Il semble qu’on lui ait inculqué toute la politesse du monde, — toute la gravité aussi. […] Elle est tout au monde sauf cela. […] Tous les soirs le public habituel des promenoirs est submergé par une foule composée de savants, de peintres, de sculpteurs, d’écrivains, d’ambassadeurs, et, aux matinées, il y a foule de femmes du monde et d’enfants.
Ce fut celui de Lycurgue ; et voilà le principe secret de quelques-unes de ses Lois, que faute d’attention on trouve quelquefois bizarres, et qui firent cependant, du peuple le plus pauvre du monde, le Peuple le plus redoutable et le plus heureux.
J’eus l’honneur de lui être présenté à un déjeuner du « Tour du monde » à Boulogne.
Les légers tissus qu’elle manie s’incurvent en spirales, en volutes, en trombes ; ils animent et organisent l’espace, créent à la danseuse une ambiance de rêve, suscitent tout un monde infiniment varié d’entités abstraites.
Les Peres de l’Eglise & les plus profonds Philosophes de l’Antiquité prétendent que c’est sur les principes de cette Musique naturelle, que Dieu a créé l’Univers, & qu’il en a formé l’arrangement avec la premiere matiere : c’est ainsi sur ce fondement qu’ils le qualifient quelquefois de grand Musicien & d’Architecte du monde. […] Cette matiere m’engage à mêler des faits naturels tirez des Auteurs profanes, à des autoritez sacrées ; je respecte celles-ci, & je ne rapporte les autres, que sur la garentie des Auteurs qui en ont écrit ; pour faire voir autant qu’il est possible, que la Musique est composée visiblement dans la nature, par un effet de la Providence divine, qui a voulu par ce moyen en donner la connoissance aux hommes dès la création du monde, sur les principes de la Musique céleste ou naturelle, d’où les premiers Philosophes prétendent que la Musique vocale s’est établie, & qu’elle en tire son origine.
L’un était un homme du monde, fin, délicat, spirituel, galant et possédant le rare et souple talent de parler de tout, sans jamais se compromettre : M. […] Il est regrettable que le monde entier ne puisse considérer ce joli tableau de nature près de la beauté de vos collections.
Les plus grands Rois du monde se sont fait un plaisir de danser quelquefois sur le Théâtre, même avec leurs sujets.
Comme dans tout ce Traité je me suis proposé de montrer à cette noble Jeunesse la maniere de se bien conduire dans les endroits où l’usage du monde l’appelle, & que le Bal donne une certaine liberté, par la facilité que tout le monde a de s’y introduire, & qu’il s’y glisse nombre de personnes, dont la plûpart enflez de je ne sçai quelle naissance ou de quel rang, mais peu civilisez, prennent cependant des licences qui en dérangent tout le bon ordre.
Voilà comment aux jours de Paix, Ayant terminé ces hauts Faits, Qui faisaient trembler tout le Monde Dessous sa Gloire sans seconde, Il se délasse avec éclat Des grands Soins qu’il prend pour l’État, Et qu’il est, tant en Paix qu’en Guerre, Le plus GRAND Prince de la Terre.
La même année, il frappait un grand coup en fondant la Revue de Paris, qui fut de plusieurs mois l’aînée de la Revue des Deux Mondes. […] La décoration, pleine de richesse, donnait, par sa plantation, le moyen de placer beaucoup de monde sur le théâtre ; un très grand nombre de lustres garnis de bougies répandaient des flots de lumière. […] Son physique nous est décrit par Ch. de Boigne : « Auguste a débuté dans le monde par le rôle de romain. Grand, fort, robuste, un vrai taureau, doué d’une paire de mains extraordinaires, il avait été créé et mis au monde pour être claqueur. […] La Mode, Revue du Monde élégant, 1834, 18e livraison.
Un Médecin et un Apothicaire qui formèrent la première Scène, s’y réjouissaient de ce que les maux du monde faisaient tout leur bien, et de ce que la terre couvrait toujours leurs fautes.
Jacques Rouché assume la lâche redoutable de diriger, à l’époque des « deux décimes », le plus dispendieux au monde des théâtres de cour, le met au-dessus des reproches.
Ses grands yeux bleus à force d’être noirs, qui, suivant l’expression d’un poëte de l’endroit, semblent porter le deuil des victimes qu’ils ont faits, sont les plus belles choses du monde. […] Ce qui ne m’arrivera jamais tant qu’il y aura des perruques en ce monde.
