue chez les Anglais, que parmi nous3.
Vous observez dans les ballets des marches, des contre-marches, des repos, des retraites, des évolutions, des groupes, ou des pelotons.
Vous observez dans les Ballets des marches, des contre-marches, des repos, des retraites, des évolutions, des grouppes ou des pelotons.
La Peinture & la Poësie tendent à même fin, qui est l’imitation : il semble, dit un sçavant Auteur, que non contentes d’imiter ce qui est sur la terre, elles ayent été jusque dans le Ciel observer la majesté des Dieux, pour en faire part aux hommes, comme elles peignent les hommes pour en faire des demi-Dieux : c’est ce qu’on a dit des ouvrages du Guide & de Lalbane, sur l’idée de la Beauté. […] Je me suis donc contenté de faire observer dans ce petit discours, combien l’idée qu’on avoit de la Peinture étoit imparfaite dans la plupart des esprits, & que de-là venoit la préférence que quelques-uns ont voulu donner à la Poésie ; j’ai taché de faire voir la conformité qui se rencontre naturellement dans ces deux arts, lesquels peuvent se raporter aussi à la Musique comme trois sœurs inséparables, par rapport aux arts qui sont communs pour la perfection des spectacles.
C’est ce détail plastique minutieusement observé par un homme pour qui « le monde visible existe » (paroles de Gautier sur lui-même citées par les Goncourt) qui revêt l’image de la danseuse de ce caractère de vivacité et d’intimité.
Tous ces tableaux variés qui lui sont offerts par la nature, excitent ses réflexions, elle se méconnoît dans les uns, elle se retrouve dans les autres ; le jeune Daphnis caché derrière un buisson de fleurs observe son amante.
Un loustic fit seulement observer qu’il serait impossible de soutenir que Fanny Elssler eût quitté la Nouvelle-Orléans sans pompe. […] Ceci est une profanation et un manque de courage. » A la ville, Fanny observait les convenances plus sévèrement encore qu’à la scène.
Une heure après que le bal fut commencé, Antiochus se sentant échaufé de vin, s’avisa d’en sortir sécretement, pour se faire rapporter en dés-habillé au milieu de l’assemblée, enveloppé dans un drap, d’où se levant tout-à-coup, il dansa une Entrée d’Endormi avec tant d’extravagance, que tout ce qu’il y eut de personnes de considération sortirent du bal, comme par mépris pour le Roi, ne pouvant soufrir cette indignité dans un bal de cérémonie, où la bienséance doit toujours être observée ; ce qui est bien différent d’un bal masqué, où la licence est tolérée, comme je le ferai voir dans son lieu.
Le père Alexandre, célèbre jacobin, dans sa théologie morale et dogmatique, expliquant le sixième commandement, et prescrivant des règles pour l’observer exactement, donne pour huitième règle, que les danses sont dangereuses pour la chasteté et l’innocence chrétiennes, et que pour cette raison les Fidèles doivent les éviter.
Puis elle me demanda mon nom et, comme je lui remettais ma carte, elle me regarda comme si, n’ayant pas encore observé ma figure, elle voulait en garder le souvenir.
Taglioni vous a pris la Cachucha, prenez-lui la Sylphide maintenant. » L’auteur de l’article fait observer que l’épreuve était dangereuse pour Taglioni, quand elle s’essayait dans un genre que Fanny Elssler s’était attribué, non sans éclat. « Elle avait à lutter contre des souvenirs d’hier, contre un certain engouement du public, encore sous l’impression des œillades agaçantes de la danseuse viennoise et de ce fameux mouvement de hanches dont on a tant parlé. » Le public, simpliste et routinier, avait classé les deux danseuses ; l’une était une Sylphide, l’autre une Andalouse ; il n’y avait pas à sortir de là. […] « Cependant, ajouta-t-il, vous me permettrez de vous faire observer que vous auriez pu être plus heureux dans le choix de votre présent.
Dans ces ballets, on doit observer, comme dans tous les autres, l’air, le temps de l’air, et la figure.
Un danseur sans oreille est l’image d’un fou qui parle sans cesse, qui dit tout au hazard, qui n’observe point de suite dans la conversation, et qui n’articule que des mots mal-cousus et dénués de sens commun.
Un Danseur sans oreille est l’image d’un fou qui parle sans cesse, qui dit tout au hazard, qui n’observe point de suite dans la conversation, & qui n’articule que des mots mal cousus & dénués de sens commun.
Au premier Livre de Lantologie Grecque, il est parlé d’un Pylade excellent compositeur de Balets tragiques ; il en fit aussi un de Bacchus montant au Ciel, mangeant & dansant avec les Satyres & les Bacchantes, où il observa exactement toutes les loix du Balet.
David étant près de mourir, dit à Salomon son fils dans les derniers avis qu’il lui donna, que Dieu lui promettant de conserver le trône à ses descendans, n’avoit fait cette promesse que sous la condition qu’ils seroient fidèles à observer ses lois ; et pour marquer ce en quoi cette fidélité devoit consister, il dit : (3.
Rien ne dépasse le luxe qui règne au Grand-Opéra, et celui-ci est à présent le paradis des gens à l’oreille dure38. » Ailleurs, le même auteur, décrivant le bâtiment de la rue Le Peletier, qui a l’air, dit-il, d’une belle écurie, fait observer que la façade est surmontée de huit statues qui représentent des Muses. « Une neuvième manque, gémit-il, et hélas !
Le peintre étant obligé de mettre des nuances et des dégradations dans ces tableaux, pour que la perspective s’y rencontre, celui qui doit l’éclairer, devroit, ce me semble, le consulter, afin d’observer les mêmes nuances et les mêmes dégradations dans les lumières.
Pour élever la danse au dégré de sublimité qui lui manque, et qu’elle peut atteindre aisément, il seroit à propos que les maîtres de danse suivissent dans leurs leçons, la même conduite que les peintres observent dans celle qu’ils donnent à leurs éléves.
Le Peintre étant obligé de mettre des nuances & des dégradations dans ces Tableaux pour que la perspective s’y rencontre, celui qui doit l’éclairer devroit, ce me semble, le consulter, afin d’observer les mêmes nuances & les mêmes dégradations dans les lumieres.