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75. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXII, gab » pp. 250-

Il semble qu’on lui ait inculqué toute la politesse du monde, — toute la gravité aussi. […] Elle est tout au monde sauf cela. […] Tous les soirs le public habituel des promenoirs est submergé par une foule composée de savants, de peintres, de sculpteurs, d’écrivains, d’ambassadeurs, et, aux matinées, il y a foule de femmes du monde et d’enfants.

76. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre X. Vues des Philosophes : objet des Législateurs relativement à la Danse. »

Ce fut celui de Lycurgue ; et voilà le principe secret de quelques-unes de ses Lois, que faute d’attention on trouve quelquefois bizarres, et qui firent cependant, du peuple le plus pauvre du monde, le Peuple le plus redoutable et le plus heureux.

77. (1908) Quinze ans de ma vie « Préface » pp. -

J’eus l’honneur de lui être présenté à un déjeuner du « Tour du monde » à Boulogne.

78. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 13 juin. Les ballets de Loïe Fuller. »

Les légers tissus qu’elle manie s’incurvent en spirales, en volutes, en trombes ; ils animent et organisent l’espace, créent à la danseuse une ambiance de rêve, suscitent tout un monde infiniment varié d’entités abstraites.

79. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre VIII. De la Musique naturelle attribuée à Dieu comme l’Auteur de la Nature. » pp. 183-194

Les Peres de l’Eglise & les plus profonds Philosophes de l’Antiquité prétendent que c’est sur les principes de cette Musique naturelle, que Dieu a créé l’Univers, & qu’il en a formé l’arrangement avec la premiere matiere : c’est ainsi sur ce fondement qu’ils le qualifient quelquefois de grand Musicien & d’Architecte du monde. […] Cette matiere m’engage à mêler des faits naturels tirez des Auteurs profanes, à des autoritez sacrées ; je respecte celles-ci, & je ne rapporte les autres, que sur la garentie des Auteurs qui en ont écrit ; pour faire voir autant qu’il est possible, que la Musique est composée visiblement dans la nature, par un effet de la Providence divine, qui a voulu par ce moyen en donner la connoissance aux hommes dès la création du monde, sur les principes de la Musique céleste ou naturelle, d’où les premiers Philosophes prétendent que la Musique vocale s’est établie, & qu’elle en tire son origine.

80. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XII, la collection de m. groult » pp. 124-133

L’un était un homme du monde, fin, délicat, spirituel, galant et possédant le rare et souple talent de parler de tout, sans jamais se compromettre : M. […] Il est regrettable que le monde entier ne puisse considérer ce joli tableau de nature près de la beauté de vos collections.

81. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Approbation. De M. l’Abbé Richard, Doyen des Chanoines de l’Eglise Royale & Collégiale de Ste Opportune à Paris, Prieur-Seigneur de l’Hôpital, &c. Censeur Royal. » pp. -

Les plus grands Rois du monde se sont fait un plaisir de danser quelquefois sur le Théâtre, même avec leurs sujets.

82. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XVII. De la maniere de se conduire avec politesse dans les Bals reglez. » pp. 55-59

Comme dans tout ce Traité je me suis proposé de montrer à cette noble Jeunesse la maniere de se bien conduire dans les endroits où l’usage du monde l’appelle, & que le Bal donne une certaine liberté, par la facilité que tout le monde a de s’y introduire, & qu’il s’y glisse nombre de personnes, dont la plûpart enflez de je ne sçai quelle naissance ou de quel rang, mais peu civilisez, prennent cependant des licences qui en dérangent tout le bon ordre.

83. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1668 — 18 juillet : Le Grand Divertissement royal ou les Fêtes de Versailles — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 21 juillet 1668 »

Voilà comment aux jours de Paix, Ayant terminé ces hauts Faits, Qui faisaient trembler tout le Monde Dessous sa Gloire sans seconde, Il se délasse avec éclat Des grands Soins qu’il prend pour l’État, Et qu’il est, tant en Paix qu’en Guerre, Le plus GRAND Prince de la Terre.

84. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre III. l’opéra de paris sous la direction véron  » pp. 97-128

La même année, il frappait un grand coup en fondant la Revue de Paris, qui fut de plusieurs mois l’aînée de la Revue des Deux Mondes. […] La décoration, pleine de richesse, donnait, par sa plantation, le moyen de placer beaucoup de monde sur le théâtre ; un très grand nombre de lustres garnis de bougies répandaient des flots de lumière. […] Son physique nous est décrit par Ch. de Boigne : « Auguste a débuté dans le monde par le rôle de romain. Grand, fort, robuste, un vrai taureau, doué d’une paire de mains extraordinaires, il avait été créé et mis au monde pour être claqueur. […] La Mode, Revue du Monde élégant, 1834, 18e livraison.

85. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre VII. Des Ballets Bouffons »

Un Médecin et un Apothicaire qui formèrent la première Scène, s’y réjouissaient de ce que les maux du monde faisaient tout leur bien, et de ce que la terre couvrait toujours leurs fautes.

86. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 12 février. Pour un répertoire. »

Jacques Rouché assume la lâche redoutable de diriger, à l’époque des « deux décimes », le plus dispendieux au monde des théâtres de cour, le met au-dessus des reproches.

87. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre XII » pp. 167-185

Ses grands yeux bleus à force d’être noirs, qui, suivant l’expression d’un poëte de l’endroit, semblent porter le deuil des victimes qu’ils ont faits, sont les plus belles choses du monde. […] Ce qui ne m’arrivera jamais tant qu’il y aura des perruques en ce monde.

88. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XIII, mes danses et les enfants » pp. 134-145

Mes danses, du fait de l’aspect immatériel que leur communiquent la lumière et les couleurs mélangées, devaient donc frapper plus particulièrement les jeunes esprits et leur donner à penser que l’être, qui évoluait là, devant eux, parmi des nuées et des fulgurations, appartenait à ce monde irréel qui les avait subjugués. […] S’il y a une chose au monde dont je sois incapable, c’est de faire sciemment de la peine à quelqu’un ; et, dans mon adoration pour les enfants, je ne me serais jamais consolée de causer une désillusion à ma petite visiteuse.

89. (1908) L’École de danse de Grünewald « L’école de danse du Grünewald » pp. 261-268

« Nous avons déjà ce dont nulle part au monde vous ne trouverez l’équivalent ou même l’approchant : l’École de danse d’Isadora Duncan. » Je ne connaissais pas cette danseuse. […] Un jour ou l’autre, il faudra bien que l’État prussien apprenne l’existence de cette école d’esthétique sans pareille au monde, et l’agglomère à son magnifique Conservatoire de Berlin.

90. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXIV, comment m. claretie m’a décidée à écrire ce livre » pp. 272-285

Après la représentation, ils pénétrèrent dans la loge de la plus mignonne petite actrice du monde et j’eus l’avantage de les revoir. […] Le jour vint, et nous nous mîmes en route, Hanako paraissait ignorer totalement qu’elle allait déjeuner chez un écrivain célèbre, et ne contractait nul émoi de rendre visite à l’administrateur du premier théâtre du monde. […] Elle me faisait penser à Oreste montrant l’urne funèbre à Electre : « Comme tu vois, nous apportons les restes petits dans une urne petite. » Loïe Fuller, qui fut comédienne avant d’être la fée de la lumière, l’enchanteresse des visions étranges, s’est éprise de cet art dramatique japonais, et elle l’a popularisé, par Sada Yacco, puis par Mme Hanako, à travers le monde.

91. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 10 décembre « Le Festin de l’araignée ». »

Tout ce petit monde aérien qui bat, sous la baguette du chef d’orchestre, de ses ailes diaprées, exigeait sur la scène de grandes envolées de temps sautés.

92. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 12 février. Pylade chez Roscius. »

Quant à moi, en exaltant l’effort de ce théâtre héroïque et fantasque, je crois rester fidèle aux idées du grand critique français qui a dit : « Je suis quelqu’un pour qui le monde visible existe ».

93. (1845) Notice sur Giselle pp. 3-24

C’est dans le lit même du César que vint au monde celle qui devait être plus tard l’impératrice de la danse. […] Vous pensez bien que des éperons de chevalier, un pourpoint de menu vair et des armoiries de comte effraieraient la modeste Giselle : toute simple qu’elle est, elle sait parfaitement que les rois n’épousent plus les bergères, même dans le monde du ballet, le pays le moins vétilleux cependant en matière d’hymen. […] Si les valseuses de ce monde sont déjà sans pitié, que doivent être celles de l’autre monde !

94. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XV, quelques souverains » pp. 160-177

XV quelques souverains Au cours de mes nombreux voyages à travers le monde, de l’Est à l’Ouest et du Nord au Sud, à travers les océans comme à travers les continents, il m’est arrivé d’approcher ou de rencontrer de nombreux personnages de marque et même beaucoup de souverains ou de personnalités appartenant à des familles régnantes. […] Mon manager rapportait de ce pays d’Orient, les plus merveilleuses broderies du monde, que Li Hung Chang lui avait remises pour moi. […] — Cela rendra vos nouvelles danses célèbres dans le monde entier, me dit cette amie.

95. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre XII. Ceux qui ont quelque autorité doivent, autant qu’ils le peuvent, s’opposer aux Danses, et empêcher d’y aller ceux et celles qui dépendent d’eux. » pp. 132-147

Ils ne se sont pas contentés de parler, mais ils ont agi, et ils n’ont pas craint, pour les abolir dans les lieux où elles étoient en usage, de s’exposer à la censure, aux contradictions, et même à la persécution du monde. […] Dieu est patient parce qu’il est éternel, et souvent il n’épargne en ce monde, que pour punir plus rigoureusement en l’autre. […] Mais il suffit pour cela d’apprendre à de jeunes personnes à ne point s’abandonner à une molle nonchalance qui gâte et corrompt toute l’attitude du corps, à se tenir droites, à marcher d’un pas uni et ferme, à entrer décemment dans une chambre ou dans une compagnie, à se présenter de bonne grâce, à faire une révérence à propos ; en un mot, à garder toutes les bienséances qui font partie de la science du monde, et auxquelles on ne peut pas manquer sans se rendre méprisable.

96. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Quatrième lettre. Flaminien d’Autremont à Melchior de Sainte-Fauste. » pp. 83-91

Comme il est très bon et que mon ennui l’afflige, il me jure que, plus tard, il me fera voyager et voir le monde, mais son vieux père est dans un triste état de santé qui ne permet pas que nous nous absentions, et Dieu sait combien durera cette maladie, qui dure déjà depuis deux ans ! […] l’ambition des parents fait loi dans le monde et c’est tant pis pour nous !  […] J’étais seul au monde.

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