Après vint Mercure qui pria Orphée de continuer les doux airs de sa Musique, l’assurant que non seulement les bêtes farouches, mais les Étoiles du Ciel, danseraient au son de sa voix.
Et qu’on ne vienne pas évoquer la tradition : on n’a pas hésité à couper tout un acte où, cependant, en 1870, la Bozacchi avait triomphé.
Fanny désirait beaucoup venir à Paris ; elle m’accueillit avec bonne grâce. […] Nouvelle européenne. » Le lendemain venait l’information suivante : « Deux danseuses célèbres à l’étranger et surtout en Allemagne, les demoiselles Elssler, ont été engagées par M. […] Lorsque, dans la deuxième semaine de juillet, les sœurs Elssler vinrent à Paris, la réclame fit entendre de plus belle ses trompettes. […] Les lions étaient venus en masse. […] Il vint présenter ses compliments à l’artiste et ajouta : « N’importe, Mamzelle Fanny, désormais je frapperai du pied droit. » Il le fit pour la première fois de sa vie à la représentation suivante et… se cassa la jambe.
— J’ai envie, disait-il, maintenant que la pièce est finie, de prier le public de venir processionnellement examiner mes coulisses, la place qu’occupent mes décors, les cahutes où s’habillent mes acteurs et mes actrices, de causer avec eux et avec elles, de juger par lui-même des innombrables difficultés qu’il a fallu vaincre pour arriver simplement à donner cette représentation ; je suis convaincu qu’au lieu d’un succès il me ménagerait un triomphe. […] Pour obtenir d’elles qu’elles viennent exactement aux répétitions, qu’elles n’abandonnent pas leurs rôles en cours de représentation, il faut être de la force de dix-huit diplomates.
Povr ne peruertir donc l’ordre, il sera commencé par vne Reuerence, laquelle se doit faire comme il a esté dict à la Courante, en cas qu’on dansast deuant vn Roy, où en la presence de quelques personnes qualifiees, sinon se tournant deuant la femme, elle se doit commencer du pied gauche, du quel sans plier les genoux, ayant les pointes ouuertes, faut porter vn pas à costé, & faire suiure le droict quasi derriere, puis glisser l’autre par dessus, iusqu’à ce que les iambes viennent à se ioindre, & sur ceste action s’arrester tant soit peu, puis pliant doucement les deux genoux & releuant la pointe du pied droict, le desgager doucement, en baisant la main pour prendre celle de la femme, & se couurant, se remettre à fin de commencer. […] Defauts qui se trouuent ordinairement en plusieurs, qui ne laissent d’estre estimez bons danseurs : mais c’est de ceux qui pour gratifier leur courtoisie ne se soucient d’offencer leur iugement de telles actions les Maistres ne sont nullement blasmables, comme ceux qui les choisissent, & bien souuent ces deffauts viennent des Escoliers qui peruertissent les bonnes actions qu’on leur donne, les vns pour y apporter trop d’affecterie, les autres trop de negligence, & tous ensemble pour ne sçauoir iuger où telles actions se doiuent approprier. […] Apres qu’on pourra faire facilement ces cinq pas, il faudra apprendre (& non plustost,) de quelle sorte le mouuement des bras doit accompagner l’action des pieds, c’est qu’en sautant le premier pas il faut ouurir les bras esgalement chacun de son costé, & en mesme temps qu’on fera glisser le troisiesme pas derriere, faut les rapporter negligemment, iusqu’à ce que les mains sans plier le poignet viennent quasi à se ioindre, lors sans s’arrester sur ceste action il faudra descendre, à fin d’obseruer au quatriesme & cinquiesme les mesmes mouuemens, & ainsi les cadances se trouueront bien marquees : Pendant toutes lesquelles actions il faut auoir les pointes des pieds ouuertes & la veuë de sa hauteur, à fin que tenant le corps droict & ferme on regarde en face la compagnie, sans tourner la teste qu’auec le corps, & prendre garde à ne point chasser de la pointe du pied, ny en faisant les pas susdits, aller de l’vne à l’autre extremité du lieu : mais y tenir la droicte ligne le plus qu’il sera possible, ce qui sera fort aisé, si on faict porter les pas de costé, non deuant soy. Or comme il y a des personnes qui pour auoir le pied trop court, ou les iambes faictes en paranteze, quoy que le reste du corps soit bien taillé ou proportionné, ne peuuent iamais venir à vne vraye reputation de bien danser. […] Il faut premierement, comme i’ay desia dict à la premiere reuerence, tirer le chapeau, & apres faire quelques demarches graues sans affecterie, & lors qu’on viendra à ioindre celuy qu’on veut salüer, faut la iambe bien tenduë glisser le pied droict deuant le gauche, & en mesme temps, pliant les genoüils non en auant, mais en dehors chacun de son costé, plier aussi de la ceinture, & ainsi (sans baisser la teste qu’auec le corps) le bras droict bien estendu, descendre le tout esgalement, tant & si peu que la qualité de celuy qu’on saluë pourra obliger, & sans s’arrester sur ceste action, en se releuant faut baiser la main droicte, & la raportant à son naturel, escarter aussi tost le pied gauche à costé, & glisser le droict derriere, qu’il faudra desgager doucement en pliant tant soit peu, & là dessus s’arrester pour s’entretenir.