Mes danses, du fait de l’aspect immatériel que leur communiquent la lumière et les couleurs mélangées, devaient donc frapper plus particulièrement les jeunes esprits et leur donner à penser que l’être, qui évoluait là, devant eux, parmi des nuées et des fulgurations, appartenait à ce monde irréel qui les avait subjugués. […] S’il y a une chose au monde dont je sois incapable, c’est de faire sciemment de la peine à quelqu’un ; et, dans mon adoration pour les enfants, je ne me serais jamais consolée de causer une désillusion à ma petite visiteuse.
« Nous avons déjà ce dont nulle part au monde vous ne trouverez l’équivalent ou même l’approchant : l’École de danse d’Isadora Duncan. » Je ne connaissais pas cette danseuse. […] Un jour ou l’autre, il faudra bien que l’État prussien apprenne l’existence de cette école d’esthétique sans pareille au monde, et l’agglomère à son magnifique Conservatoire de Berlin.
Après la représentation, ils pénétrèrent dans la loge de la plus mignonne petite actrice du monde et j’eus l’avantage de les revoir. […] Le jour vint, et nous nous mîmes en route, Hanako paraissait ignorer totalement qu’elle allait déjeuner chez un écrivain célèbre, et ne contractait nul émoi de rendre visite à l’administrateur du premier théâtre du monde. […] Elle me faisait penser à Oreste montrant l’urne funèbre à Electre : « Comme tu vois, nous apportons les restes petits dans une urne petite. » Loïe Fuller, qui fut comédienne avant d’être la fée de la lumière, l’enchanteresse des visions étranges, s’est éprise de cet art dramatique japonais, et elle l’a popularisé, par Sada Yacco, puis par Mme Hanako, à travers le monde.
Tout ce petit monde aérien qui bat, sous la baguette du chef d’orchestre, de ses ailes diaprées, exigeait sur la scène de grandes envolées de temps sautés.
Quant à moi, en exaltant l’effort de ce théâtre héroïque et fantasque, je crois rester fidèle aux idées du grand critique français qui a dit : « Je suis quelqu’un pour qui le monde visible existe ».
C’est dans le lit même du César que vint au monde celle qui devait être plus tard l’impératrice de la danse. […] Vous pensez bien que des éperons de chevalier, un pourpoint de menu vair et des armoiries de comte effraieraient la modeste Giselle : toute simple qu’elle est, elle sait parfaitement que les rois n’épousent plus les bergères, même dans le monde du ballet, le pays le moins vétilleux cependant en matière d’hymen. […] Si les valseuses de ce monde sont déjà sans pitié, que doivent être celles de l’autre monde !
XV quelques souverains Au cours de mes nombreux voyages à travers le monde, de l’Est à l’Ouest et du Nord au Sud, à travers les océans comme à travers les continents, il m’est arrivé d’approcher ou de rencontrer de nombreux personnages de marque et même beaucoup de souverains ou de personnalités appartenant à des familles régnantes. […] Mon manager rapportait de ce pays d’Orient, les plus merveilleuses broderies du monde, que Li Hung Chang lui avait remises pour moi. […] — Cela rendra vos nouvelles danses célèbres dans le monde entier, me dit cette amie.
Ils ne se sont pas contentés de parler, mais ils ont agi, et ils n’ont pas craint, pour les abolir dans les lieux où elles étoient en usage, de s’exposer à la censure, aux contradictions, et même à la persécution du monde. […] Dieu est patient parce qu’il est éternel, et souvent il n’épargne en ce monde, que pour punir plus rigoureusement en l’autre. […] Mais il suffit pour cela d’apprendre à de jeunes personnes à ne point s’abandonner à une molle nonchalance qui gâte et corrompt toute l’attitude du corps, à se tenir droites, à marcher d’un pas uni et ferme, à entrer décemment dans une chambre ou dans une compagnie, à se présenter de bonne grâce, à faire une révérence à propos ; en un mot, à garder toutes les bienséances qui font partie de la science du monde, et auxquelles on ne peut pas manquer sans se rendre méprisable.
Comme il est très bon et que mon ennui l’afflige, il me jure que, plus tard, il me fera voyager et voir le monde, mais son vieux père est dans un triste état de santé qui ne permet pas que nous nous absentions, et Dieu sait combien durera cette maladie, qui dure déjà depuis deux ans ! […] l’ambition des parents fait loi dans le monde et c’est tant pis pour nous ! […] J’étais seul au monde.