Les Romains qui se sont fait une gloire de surpasser toutes les nations par leurs prodigalitez, ont ajoûté quelquefois des Loteries aux festins & aux bals, dont les lots noires étoient distribuez gratis aux conviez de ces sortes d’assemblées ; surtout à la célébration des mariages, où l’on dansoit des danses nuptiales fort licentieuses, qu’ils tenoient des Latins & des Toscans, & qui avoient beaucoup de rapport à celles des Baccantes & des Satyres, c’est-à-dire très impudiques : comme elles tendoient à la corruption des mœurs, elles furent abolies par l’Empereur Tibere, qui réforma autant qu’il put le luxe des Romains pendant son régne. […] Outre que cette Reine avoit beaucoup de goût pour les fêtes de réjouissance, elle sçavoit encore s’en servir pour parvenir à ses fins, suivant sa politique, comme les Historiens l’ont rapporté, au sujet du voyage qu’elle fit à Bayonne, avec toute la Cour : ce fait est confirmé par les Mémoires de la Reine de Navarre, qui disent qu’elle avoit ménagé l’entrevûe de sa fille Reine d’Espagne & femme de Philippe II.
Des habitués tels que : Morny, Paul Daru, Aguado, la Valette, Walewski, Montguyon, Halévy, Denormandie, Rossini, Meyerbeer, Scribe, Auber, etc… établissent une sorte de communication continuelle entre le public et les artistes : beaucoup de ces derniers, à leur tour, font le pont avec les gens du monde, mettent en lumière la pénétration réciproque du corps diplomatico-politique, du corps chantant et cabriolant. […] Gautier : « C’est une très jolie voix de danseuse ; beaucoup de cantatrices qui ne dansent point, n’en pourraient pas faire autant. » Plus tard il l’adora.
Pour marquer en détail quelques-uns de ces autres maux, le concile ajoute que « par ces funestes divertissemens par lesquels le diable attire les ames, beaucoup de fidèles sont détournés des Offices divins, de la prière, des saintes lectures et de l’assistance aux instructions, particulièrement nécessaires à ceux qui sont dans l’ignorance de la religion, dont le nombre n’est que trop grand, et des autres exercices de piété par lesquels les jours particulièrement consacrés à Dieu doivent être sanctifiés : Iis ipsis diebus fideles plerosque nefariis istis blanditiis satanæ illectos, à divinis officiis religiosis, supplicationibus lectionibusque sacris abduci, avertique rudes à percipiendis fidei rudimentis aliosque ab aliis christianæ pietatis, in quo eo tempore religiosè incumbendum est, abstrahi et amoveri ». […] Dans les instructions que saint Charles a faites pour les prédicateurs, parlant des mauvaises coutumes qu’ils ne doivent cesser de reprendre dans leurs instructions, et qu’ils doivent s’efforcer d’abolir, comme donnant lieu à beaucoup de péchés, il marque en particulier les danses, lesquelles, dit-il, excitent dans les ames des inclinations et des passions qui leur donnent la mort : « Choreas, saltationes et tripudia è quibus mortiferœ cupiditates excitantur, de suggestu sæpè graviter reprehendet atque inseclabitur.
On n’y trouvait alors, comme de nos jours, que beaucoup de pompe sans art, un grand faste sans invention, l’air de dissipation sans gaieté.
« Quand je considère (dit un auteur112 qui avait approfondi cette matière) que le sujet de ce ballet est La Prospérité des Armes de la France, je cherche ce sujet dans les entrées des Tritons, des Néréides, des Muses, d’Apollon, de Mercure, de Jupiter, de Cardelin, des Rhinocéros, etc. » Cette composition rassemble en effet tout le désordre d’une imagination aussi grande que déréglée, des idées nobles noyées dans un fatras d’objets puérils et sans rapport, un désir excessif d’attirer l’admiration, des recherches déplacées, de l’érudition sans grâces, de la Poésie inutile, beaucoup de magnificence perdue, et pas la moindre étincelle de goût.
Nous avons en ce moment beaucoup de nouveautés.
C’est contre les règles de la danse que beaucoup de danseurs exécutent cette figure à deux cavaliers et une dame.
La première tête qu’il parvint à mettre ensemble, quelqu’imparfaite quelle fut, dût lui faire éprouver autant de contradictions que d’obstacles, et exiger beaucoup de tems, et de patience.
Petite taille d’environ cinq pieds, épaules larges, jambes fortes, très-vigoureux ; beaucoup de précision ; très-correct. […] On lui doit beaucoup de ballets charmans, et des élèves distingués. […] « Elle eut la bonté de m’apprendre elle-même le pas d’un ballet qui fut exécuté avec beaucoup de magnificence ». […] Mais lorsque les Anglais brodent cette Danse, ils frappent la terre du talon et de la pointe alternativement ; ils ont beaucoup de pas compliqués dans ce genre, qui ressemble un peu à la cosaque. […] Mais au théâtre, beaucoup de ces gestes seraient nuls, les spectateurs ne sachant pas ce langage.