Jésus-Christ explique ainsi lui-même ce qu’il a voulu faire entendre par l’exemple de ce que les enfans se disent les uns aux autres ; car Jean-Baptiste, dit-il, est venu ne mangeant point et ne buvant point du vin ; et vous dites : Il est possédé du démon. Le fils de l’homme est venu buvant et mangeant , et vous dites : C’est un homme de bonne chère et qui aime à boire. […] Mais au moins, puisque par les réflexions qui viennent d’être faites, le jour de la vérité luit d’une manière si frappante, qu’on cesse d’y fermer les yeux, et que désormais on raisonne et qu’on agisse toujours en enfans de lumière. […] Si quelqu’un aime le monde, l’amour du père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde est ou concupiscence de la chair, ou concupiscence des yeux, ou orgueil de la vie ; ce qui ne vient point du père, mais du monde.
Il est rare que nos talens soient appréciés par nos contemporains ; mais un temps viendra, comme on l’a dit en grec dans certaine épigraphe, tirée d’Homère ; un temps viendra que le Public se fera un devoir de m’applaudir. […] Un temps viendra (pour me servir encore de l’Epigraphe grecque) un temps viendra que les Français chériront à la fureur les Pantomimes .
On raconte qu’une nuit, à un bal chez le viceroi dont elle était l’invitée, son entrée fit une telle sensation que tous les couples, oubliant qu’ils étaient là pour danser, s’arrêtèrent et vinrent admirer sa beauté radieuse. […] La première fois qu’elle est venue, elle était descendue au Grand-Hôtel, mais le directeur lui a donné l’appartement dont je vous ai parlé. […] — Elle vient justement d’être interviewée à ce propos et l’interview a paru ce matin.
On créerait une classe de perfectionnement pour les étoiles, dirigée par de grands artistes ayant pris leur retraite ou des maîtres étrangers, car il est humainement impossible qu’elles viennent demander des conseils à une collègue, surtout quand cette collègue est une très grande danseuse.
Quant au maintien des bras, il faut les laisser étendus à côté du corps en observant seulement que lorsque vous faites un pas du pied droit, c’est le bras gauche qui fait un petit mouvement en devant, ce qui fait le balancier & même cela vient naturellement.
» Par une rencontre curieuse, la frégate la Belle-Poule, qui avait transporté les cendres de Napoléon, vint à la même époque à New-York. […] L’heure de la séparation est enfin venue, elle m’accable. […] En juillet 1840, lorsque Fanny vint à Washington, les deux Chambres y étaient réunies en congrès. […] Mais le pauvre diable était tellement ému qu’il perdit le fil de son discours et tira, tout penaud, un papier pour venir en aide à sa mémoire infidèle. […] Avant d’entrer au spectacle, elles exhibaient ainsi leur toilette qui, au dire du marchand, venait directement de Paris.
Je me souviens qu’un jour un gandin de la plus belle venue m’a demandé très-sérieusement comment se portait mon père, M. […] Tu viens d’être plus audacieuse que les membres de l’Académie qui ne savent plus qu’en oublier.
Lors de mes représentations de Salomé au théâtre de l’Athénée, M. et Mme Flammarion vinrent un soir dans ma loge après le spectacle, en même temps qu’Alexandre Dumas fils. […] Il ne savait plus que faire, lorsqu’il lui vint tout à coup une superbe inspiration.
Lors de la seconde soirée, au moment où l’on allait éteindre les lumières, un homme vint me dire, tandis que j’entrais en scène : — Regardez avant qu’on éteigne, le flot humain qui déferle à vos pieds. […] Mon ami venait vers moi.
Viennent enfin les « danses des contes de fées », brefs épisodes joués et dansés, raccourcis de sujets qui hantent l’imagination enfantine, ce que les Anglais appelleraient des « sketches » : le Petit chaperon rouge, l’Oiseau bleu (ce pas de deux est une des 3 ou 4 pages les plus merveilleuses de grâce et d’invention de tout l’œuvre énorme de Petipa), d’autres encore. […] La princesse du premier soir fut Mlle Olga Spessivtseva, jeune ballerine qui nous vint récemment de Pétrograd et dont je suis les progrès depuis ses examens.
