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99. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1665 — 26 janvier : Ballet de la Naissance de Vénus — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 31 janvier 1665 »

La belle Comtesse de Guiche, Sur qui les yeux point on ne fiche Sans l’aimer et sans l’admirer, Non pas (même) sans soupirer.

100. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1671 — 3 novembre : Les Amours de Diane et d’Endimion — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du 14 novembre 1671 »

Six des Amours, en ce miment, Tout-à-fait, agréablement, Dansent de joie, une Bourrée, Laquelle, grandement, agrée : Et le Berger, lors, éveillé, Qui, de la sorte, est enrôlé, Dessous le Dieu, par qui l’on aime, S’en plaint comme d’un mal extrême.

101. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre X. le coucher de l’astre  » pp. 365-413

Au lieu d’user des droits que lui reconnaissaient les tribunaux, il aima mieux faire une nouvelle tentative de conciliation. […] Tous les vices des fils de Caïn se dissipent au souffle de ses lèvres, et le poète qui avait maudit la mime s’écrie maintenant : « Malheureux le cœur qui ne te comprend pas et ne t’aime pas !  […] Fanny sentait que le public l’aimait, elle-même aimait ce public appréciateur ». […] Nul artiste, parmi les aimés, n’a été, n’importe où et quand, honoré par rien de semblable. » Dans l’intervalle de ses voyages en Russie, en 1849 et en 1850, Fanny Elssler parut à Hambourg. […] Fanny avait trop aimé le théâtre pour pouvoir un beau jour s’en passer.

102. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre VIII. Preuve de la perfection réelle de la Danse ancienne. »

Il aime la Danse.

103. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre VII. Témoignage d’un célèbre Jurisconsulte contre les Danses. » pp. 94-98

C’est Dieu même qui, comme on l’a fait voir, a révélé dans ses Ecritures, et par la tradition constante des saints pères, que les danses ne peuvent que causer la perte éternelle de ceux et de celles qui les aiment, et qui ne veulent pas y renoncer.

104. (1845) Notice sur Ondine pp. 3-22

Giannina veut le savoir ; à elle il appartient de sonder d’une main caressante les plaies de ce cœur aimé ; c’est à elle de consoler le fiancé qu’elle a choisi. […] Cette jeune fille devenue mortelle, qui périt en épousant celui qu’elle aime, création tout à fait aimable que l’auteur allemand peut revendiquer, a été mise en œuvre avec beaucoup de charme et de talent. […] Il aime à se plonger dans les profondeurs du moyen âge, à visiter les régions éloignées, à reproduire les fictions étranges.

105. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Graces. Ballet anacréontique. » pp. 75-97

Le fils de Vénus, par un sentiment qui lui est inconnu, aime les trois Arcadiennes, sans malice, sans méchanceté, comme si elles étoient ses sœurs, et ces filles charmantes qui réunissent ce qu’ont de divin, la beauté simple, l’innocence naïve, la gaité modeste et la douce sérénité, prodiguent leurs caresses à l’Amour, comme si elles pressentoient à leur tour que ce dieu est leur frère. […]   L’instant des jeux est annoncé par une musique douce et champêtre, et le coteau se garnissant de Bergers et de Bergères, Philis et Daphnis se séparent pour joindre chacun leur troupe et se jurent encore en se quittant de s’aimer à jamais. […] Cependant Aglaé qui devine le sujet de ses inquiétudes, vole à elle, la serre dans ses bras et la rassure, en lui faisant entendre, qu’on ne trouve beau que ce qu’on aime et qu’elle doit ne rien craindre du cœur de son Berger.

106. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVII. » pp. 173-184

Le public est l’image des enfans : il en a l’inconstance et la frivolité ; perpétuellement curieux, il aime à être transporté vers de nouveaux objets ; plus les jouets qu’on lui présente sont étrangers à ses habitudes plus il les trouve précieux. Nous sommes en général accoutumés à priser ce qui est ancien et ce qui nous vient de loin ; nous aimons à admirer dans une perspéctive immense tout ce qu’il nous est impossible de distinguer : plus les objets s’éloignent, plus ils s’agrandissent au miroir de notre imagination ; delà bien des succès éphémères, qui réellement n’ont eu d’autre mérite qu’un costume imposant, beaucoup de pompe, et quelques coups de théatre gigantesques.

107. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIX. » pp. 201-212

je ne veux aucun emploi, aucune charge ; je desire seulement être toujours Garrick, et j’aime a croire que je jouerai bien mieux mes rôles a Drury-Lane qu’à Westminster. […] Les Anglais déploient, dans leurs terres, la plus grande magnificence, et y restent le plus long-tems qu’ils peuvent, parce qu’ils aiment la campagne les chevaux et la chasse.

108. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Psyché et l’Amour. Ballet héroï-pantomime. » pp. 121-134

Morphée sollicité, sans doute par Vénus, répand avec profusion ses pavois sur les yeux de Cupidon ; ce dernier fait de vains efforts pour résister à une situation qui lui enlève le plaisir de voir ce qu’il aime. […] Elle embrasse l’autel de l’Hymen ; elle y fait serment de n’aimer que l’Amour ; et ce Dieu, qui jure imprudemment de lui être fidèle, lui présente la main.

109. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre X. De la Danse sacrée des Chrétiens »

Saint Grégoire de Naziance prétend que celle que le Roi David exécuta devant l’Arche, était un Mystère, qui nous enseigne quelle est la joie et l’agilité avec lesquelles on doit aller à Dieu ; et lorsque ce Père reproche à l’Empereur Julien l’abus qu’il faisait de cet exercice, il lui dit avec la véhémence d’un Orateur et le zèle d’un Chrétien24 : Si vous vous livrez à la danse ; si votre penchant vous entraîne dans ces Fêtes que vous paraissez aimer avec fureur ; dansez : j’y consens ; mais pourquoi renouveler les Danses licencieuses de la barbare Hérodias, qui firent verser le sang d’un Saint ?

110. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre IV. Troubles excités à Rome par les Pantomimes. »

Cet Empereur, qui avait le malheur de ne pas aimer les Arts, n’aperçut point l’objet qu’avait eu son Prédécesseur dans l’établissement des théâtres de Danse.

111. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XIX, sardou et kawakami » pp. 214-

J’aime mieux un trou dans ma bottine qu’une douleur dans mon pied.

112. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 13 janvier. « Cydalise et le Chèvre-pied ». »

J’aime un peu moins la leçon de danse — dont l’agencement est trop savant, trop symétrique — et cela malgré l’élégance fluette de Mlle Yvonne Franck, gouvernante des Nymphes.

113. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur les fêtes nationales] — Lettre i. sur les fêtes nationales. » pp. 109-115

Vous sentez, Monsieur, et vous me connoissez assez pour être persuadé que mes idées sur cette grande fête, ne rouleroient point sur un feu d’artifice et une illumination ; cela convenoit aux courtes vües ; moi je n’aime point la fumée.

114. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre V. Témoignages des Évêques dans leurs Instructions pastorales, des Catéchismes, et des Théologiens contre les Danses. » pp. 51-71

Jean comme ayant des couronnes d’or et des cheveux de femme, et étant semblables à des chevaux préparés au combat, signifient que les démons se servent des personnes de l’autre sexe qui dansent, et qui, avant d’aller à la danse, ont plus de soin de se parer que dans toute occasion, pour attaquer et faire tomber les serviteurs de Dieu, qui sont les ennemis de ces esprits de malice. » Le même saint continuant à parler contre les danses, traite d’ennemis de Dieu ceux qui les aiment ; et il ajoute qu’il n’est pas étonnant qu’on les regarde comme tels, puisqu’ils agissent contre tous les commandemens de Dieu, et contre tous les sacremens. Il le prouve par les raisonnemens suivans : « Par les danses, on agit contre le sacrement de baptême, parce qu’on viole la promesse solennelle qu’on y a faite de renoncer au diable, à ses pompes et à ses œuvres, ne pouvant aimer la danse sans suivre le diable, qui y porte, sans s’attacher à ses pompes au rang desquelles il faut certainement mettre les danses, et sans y faire ses œuvres, qui sont les péchés dont (comme nous l’avons déjà dit bien des fois) les danses sont une source très-abondante. […] Enfin, contre le sacrement de l’extrême-onction, qu’on a peut-être déjà reçu dans quelque maladie, ou qu’on espère de recevoir avant de mourir, puisque par les danses on se sert pour offenser Dieu, de ses pieds qui ont été sanctifiés par les onctions qui y ont été faites, ou qu’on espère qui y seront faites un jour. » Si ceux qui aiment les danses se déclarent ainsi les ennemis de Dieu par les outrages qu’ils font par elles à tous les sacremens, ils se déclarent en même temps les ennemis des saints que Dieu glorifie dans le ciel, en profanant leurs fêtes par les danses qui se font en ces jours-là plutôt qu’en tout autre jour ; ils ne pourront donc avoir au jugement futur aucuns saints pour intercesseurs, puisqu’ils les auront tous offensés aux jours mêmes que l’Eglise a consacrés à leur culte : et coupables comme nous sommes de tant de péchés, que deviendrons-nous quand Dieu nous jugera, si ceux que nous pouvons avoir pour intercesseurs auprès de lui se rendent nos accusateurs, à cause des outrages que nous leur aurons faits ?

115. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VIII. victoires et revers  » pp. 262-319

Si elle se laissa aimer, ce fut sans scandale. […] L’esclave syrienne qu’il aimait tant à voir danser sous la blonde treille de la petite hôtellerie devait avoir beaucoup de rapports avec Fanny Elssler. […] Elle avait à jouer le rôle d’une jeune princesse chinoise, amoureuse d’un étudiant qui, de son côté, n’aimait que sa chatte. […] Elle adopta les habitudes des chats, en exagérant leurs défauts, afin de dégoûter d’eux celui qu’elle aimait. […] « La représentation annoncée pour son bénéfice et celui de sa sœur ne saurait manquer d’être extrêmement fructueuse, car c’est l’actrice la plus aimée du public, et c’est justice.

116. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 19 février. Une grande danseuse russe. Mme Véra Tréfilova. — Émotion et abstraction. — Mélodie continue. — Exotisme transposé. — Deux Moscovites : Novikoff, Clustine. »

Et je n’aime pas du tout ce qu’il fait faire à ces trois jeunes filles, ses élèves : ce « duncanisme » primaire, doré sur tranche et vide de sens.

117. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1664 — 13 février : Le Ballet des Amours déguisés — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 16 février 1664 »

Montauzier, digne et rare Fille, En qui la vertu toujours brille, L’esprit, la prudence et l’honneur, Qui n’est pas un petit bonheur, Brancas, dont l’angélique face L’éclat des plus beaux lys efface, Fille qu’on aime, avec raison, Et d’illustre et bonne Maison.

118. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre premier. les années d’apprentissage  » pp. 1-36

L’Autriche aime avec raison en Fanny Elssler une de ses gloires nationales. […] On était ponctuel et rangé ; l’on aimait l’ordre et la propreté ; l’on se plaisait à des travaux délicats qui exigeaient des doigts minutieux. […] Le danseur français Bretin, d’abord froidement accueilli par les Milanais qui s’attendaient à d’extravagants tours de force, finit par leur faire aimer son art sobre et distingué. […] D’une manière générale, elle danse déjà d’après une école que j’aime ; ce n’est pas d’après l’école qui étire les membres sans pensée et sans âme, école que je déteste, qui me paralyse d’ennui, l’école française moderne… Combien grande fut la force de la vérité ! 

119. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre V. marie taglioni  » pp. 156-187

Mais il est aimé d’une sylphide, un esprit des airs, qui vient le baiser sur le front, puis s’envole par la cheminée. […] Le jeune homme essaie de ce moyen de retenir celle qu’il aime. […] Pudeur, ou pitié, pour moi qui l’aime !  […] D’Italie Marie Taglioni rapporta le diadème, conservé aujourd’hui au musée de l’Opéra, dont elle aimait à se parer sur la scène.

120. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXIV, comment m. claretie m’a décidée à écrire ce livre » pp. 272-285

Elle avait toujours beaucoup aimé la lecture et ne pouvait pas se faire à l’idée de ne plus lire. […] Elle me répondit : — J’aime mes enfants et mes petits-enfants, et je vis en eux, mais cela ne me rend pas mes yeux.

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