On doit aussi faire attention que lorsque l’on se promene, on tient ordinairement le chapeau dessous le bras ; si quelqu’un d’un rang au-dessus de vous vous salue, c’est de prendre votre chapeau de la main droite, & de faire de suite votre reverence très-profonde pour marquer plus de respect.
Enivré de plaisirs, chancelant sur ses pieds, il paraît se soutenir à peine de la main droite sur un épieu. […] À droite et à gauche du centre du bal étaient des Amphithéâtres occupés par la foule des Spectateurs ; mais pour éviter la confusion, on n’entrait que par un Moulinet, l’un après l’autre.
Dites-nous des choses qui nous agréent ; n’ayez que des visions pleines de mensonge ; éloignez-nous de la voie droite, détournez-nous du sentier étroit.
Le fond et la droite du théâtre représentent une vaste forêt, la gauche offre des bosquets délicieux.
Par exemple, vous faites un pas de Bourée dessus & dessous, du pied gauche en allant du côté droit, le pied droit se trouve devant à la troisiéme position ; ainsi de là vous pliez sur les deux jambes également, & de là étant relevé & les deux jambes bien étenduës vous glissez le pied droit à coté à la deuxiéme position, & vous portez le corps dessus, ce qui termine votre pas ; mais si vous voulez faire ce pas de l’autre pied, il faut poser le corps sur le pied gauche, & votre pas de Bourée fini, vous pliez également sur les deux jambes, & vous vous relevez sur la droite, en glissant le pied gauche à côté à la deuxiéme position, & le corps se pose dessus en vous élevant sur la pointe du pied qui a glissé à côté, & le talon se pose dans le même tems, ce qui termine ce pas : le corps étant dans son à plomb, ainsi de cette situation vous pouvez entreprendre de faire tels pas que vous souhaitez, soit d’une jambe, soit de l’autre.
Figure represente comme vous devez vous relever après que vous avez plié, (ce que l’on peut dire être dans l’équilibre) le corps est sur la pointe du pied droit 3. la jambe gauche étenduë comme la droite, mais son pied en l’air 4. les mains tournées en dehors 5.
Il s’élance de la stalle d’orchestre ou de l’avant-scène dans les coulisses ; il rôde un instant, flaire à droite et à gauche, puis gagne le foyer, attiré par l’odeur de la chair fraîche. […] Parlez-moi du lion qui est là-bas, à droite, assis négligemment sur un canapé, les pattes croisées.
Tout y est préparé pour le choix que la Reine va faire d’un époux ; on y voit un trône ; Oroès et les Mages sons placés à la droite du trône, les Satrapes à la gauche ; les gardes, le peuple occupent le fond du temple.
Mlle Nijinska est dramatique dès le premier moment : immobile, le coude gauche appuyé sur la paume droite, la joue penchée sur l’autre paume dans un mouvement familier à la femme slave, elle est l’image même de l’angoisse.
Ceci fait, le danseur porte le centre de gravitation à droite et réitère le mouvement identique ; cette figure de danse dédoublée se répète plusieurs fois, en série.
Les chœurs qui servaient d’intermèdes, dansaient d’abord on rond de droite à gauche, et exprimaient ainsi les mouvements du ciel qui se font du levant au couchant. […] Ils se tournaient ensuite de gauche à droite pour représenter le cours des planètes, et ils nommaient ces mouvements antistrophes ou retours ; après ces deux danses, ils s’arrêtaient pour chanter : ils nommaient ces chants épodes [voir « Apodes »] Par-là ils représentaient l’immobilité de la terre qu’ils croyaient fixe. […] La danse de terre à terre est formée de pas, et de mouvements égaux, en avant, en arrière, à volte sur la droite ou sur la gauche, et à demi-volte ; on la nomme terre à terre, parce que le cheval ne s’y élève point. […] Le temps des airs sont les divers passages que l’on fait faire aux chevaux en avant, en arrière, à droite, à gauche : de tous ces mouvements se forment les figures, et quand d’un seul temps sans s’arrêter, on fait aller le cheval de ces quatre manières, on appelle cette figure faire la croix.
Que si notre œil droit ou notre main droite sont pour nous une occasion de péché, nous devons les arracher et les jeter loin de nous. […] C. a voulu marquer quelque chose qui nous seroit aussi cher et aussi nécessaire que l’œil et la main droite.
Le Roi et la Reine se mirent à table au bout du côté de l’appartement du Roi, dans deux fauteuils ; et sur le retour à droite, était sur un pliant Monseigneur le Dauphin ; à gauche sur le retour, Madame la Dauphine ; à droite, après Monseigneur le Dauphin, était madame première ; à gauche, après Madame la Dauphine, était madame seconde ; à droite, après madame première, était madame la duchesse de Modène, et tout de suite après elle était mademoiselle de la Roche-sur-Yon ; et de l’autre côté, après madame seconde, était madame la princesse de Conti, et ensuite toutes les dames de la cour. […] Il y avait deux troupes de jouteurs, l’une à la droite, et l’autre à la gauche du temple. […] Celle de la droite, qui est d’un goût moderne et fort enrichie d’architecture, présentait un point de vue agréable, bien différent de celle de la gauche, qui n’était qu’une masure informe. […] Cazalet ayant l’honneur de tenir la droite, elle se mit dans sa chaise pour se rendre à l’hôtel qui lui était préparé. […] En entrant de l’avant-cour dans la foire, on rencontrait à droite le théâtre de la comédie italienne, qui remplissait seul une des faces moins larges de la cour.
Mais Loïe se remit sur pieds, et en entendant les rires elle leva la main droite et dit à très haute voix : « Chut !