Quelques femmes attirées par les charmes de l’harmonie l’engagent à quitter ces affreux déserts pour venir habiter des lieux plus agréables ; Orphée, toujours fidèle à son épouse, méprise leurs conseils ; aussi insensible à leurs charmes qu’aux attraits de la volupté dont elles lui retracent l’image, il les fuit avec dédain : Ces femmes irritées le quittent en exprimant leur dépit, et en le menaçant d’une vengeance éclatante. […] Aux accens de la lyre d’Orphée, la décoration change successivement de forme, et s’embellit par gradation : les arbres viennent se ranger à la place des rochers ; les ronces se métamorphosent en fleurs, les autres se transforment en berceaux ; le coteau enfante des vignes qui en croissant s’unissent pour former de leurs pampres des guirlandes ; les oiseaux s’empressent, à répéter les chants d’Orphée ; des bergers et des Bergères quittent leurs hameaux pour se livrer aux transports de leur innocente joie : ils lui présentent des fleurs et des fruits, et ils expriment par des danses simples et naïves le bonheur qu’ils ont de le posséder dans leur voisinage ; la nature enfin, semble rendre hommage au chantre de la Thrace, en s’empressant d’embéllir sa sollitude par ces agréables métamorphoses.
Il vient y attendre Zélis. […] Sur une marche guerrière les troupes formant la garde du Sophi paroissent, et, après plusieurs évolutions elles font l’exercice suivant le costume Persan ; ensuite viennent les grands Officiers de l’Empire, les Eunuques, les Bostangis ; après eux les Ambassadeurs et leur suite : les femmes du Sérail précedent l’Em-pereur.
L’Histoire de René d’Anjou Roi de Naples, marque encore la passion qu’il avoit pour la Peinture : il peignoit une perdrix dans le tems qu’on lui vint annoncer la perte de son Royaume de Naples, cependant il continua son ouvrage avec la même tranquilité qu’il l’avoit commencé. […] Le tableau de Zeuxis où il avoit peint un garçon qui portoit des raisins, & qui ne fit point de peur aux oiseaux, puisqu’ils vinrent becqueter ses fruits, est une marque que la Peinture de ces tems-là avoit accoutumé de tromper les yeux en tous les objets qu’elle représentoit : cette figure ne fut en effet censurée par Zeuxis même, que parce qu’elle n’avoit pas assez trompé, Voilà à peu près les rapports naturels que la Peinture & la Poésie ont ensemble, & qui ont de tout tems, comme dit Horace, permis également aux Peintres & aux Poëtes de tout oser. […] On peut encore accorder cet avantage à la Peinture, qu’elle vient à nous par le sens le plus subtil, le plus capable de nous ébranler & d’émouvoir nos passions, je veux dire par la vûe ; car les choses, dit Horace, qui entrent dans l’esprit par les oreilles, prennent un chemin bien plus long que celles qui entrent par les yeux, qui sont des témoins plus fidéles & plus surs que les oreilles. […] Dans l’Annonciation, par exemple, où l’Ange vient trouver Marie, le spectateur démêle facilement par l’expression & par l’attitude de la Sainte-Vierge, le moment que le Peintre a voulu choisir ; & l’on connoît si c’est lorsqu’elle fut troublée par une apparition imprévûe, ou si elle est étonnée, de la proposition de l’Ange, ou enfin si elle y consent, avec cette humilité, qui lui fit prononcer ces mots : Voilà la servante du Seigneur, &c. […] Pour la Peinture, elle doit son origine au hazard, suivant l’opinion commune, par l’effet de l’ombre de l’homme & la clarté du Soleil, ou de l’ombre de la lumiere, & dont l’invention en est attribuée à une fille qui traça contre la muraille avec un charbon, les traits du visage de son amant qui étoit venu chez elle pour lui dire adieu ; desorte que par cet esquice elle en fit le portrait pour adoucir son absence : Philostrate, dans ses Tableaux, dit que Débutades Potier de terre à Corinthe, étoit pere de cette fille, & qu’il fit un modele de la figure que sa fille avoit tracée.
Cependant, un troisième « numéro » est venu mettre fin à nos doléances : celui des « steppeurs » nègres Douglas et Jones.
Et j’en conçus une aversion presque insurmontable pour les soufflés à la vanille et les condiments sucrés dont je venais d’avoir une part bien servie.
Camille aime tendrement l’ainé des Curiaces ; elle est promise à ce chevalier : c’est de l’aveu de leurs parents qu’ils se sont fait celui de leur tendresse ; un évenement cruel vient traverser leur mutuelle félicité. […] Les Horaces viennent embrasser leur sœur et lui dire peut-être un éternel adieu. […] Horace l’apperçoit, vole à ses genoux : cette amante vient lui offrir un asyle ; elle lui promet de l’y rejoindre, ou d’obtenir sa grace, et l’invite, par ce que l’amour a de plus tendre et de plus persuasif, de profiter de l’instant.