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61. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XI. » pp. 145-156

Le panier cache une multitude de défauts, et l’œil curieux des critiques ne monte pas assez haut pour décider.

62. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Psyché et l’Amour. Ballet héroï-pantomime. » pp. 121-134

L’Enfer frémit ; Hercule lui a prêté ses forces ; il lutte contre les Enfers ; il combat, il renverse les Euménides ; il enchaîne et désarme les parques ; et cette troupe infernale vaincue et terrassée, lui sert, pour ainsi dire, de marche-pied ; il monte et s’élève au dessus de ce grouppe épouvantable.

63. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre X. le coucher de l’astre  » pp. 365-413

C’est la note douce qui monte à travers la tristesse d’une cérémonie funèbre et caresse les âmes endolories. […] En la voyant, vieillards, enfants, hommes et femmes, tous se mirent à pleurer dans le paroxysme d’une chaude sympathie pour la célèbre artiste au moment le plus doux de son triomphe, et, on peut le dire, à l’apogée de sa carrière, couronnée de gloire et surtout de l’amour et de l’estime du monde civilisé… Succombant sous une sensation trop vive pour une poitrine de femme, elle tomba à genoux devant la montagne de fleurs semée à ses pieds ; et, détachant le bracelet, doucement, lentement et gracieusement elle baisa chacune des six pierres formant les six lettres du nom de Moscou… Le ballet ne pouvait continuer, les spectateurs, Esmeralda, les acteurs, les coryphées, le corps de ballet, l’orchestre même ne cessant de pleurer comme des amis à l’approche d’une séparation inévitable. » Il y eut quarante-deux rappels, plus de trois cents bouquets, et même « une version digne de foi les fait monter à six cent vingt ». […] Fanny Elssler avait légèrement retroussé sa robe ; elle monta et redescendit de deux à trois fois le vaste salon en dansant, ou plutôt en planant avec des inflexions et des inclinaisons si gracieuses, si expressives de la tête et du buste, avec des mouvements tellement arrondis et onduleux des bras, que pour la première fois je compris ce qu’était une danse idéale.

64. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VI. les débuts de fanny elssler à paris  » pp. 188-219

Une tempête fort bien réglée jette sur les rivages de l’Ile des Génies un bateau monté par un jeune prince espagnol, don Fernando. […] Don Juan n’arrivait le 8 octobre qu’à 5 263 francs, montait à 6 736 fr. le 3 novembre, et tombait le 29 décembre à 4 982 francs.

65. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VIII, sarah bernhardt. — le rêve et la réalité » pp. 82-97

Qui aurait pu penser alors que la pauvre petite fille de l’Ouest viendrait un jour à Paris, y monterait sur une scène, elle aussi, devant un public frémissant d’enthousiasme et que Sarah Bernhardt se trouverait dans la salle à son tour pour applaudir cette petite fille de l’Ouest, comme la petite fille de l’Ouest venait de l’applaudir aujourd’hui ?

66. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — III, comment je créai la danse serpentine » pp. 22-

Le directeur se rapprocha, se rapprocha encore, puis finit par monter sur le plateau.

67. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XV, quelques souverains » pp. 160-177

Si je plais, la Reine me demandera peut-être de venir danser un jour devant elle. » Je montai dans ma loge.

68. (1623) Apologie de la danse et la parfaite méthode de l’enseigner tant aux cavaliers qu’aux dames [graphies originales] « Apologie de la danse. » pp. 11-24

De façon qu’en l’ordre des choses se trouuent deux degrez (la Philosophie & la Danse) qui peuuent monter vn homme à sa perfection.

69. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VI. » pp. 40-55

Ce pont pouvoit avoir de justes proportions avec la décoration, mais il n’en n’avoit pas avec les objets vivans qui devoient le passer : il falloit donc, ou les supprimer, ou leur en substituer de plus petits ; des enfans, par exemple, montés sur des chevaux modèlés, proportionnés à leur taille et au pont, qui, dans cette circonstance, étoit la partie qui devoit règler et déterminer le décorateur, auroit produit l’effet le plus séduisant et le plus vrai.

70. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre VII. Sur le même sujet. » pp. 40-55

Lorsque je quitte mon jardin, c’est pour monter à mon grenier que j’appelle mon cabinet.

71. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VI. » pp. 78-109

Ce Pont pouvoit avoir de justes proportions avec la décoration, mais il n’en avoit pas avec les objets vivants qui devoient le passer : il falloit donc ou les supprimer, ou leur en substituer de plus petits ; des enfants, par exemple, montés sur des chevaux modelés, proportionnés à leurs tailles, & au Pont, qui dans cette circonstance étoit la partie qui devoit régler & déterminer le Décorateur, auroient produit l’effet le plus séduisant & le plus vrai.

72. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur l’artiste »

Ainsi, sans que rien puisse le distraire, ou l’arrêter, le peintre saisit son pinceau, et la toile se colore, les figures s’arrangent, les morts revivent ; le ciseau est déjà dans la main du sculpteur, et le marbre s’anime ; les vers coulent de la plume du poète, et le théâtre s’embellit de mille actions nouvelles qui nous intéressent et nous étonnent ; le musicien monte sa lyre, et l’orchestre remplit les airs d’une harmonie sublime ; un spectacle inconnu, que le génie de Quinault a créé, et qu’elle embellit, ouvre une carrière brillante aux Arts divers qu’il rassemble ; des masures dégoûtantes disparaissent, et la superbe façade du Louvre s’élève ; des jardins réguliers et magnifiques prennent la place d’un terrain aride, ou d’un marais empoisonné ; une éloquence noble et mâle, des accents dignes de l’homme, font retentir le barreau, nos tribunes, nos chaires ; la face de la France change ainsi rapidement comme une belle décoration de théâtre ; les noms des Corneille, des Molière, des Quinault, des Lully, des Le Brun, des Bossuet, des Perrault, des Le Nôtre, volent de bouche en bouche, et l’Europe entière les répète et les admire : ils sont désormais des monuments immuables de la gloire de notre nation et de l’humanité.

73. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Lettre, d'un grand sauteur. A M. de Voltaire, sur les pantomimes . » pp. 17-37

Les endroits pathétiques ont arraché des larmes, & les situations plaisantes ont fait éclater de rire, non-seulement parce qu’ils le méritaient, mais encore parce qu’il est d’usage de rire ou de pleurer, lorsqu’un Auteur a la complaisance de nous communiquer ses productions : on monte sa sensibilité selon le genre de l’ouvrage qu’on nous récite.

74. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVIII. » pp. 185-200

» — « C’est que vous avez oublié de faire boire vos jambes ; tenez, mon ami, je vais vous montrer un bon Anglais qui, après avoir diné à la Taverne, et avoir avalé sans tricher, cinquante rasades, monte à cheval pour regagner sa maison de campagne Voisine de Londres, accompagné seulement par un Jokey, presqu’aussi bien conditionné que le maître.

75. (1834) L’Opéra. Paris ou Le Livre des Cent-et-un. tome XV « L’Opéra. » pp. 366-428

Malgré les énormes bénéfices qu’avaient faits quelques directeurs, et notamment Lulli, en 1712, les dettes de l’Opéra montaient à quatre cent mille fr. […] Le thermomètre des recettes de l’Opéra présente d’étranges phénomènes : en 1793, au plus fort de la Terreur et de l’émigration, il offre un chiffre de 853,719 fr., et en 1810, au moment le plus glorieux des conquêtes impériales, qnand toute l’Europe accourait dans la capitale de l’Empire, le chiffre ne monte qu’à 660,327 fr., dont 70,000 furent produits par les bals masqués : ce fut pour ces réunions l’année la plus florissante ; en 1793 les bals masqués n’existaient pas. […] Pour monter Robert-le-Diable et entourer la belle partition de l’auteur de il Crociato, de ce Meyerbeer, Italien de la Germanie, qui s’est inspiré à la fois de Mozart, de Weber et de Rossini, l’Opéra a dépensé plus de 100,000 fr., et Paris a joui du plus beau spectacle du monde7.

76. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre II. la dernière passion du chevalier frédéric de gentz  » pp. 37-96

Et lui s’extasie devant ce naïf griffonnage ; il la félicite du choix des vers ; il baise la main qui a écrit de si douces choses, en attendant l’heure où ses baisers monteront jusqu’à la bouche. […] Sa robe montait jusqu’au menton, cachant les lignes gracieuses du cou. […] (De la source même des délices monte quelque chose d’amer qui nous oppresse au milieu des fleurs.)

77. (1845) Notice sur Ondine pp. 3-22

La danse cesse, tous les villageois se retirent ; Mattéo détache sa barque, amarrée au rivage du lac ; il y fait monter sa fiancée, qu’il va reconduire chez sa mère.

78. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre V. De l’usage de la Danse grave & sérieuse, convenable aux Bals de cérémonie. » pp. 112-145

Je commence à mieux connoître Ce mortel qui sembloit être Ce qu’il vouloit imiter, Admirable Pantomime, Que la surprise unanime Au rang des Dieux fit monter.

79. (1921) Le Ballet de l’Opéra pp. 191-205

On me dit aussi que bon nombre de marcheuses n’attendent pas d’être montées aux quadrilles pour casser leur patin.

80. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Sixième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes, à Lyon. » pp. 433-445

Je la vis monter l’escalier ; elle me parut toujours chétive, point belle, mais agréable et sympathique.

81. (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247

Des pélerins, dit-on, une troupe grossière En public à Paris y monta la première ; &c. […] Succédant aux tournois, la Danse encor grossière, Chez nos rois, à Paris, y monta la première1 ; Lorsque Circé parut, en ce ballet pompeux, Aux yeux de Médicis offert par Beaujoyeux 2 ; On choisit les danseurs parmi cette noblesse Qui joignait au courage et la grace et l’adresse. […] Chant III, vers J’aime sur le théâtre un agréable auteur Qui, sans se diffamer aux yeux du spectateur, Plaît par la raison seule, et jamais ne la choque : Mais pour un faux plaisant, à grossière équivoque, 425 Qui pour me divertir n’a que la saleté, Qu’il s’en aille, s’il veut, sur deux tréteaux monté, Amusant le pont-neuf de ses sornettes fades, Aux laquais assemblés jouer ses mascarades.

82. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse et le ballet »

Au moment de la charge, lorsque leur cavalerie s’ébranla, les Crotoniates firent sonner tous ces airs différents, et dès-lors les chevaux Sybarites, au lieu de suivre les mouvements que voulaient leur donner les cavaliers qui les montaient, se mirent à danser leurs entrées de ballet ordinaires, et les Crotoniates les taillèrent en pièces.

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