Elle était difficile et pénible, parce qu’elle était une imitation des combats des Centaures et des Lapithes : les différents mouvements de ces monstres moitié hommes et moitié chevaux, qu’il était nécessaire de rendre, exigeaient beaucoup de force ; c’est par cette raison qu’elle fut abandonnée aux paysans. […] Ces personnages futiles, dont plusieurs vices, l’ébauche de quelques vertus, l’orgueil extrême, et beaucoup de ridicules, composent le caractère, connaissaient d’avance le sort qui les attendait un jour, par la risée publique à laquelle ils voyaient exposés leurs semblables.
» ……………… « Le matin de cette nuit agitée, avant neuf heures, Albouy était sur le théâtre ; à dix heures, on faisait une répétition générale de l’illumination et, le soir, on représentait la Tempête qui, sous une autre direction, n’eût pas pris la mer de longtemps50. » Soucieux de n’exhiber dans les ballets que des filles jolies et bien faites, Véron procédait avec beaucoup de vigilance au recrutement des danseuses. […] Pour beaucoup de ces dames, la danse n’était qu’un moyen de paraître en public, dans cette lumière spéciale de l’Opéra qui donne du prestige aux plus insignifiantes créatures.
La forme qu’ils ont adoptée tient beaucoup de la Tragédie Grecque, en a presque tous les défauts, et n’en a que rarement les beautés.
Au reste, la combinaison qu’exige cette composition demande beaucoup de recherches et de tems, et ce n’est point en deux répétitions, ainsi qu’il est d’usage à l’opéra, que l’on peut faire les Champs Elisées de Castor et Pollux.
Le débit diminue la langueur du chant, et jette du feu dans l’expression ; mais il faut prendre soin d’y mettre beaucoup de variété. […] Elle a fait pendant longtemps sur ce point illusion au gros du public ; on la louait sur cette partie qu’elle n’avait point, parce qu’elle chantait avec beaucoup de rapidité, mais sans aucun agrément et sans nulle sorte de variété.
J’ajoute encore qu’il est impossible à la danse de dialoguer tranquillement ; que tout ce qui tient au raisonnement froid ne peut être exprimé par elle ; qu’il faut dans un ballet beaucoup de spectacle et d’action pour suppléer à la parole, beaucoup de passions et de sentimens ; et qu’il faut que ces sentimens et ces passions soient vivement exprimés, pour produire de grands effets, c’est toujours en grand que la pantomime doit peindre ; elle doit employer les couleurs les plus fortes et les traits les plus hardis, parce que toutes les demi-teintes ne répandent qu’un vague obscur et indécis sur le caractère de telle ou telle passion, et sur l’action de la pantomime qui, dans ce cas, est toujours froide et indéterminée ; les passions ont d’ailleurs tant d’analogie entre elles qne le plus grand nombre se ressembleroient, si l’on négligeoit de les caractériser par des traits particuliers qui empêchent les spectateurs de les prendre l’une pour l’autre.
Dans le choix, l’arrangement, la suite des faits, je ne me suis décidé qu’après beaucoup de recherches, une longue étude, et une exacte discussion.
Nous sommes en général accoutumés à priser ce qui est ancien et ce qui nous vient de loin ; nous aimons à admirer dans une perspéctive immense tout ce qu’il nous est impossible de distinguer : plus les objets s’éloignent, plus ils s’agrandissent au miroir de notre imagination ; delà bien des succès éphémères, qui réellement n’ont eu d’autre mérite qu’un costume imposant, beaucoup de pompe, et quelques coups de théatre gigantesques.
Garrick, qui vivoit à Londres avec économie, tenoit un grand état de maison à sa campagne, avoit un nombreux domestique beaucoup de chevaux, et de chiens de chasse, et recevait chez lui une grande société.
Je n’entreprendrai point de rendre avec des phrases les tableaux, les situations et les grouppes perpétuellement variés de la scène nocturne du premier acte ; il faudroit beaucoup de mots pour exprimer un sentiment ou une pensée ; et il ne faut qu’un geste pour peindre l’un et l’autre ; la pantomime est une langue universelle, qui articule, pour ainsi dire, avec la rapidité de l’éclair.
(J’ai été si heureuse au milieu de vous qu’il m’en coûte beaucoup de m’en aller, mais je reviendrai certainement.) […] S’il y avait déjà beaucoup de richesse à New-York, les parvenus de la finance et du négoce n’avaient pas eu le temps de se dégrossir. […] Avec beaucoup de tact elle saisit la note juste pour réussir auprès de gens tout blindés extérieurement de préceptes évangéliques.
Beaucoup de gens de ce quartier vont à l’église, et nous les rencontrons à l’aller et au retour.
Colin de Blamont ; et en 1729, la cantate qui a pour titre la Prise de Lerida et plusieurs ariettes Italiennes y attirèrent beaucoup de monde. […] Comme il avait beaucoup de génie et de goût, l’art sous ses yeux, et par ses soins, faisait toujours quelques progrès ; et à mesure qu’il le voyait avancer, son génie aussi faisait de nouvelles découvertes, et créait des choses plus hardies. […] Ainsi Lully appliquait tous les efforts de son génie au récitatif, qui était le grand fond de son spectacle ; ses airs de mouvement, pour peu qu’ils fussent différents de la déclamation ordinaire, faisaient une diversion agréable avec la langueur inséparable d’un trop long récitatif ; et par cette seule raison, ils étaient constamment applaudis : les acteurs les apprenaient d’ailleurs sans beaucoup de peine, et le public les retenait avec facilité.