/ 191
62. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La Descente d’Orphée aux Enfers. Ballet héroï-pantomime. » pp. 215-224

La terreur glace ses sens, et l’arrête ; mais animé par l’Amour qui guide invisiblement ses pas, et par l’espoir de revoir l’objet que son cœur adore, il marche d’un air plus assuré et arrive à la porte des Enfers. […] On lui renouvelle l’ordre immuable de Pluton, et on lui montre le chemin le plus court ; pour arriver à la barque de Caron.

63. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Paralele. DE. LA PEINTURE. ET DE. LA POESIE. » pp. 213-269

Dans ce raisonnement Aristote qui mesure la beauté de ces deux arts par le plaisir qu’ils donnent, par la maniere dont ils instruisent, & par celle dont ils arrivent à leur fin, dit que la Peinture donne un plaisir infini, qu’elle instruit plus généralement, & qu’elle arrive très-parfaitement à sa fin. […] Enfin la Peinture & la Poésie partent du même lieu, tiennent la même route, arrivent à la même fin, & tirent leur plus grande estime des premiers tems, où la magnificence & la délicatesse ont le plus éclaté. […] Il en est presque arrivé la même chose au garçon Maréchal d’Anvers, pour la récompense de son tableau que j’ai vû chez les Jésuites de cette Ville, qui en sçavent l’histoire par tradition. […] Ce Négociant en refusa 150 mille livres du Milord Malbouroug, sitôt qu’il fut arrivé à Roterdam, voulant les vendre 200 mille livres. […] En voyant ce tableau on infere par éxemple que l’accouchement arriva le matin parce qu’on y remarque le Soleil qui s’éleve avec son char, & qui fait sa route en montant.

64. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre III. Dispute entre Pylade et Hylas. »

Déjà on se partageait : l’un arrivait, l’autre était sur le point de partir, et c’est un avantage qui fait presque toujours la première fortune des gens à talents.

65. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre IV. Des Ballets poétiques »

Le moment des beaux-Arts n’était point encore arrivé pour nous.

66. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XVII. De la maniere de se conduire avec politesse dans les Bals reglez. » pp. 55-59

De même que lorsque l’on vous vient prier pour danser, il faut vous transporter à l’endroit où l’on commence, & faire les reverences que l’on fait avant de danser ; mais si vous ne sçavez pas danser, il faut faire vos excuses, soit sur le peu d’usage que vous en faites, ou sur le peu de tems qu’il y a que vous apprenez : ainsi vos reverences finies vous reconduisez cette Dame à sa place, & du même tems vous allez faire une reverence à une autre Demoiselle, pour la convier de venir faire la reverence avec vous, afin de ne point déranger l’ordre du Bal ; mais si l’on vous pressoit de danser, quelque instance que l’on vous fit, ayant refusé une fois, il ne faut pas danser dans tout le Bal, parce que ce seroit offenser la personne qui vous a prié d’abord, ce qui se doit observer d’un sexe comme de l’autre : comme aussi ceux qui ont la conduite d’un Bal, d’être attentif que chacun danse à son tour, afin d’éviter la confusion & le mécontentement ; comme aussi lorsqu’il arrive des Masques, de les faire danser des premiers, afin qu’ils prennent ceux de leur compagnie de suite.

67. (1921) L’âme et la danse pp. 99-128

C’est là ne conclure qu’à elle-même… N’est-elle pas ce mouvement mystérieux qui, par le détour de tout ce qui arrive, me transforme incessamment en moi-même, et qui me ramène assez promptement à ce même Socrate pour que je le retrouve, et que m’imaginant nécessairement de le reconnaître, je sois ? […] … Comme l’oiseau arrivé au bord même du toit, brise avec le beau marbre, et tombe dans son vol… ÉRYXIMAQUE Je n’aime rien tant que ce qui va se produire ; et jusque dans l’amour, je ne trouve rien qui l’emporte en volupté sur les tout premiers sentiments. […] — Ce qui n’arrivera jamais plus, arrive magnifiquement devant nos yeux ! — Ce qui n’arrivera jamais plus, doit arriver le plus magnifiquement qu’il se puisse ! […] Si les choses doivent s’arranger, il sied que le médecin ne les trouble point, et qu’il arrive un très petit moment avant la guérison, du même pas que les Dieux.

68. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre II. la dernière passion du chevalier frédéric de gentz  » pp. 37-96

Je n’arrive pas encore à comprendre comment j’ai trouvé des mots pour lui avouer ce que je lui ai tu. […] Même s’il arrivait à modérer ses sentiments, écrivait-il à la comtesse Fuchs, il lui en resterait bien assez pour en vivre jusqu’à la fin de ses jours. […] Rahel raconte donc que Fanny arrive dans son salon rempli de monde. […] Elles causent, se comprenant à demi-mot, de Vienne, des lettres arrivées de là-bas, des réponses que l’on fera. […] « Quand on est arrivé à ce point, on a des raisons de se plaindre.

69. (1845) Notice sur La Sylphide pp. 3-23

Elle obéit au charme qui l’attire ; elle marche comme l’oiseau vole, elle est tremblante ; elle arrive dansant à la fois comme les Grâces, sautant comme les nymphes, d’un pas‌ doux et léger. […] Elle arrivait sur la pointe du pied, elle se balançait gracieuse, jetant son corps tantôt à droite, tantôt à gauche. […] Tout se confondait dans une nuance indéfinissable et sans nom… Alors arrive la reine majestueuse de ces rivages ; elle sort de ces grottes enchantées où l’on marche sur des tapis de fleurs marines, à la clarté des perles et des escarboucles de l’Océan. » Quand elle reparaît cette fois, la Sylphide n’est pas seule, elle conduit par la main ce jeune homme dont elle a été si longtemps l’hôte invisible. […] Agaçante, agacée, elle arrive, d’un pied mutin, d’un regard curieux, d’un geste timide. — Plus d’une fois l’écharpe échappe à cette main si légère. — Ô malheur !

70. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Iphigenie en Tauride. Ballet tragique » pp. 235-256

Ce Prince obéit à Minerve, et s’embarqua avec quelques troupes ; Pylade, son ami fidèle l’accompagna sur un autre vaisseau, et ce ne fut qu’après avoir lutté contre la mort, que la fureur des flots leur présenta plusieurs fois, qu’ils arrivèrent enfin dans la Tauride. […] Oreste, au moment d’être sacrifié est reconnu par sa sœur, et Pylade, qui n’avoit joint son vaisseau, que pour revenir avec ses soldats délivrer son ami ou périr avec lui, arrive dans l’instant où Thoas va donner la mort à Oreste ; le Tyran la reçoit des mains de Pylade ; ses troupes sont dispersées et mises en fuite, et on enlève la statue de Diane. […] Pylade, qui arrive avec les siens et qui poignarde Thoas, au moment que le Tyran lève le bras pour frapper Oreste, fait renaître le calme et la joie ; et par une transition subite et naturelle, on se livre aux expressions délicieuses de l’amitié et de la reconnoissance. […] Il arrive au secours de son ami ; l’un et l’autre font des prodiges de valeur ; ils tuent et renversent plusieurs soldats, mais accablés par le nombre, enveloppés de tous cotés, ils sont obligés de céder ; on les désarme, on les enchaîne, et malgré leurs efforts ils sont entraînés.

71. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre II. De la Danse théâtrale des Grecs »

[Voir Ballet] Il fallut qu’une exposition claire et précise offrît l’idée de l’action qu’elle devait peindre ; qu’un nœud ingénieux en suspendît la marche, sans l’arrêter ; qu’elle arrivât ainsi graduellement à un développement agréable, par un dénouement bien amené, quoiqu’imprévu.

72. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre VII. Des Ballets Bouffons »

Dans cet instant, la Muse du Théâtre arrive.

73. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre VIII. Témoignages des Païens même contre les Danses. » pp. 99-101

C’est ce qui fait dire à Louis Vivès, précepteur de l’empereur Charles-Quint, dans un excellent ouvrage qu’il a fait, sur la manière de bien élever une fille chrétienne, au titre des danses, après avoir rapporté les paroles des deux païens que je viens de citer : « Je me souviens d’avoir entendu dire que quelques personnes arrivées depuis peu en France, ayant vu des femmes danser, en furent si effrayées, qu’elles prirent la fuite, les croyant et les disant agitées de quelque fureur extraordinaire.

74. (1779) Trattato teorico-prattico di ballo « Trattato teorico-prattico di ballo —  Parte prima — Capitolo XXV. Del Passo Grave, ou Courante »

[8] Quello “in aria” si fa pure col piede indietro, per esempio il dritto, si piega e si leva in aria l’istesso piede, qual già portato in aria si va distendendo a poco a poco il ginocchio fintanto che arriva alla seconda in aria, da dove si va portando, così disteso com’è, alla quarta stessamente in aria.

75. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre III » pp. 27-43

Gueymard voudrait y arriver qu’il ne le pourrait pas. […] Le malheur est que quelquefois les missives arrivent en retard.

76. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Alceste. Ballet tragique. » pp. 207-218

Ils arrivent ; elle les presse contre son sein, elle les arrose des larmes que la tendresse maternelle fait couler, se jette à genoux, élève les bras vers le ciel, et l’implore en faveur de ses fils ; elle les embrasse pour la dernière fois, et ordonne qu’on les éloigne ; puis elle vole à son mari : s’appercevant que les signes de la mort se tracent sur ses traits, elle se frappe et tombe dans les bras de ses femmes. […] L’Amour a appelé les Jeux, les Ris, les Plaisirs et la Cour enjouée de Vénus : ils arrivent et s’empressent de célébrer par leurs danses la félicité des deux époux.

77. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 18 novembre. Le débat de la musique et du silence. »

Tout ce qu’il vous arrive d’observer de résultats heureux dans les nombreuses hérésies chorégraphiques qui affligent le théâtre, comporte un acheminement inconscient vers la danse classique.

78. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre V. De l’usage de la Danse grave & sérieuse, convenable aux Bals de cérémonie. » pp. 112-145

Ce qui me fait souvenir d’une avanture qui arriva il y a environ quarante ans, chez Madame la Présidente ***, qui donnoit un bal au mariage de sa fille. […] Enfin n’en voulant point démordre, & le Cavalier ne sçachant plus que lui répondre, entra dans le centre du bal ; & laissant tomber son manteau, il fit voir à la mariée un corps de Satyre au naturel : ce qui scandalisa toute l’assemblée ; les Dames eurent recours à leurs éventails, les hommes coururent à leurs épées, & criérent qu’on fermât les portes ; mais ces jeunes Seigneurs se doutant bien de ce qu’il en pourroit arriver, avoient eu la précaution d’ordonner à leurs valets de s’en emparer : ils mirent tous l’épée à la main, aussi-bien que leurs Maîtres ; desorte qu’ils se firent jour pour sortir, sans coup férir. […] J’ai oui dire à nos fameux Danseurs que l’usage des contre-danses nous vient d’un Maître à danser d’Angleterre, arrivé en France il y a douze ou quinze ans ; elles passent chez cette nation pour des danses de contrée : mais dans leur origine, elles passoient chez les Anciens pour des danses renversées, comme nous avons dans la Musique l’usage de la fugue & de la contre-fugue. […] Roi d’Ecosse fut averti du jour de sa mort dans un bal de cérémonie, par un spectre ou fantôme qui y dansa au vû & au grand étonnement de toute l’assemblée : le Lecteur en croira aussi ce qui lui plaira ; mais j’ose dire, parce qu’il m’est arrivé en 1712, que cela n’est pas incroyable.

79. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Quatrième lettre. Flaminien d’Autremont à Melchior de Sainte-Fauste. » pp. 83-91

Je courais ventre à terre, j’arrivai à temps pour arrêter la voiture et l’empêcher de verser. […] Cet enfant que vous avez instruit avec tant de zèle, de patience et de bonté, n’est arrivé à la virilité que pour épuiser, en un jour, toutes les amertumes de la vie. […] C’est tant pis pour moi, je n’accuse jamais Dieu, donc je crois que tout le mal qui nous arrive vient de notre ignorance et que nos désastres sont notre ouvrage.

80. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 20 mai. Le retour des « Ballets russes ». »

Ainsi l’adagio dit des sept demoiselles d’honneur, avec les sept premières danseuses exécutant simultanément (ce qui n’est pas arrivé jeudi) un développé à la quatrième ouverte, est un spectacle rare ; L’Oiseau bleu, qu’on connaissait, d’ailleurs, est une des plus belles pages signées Petipa.

81. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XI. Des Révérences de differentes façons. » pp. 29-34

Je l’exhorte, dis-je, de s’y appliquer pour qu’elle en acquiert l’habitude, si bien qu’elle ne se trouve pas décontenancée, comme il lui arrive très-souvent dans les compagnies extraordinaires dans lesquelles elle se trouve rarement.

82. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre XI » pp. 148-166

Il en est arrivé à éviter aux dames la lecture des lettres inutiles. […] Ce qui me console, c’est que je ne suis pas la première qu’il a empêché d’arriver.

83. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre premier. Justes idées sur les Danses contre lesquelles on écrit. » pp. 2-10

Si on a lu le premier livre de l’histoire de l’ancien Testament, qui est le livre de la Genèse, on sait ce qui arriva à Dina, fille de Jacob et de Lia, âgée alors d’environ quinze ou seize ans. […] Dieu veut bien nous aider dans les tentations qui nous arrivent par nécessité et que nous ne saurions éviter ; mais il abandonne aisément ceux qui les recherchent par choix.

/ 191