Mais à peine estes vous élevé sur le pied droit, que la jambe gauche se porte derriere la droite à la 3e. position, en restant un peu de tems sur les deux pointes des pieds, les jambes tenduës emboetées, sans changer vos bras, & lorsque vous glissez le pied droit devant, qui est le dernier pas de votre pas de Bourrée, le bras droit s’étend en arriere en effaçant l’épaule, & le bras gauche se plie devant ; en faisant son contraste au pied droit.
La jambe droite est tendue comme une flèche, le genou bien en dehors se présente de profil ; c’est une leçon de choses.
La décoration représente un endroit agréable situé sur le bord de la mer : la droite du théâtre offre une grotte de rochers, et la gaucho des bosquets délicieux.
Philostrate nous aprend encore dans son troisiéme Tableau, & Cartari dans son Traité des Images des Dieux, que les Anciens ont regardé Comus, comme la Divinité du bal & des festins, & l’ont représenté dans un Salon superbement illuminé, avec un visage riant, la tête couverte d’un chapeau de fleurs, tenant de la main gauche un flambeau allumé, qu’il laisse pancher nonchalamment pour brûler plus vîte, & paroissant comme enyvré de plaisirs, appuyé sur un épieu qu’il tient de la main droite : on voit encore dans ce Salon, dont le parquet est parsemé de fleurs, une partie des conviez qui festinent autour d’une longue table proprement garnie, d’autres qui dansent un branle, & quantité de spectateurs rangez sous la Tribune, sur laquelle il y a une symphonie nombreuse ; desorte qu’il est aisé de comprendre par ce grand appareil, que les Anciens ont voulu nous faire entendre que les bals & les festins sont des dépenses qui se doivent faire avec autant de profusion que de sumptuosité ; & que ces sortes de divertissemens sont de l’appanage des grands Seigneurs, pour s’attirer la bienveillance des peuples, ou pour faire remarquer leur grandeur & leurs magnificences. […] Pendant le repas, des troupes de danseurs & de danseuses des Provinces voisines, qui étoient venus à Bayonne au bruit de la fête, y danserent à la maniere de leur pays : les Poitevins, avec la cornemuse ; les Provençaux, au son d’un tambourin que le Ménétrier bat de la main droite, & de la gauche s’en sert pour jouer du flageolet ; les Bourguignons & les Champenois, avec le petit hautbois & le tambourin ; les Bretons y danserent les Passepieds & les branles gais, au son des violons ; & les Biscayens, à la Moresque, avec le tambour de basque. […] Le Roi fit partager en trois la Galerie de Versailles, par deux balustrades de quatre pieds de hauteur ; la partie du milieu faisoit le centre du bal : il y avoit une esttrade de deux marches, couverte des plus beaux tapis des Gobelins, sur laquelle on rangea dans le fond, des fauteuils de velours cramoisi, garnis de grandes crépines d’or, pour placer les Rois de France & d’Angleterre, avec la Reine, Madame de Bourgogne, tous les Princes & les Princesses du Sang ; les trois autres côtez étoient bordez au premier rang, de fauteuils fort riches, pour placer les Ambassadeurs, les Princes, les Princesses Etrangeres, les Ducs, les Duchesses, & les autres grands Officiers de la Couronne ; d’autres rangs de chaises derriere ces fauteuils, pour les personnes de considération de la Cour & de la Ville ; à droite & à gauche du centre du bal, étoient des amphithéâtres pour placer les spectateurs.
Le temple est à droite, la vue s’étend à vos pieds et si vous tournez vos regards vers la gauche, vous découvrez une véritable forêt d’arbres séculaires.
Cette ligne droite grandiose autour de laquelle jouent des courbes charmantes et qui coupe sous un angle variable le plan vertical de l’aplomb, respectons-la, car elle est un triomphe aussi grand de l’esprit humain que les contreforts d’une cathédrale gothique ou la colonnade du Parthénon.
Celvy donc qui aura ces qualitez & qui fera profession de les communiquer, doit premierement apprendre à cheminer à son escolier, car quelque gentillesse qu’il ait naturellement, il ne le peut auec la iustesse requise, soit pour l’action de la veuë, port de la iambe, ou grauité des demarches, qui se doiuent faire en droite ligne, sans plier le genoüil, la pointe des pieds ouuerte en sorte que les mouuemens francs de toute timidité procedent de la hanche. […] Apres auoir tiré le chapeau de la main droite qu’il portera negligemment, non sur la cuisse comme on souloit faire, ains deuant le busque du pourpoint sur la main gauche pour laisser l’autre libre, regardant d’vn visage riant la compagnie, qu’il s’aduance, mais auec des demarches graues & sans contrainte, & lors que sa discretion luy fera iuger le temps de faire la reuerance, sans plier les genoux, qu’il coule doucement la iambe droite deuant iusque à ce qu’elle touche quasi la gauche, & sans s’arrester que bien peu la dessus, la pointe des pieds fort ouuertes en pliant doucement l’vne & l’autre, il desgagera comme insensiblement la gauche, & continuëra ainsi iusqu’à ce qu’il ait ioint ceux qui l’y obligent, que s’il se trouuoit, comme il est ordinaire, plusieurs compagnies en vn mesme lieu, il fera ces mesmes reuerences sur l’vn & sur l’autre pied, selon que les personnes seront placees, toutesfois sans aucun geste ou posture du corps : car en cela la seule conduite de la veuë est suffisante.
Il faut, pour ainsi dire, que la jambe droite ignore ce que fait la jambe gauche.