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67. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 12 juin. « Shéhérazade ». — Le pas de deux de la « Belle ». »

C’est là un mouvement giratoire et concentrique sur le cou-de-pied avec la jambe libre en qualité de fouet, qui fait tourner la toupie.

68. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XI. Des Révérences de differentes façons. » pp. 29-34

Effacer signifie que vous vous tournez à demi du côté qu’elles sont, mais en glissant devant soi le pied qui se trouve de leur côté, soit à droit, soit à gauche : en se pliant de la ceinture & s’inclinant la tête du même tems, ainsi que j’ai tâché de l’exprimer dans cette Figure.

69. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 29 mai. Pétrouchka. L’Après-midi d’un faune. Soleil de nuit. »

Les autres artistes sont assis en rond, formant l’enceinte du terrain ; plusieurs nous tournent le dos, constituant ce qu’en Russie on appela le « quatrième mur ».

70. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXXVIII. Des Contre-tems de côté de plusieurs sortes. » pp. 168-174

On fait aussi de ces mêmes Contre-tems en tournant, & qui se prenent de la même maniere : ainsi en faisant ce pas vous pouvez tourner un demi tour, ou trois quarts selon que la danse est composée.

71. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1666 — 2 décembre : Le Ballet des Muses — Lettre en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 12 décembre 1666 »

Pour POLYMNE, dont l’ÉLOQUENCE Reconnaît la pleine Puissance Et la DIALECTIQUE aussi, Son Divertissement ici Est d’ORATEURS et PHILOSOPHES De fort différentes ÉTOFFES, Et ridiculement tournés Par Gens moins qu’Eux illuminés.

72. (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « [Seconde partie] »

Noverre eût paru, et qu’il eût tourné ce dernier genre du côté de l’expression, chacun sait qu’elle est la plus belle, la plus élégante, mais aussi la plus difficile. […] Noverre à Stuttgart avec tant de succès ; que d’autres personnes encore plus dangereuses pour les talents ne manqueront pas de tourner en plaisanterie ce genre de spectacles.

73. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Introduction. » pp. -

On ne vit plus que cette partie matérielle qui défigurait un art plein de grâces et de charmes : on se tourna alors vers la danse de théâtre, et l’on s’en occupa entièrement, comme du seul moyen nécessaire pour briller en société.

74. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 5 juin. Les deux Sacres. »

Elle songe, les genoux tournés en dedans, les talons en dehors, inerte.

75. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXI. Du pas de Menuet, & la methode la plus facile pour le faire de differens côtez. » pp. 76-83

On doit observer aussi que lorsque l’on prend ces demi-coupez, faut ouvrir les genoux & tourner la pointe fort en dehors, mais pour avoir plus de facilité de les bien faire, c’est de continuer d’en faire plusieurs de suite en avant, parce que cela vous met dans l’habitude de les faire sans peine.

76. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — LETTRE XII. » pp. 157-180

La situation contraire est donc de pure convention ; et une preuve non équivoque que ce défaut n’est qu’imaginaire, c’est qu’un peintre pécheroit autant contre la nature que contre les règles de son art, s’il plaçoit son modèle les pieds tournés comme ceux d’un danseur. […] La plupart des jeunes gens qui se livrent à la danse, se persuadent qu’ils parviendront à se tourner, en forçant uniquement leurs pieds à se placer en dehors. […] Il est encore impossible de jetter les premières de ces parties en dehors, sans le secours des secondes, les genoux en effet n’ont que deux mouvemens, celui de fléxion, et celui d’extension ; l’un détermine la jambe en arrière, et l’autre la détermine en avant : or, ils ne pourroient se porter en dehors d’eux-mêmes ; et tout dépend essentiellement de la cuisse, puisque c’est elle qui commande souverainement aux parties qu’elle domine et qui lui sont inférieures, elle les tourne conséquemment au mouvement de rotation dont elle est douée ; et dans quelque sens quelle se meuve, le genou, la jambe et le pied sont forcés à la suivre. […] Cette rigidité dans les muscles, cette privation des sucs et cet épuisement, conduisent insensiblement aux accidens les plus funestes ; 3°. par la mal-adresse, et par les mauvaises habitudes que l’on contracte dans l’exercice ; par les positions défectueuses des pieds qui, ne se présentant point directement vers la terre, lorsque le corps retombe, tournent, ploient et succombent sous le poids qu’ils reçoivent.

77. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XII. » pp. 315-361

Sans aller si loin, considérez les enfants ; jettez les yeux sur les habitants de la campagne, & vous verrez que tous ont les pieds en dedans ; la situation contraire est donc de pure convention, & une preuve non équivoque que ce défaut n’est qu’imaginaire, c’est qu’un Peintre pécheroit autant contre la nature que contre les regles de son Art, s’il plaçoit son modele les pieds tournés comme ceux d’un Danseur. […] La plupart des jeunes gens qui se livrent à la Danse se persuadent qu’ils parviendront à se tourner, en forçant uniquement leurs pieds à se placer en dehors. […] Elle les tourne conséquemment au mouvement de rotation dont elle est douée, & dans quelque sens qu’elle se meuve, le genou, la jambe & le pied sont forcés à la suivre. […] Par la mal-adresse & par les mauvaises habitudes que l’on contracte dans l’exercice ; par les positions défectueuses des pieds qui ne se présentant point directement vers la terre lorsque le corps retombe, tournent, plient & succombent sous le poids qu’ils reçoivent.

78. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre II. Détails sur Pylade et Bathylle »

Toujours occupé d’idées nobles, la tête remplie des actions les plus belles de l’Antiquité, son penchant devait nécessairement tourner son génie vers les plus grands tableaux, dont son imagination était sans cesse frappée.

79. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 10 juillet. Le répertoire : « Sylvia » »

Et quand le couple se désenlace et chacun tourne à l’extrémité opposée d’une diagonale départageant le plateau, ces deux tourbillons isolés remplissent la scène d’un beau vertige dionysiaque.

80. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre XVI. De la maniere de faire les bras avec les Contre-tems de Gavote. » pp. 255-263

Quant à la tête, lorsque vous vous relevez, elle se doit tourner un peu du côté que vous allez : quoique ce ne soit pas une regle que l’on observe toûjours, car si vous dansez avec une personne & que vous fassiez de ces contre-temps en passant l’un devant l’autre, il faut bien que vous vous regardiez tous deux, non plus que lorsque je dis que la tête soit fort droite, j’entends qu’elle ne se doit mouvoir que par ressorts, tout au contraire j’entens qu’elle la soit sans gêne, sans roideur, & sans affectation.

81. (1845) Notice sur La Sylphide pp. 3-23

Les sœurs du Destin se sont prises par la main, elles vont sans cesse parcourant les terres et les mers, et ainsi tournent, tournent, tournent trois fois. — Trois fois le tigre a miaulé, trois fois le hérisson a gémi. — La sorcière s’abandonne à son incantation magique : œil de lézard, pied de grenouille, langue de chien, fiel de bouc, nez de Turc, et, comme dit Macbeth : — Eh bien !

82. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre I. Époque du plus haut point de gloire de l’Art »

Il protégea Pylade et Bathylle63, et Rome bientôt occupée de ce seul objet, ne tourna plus ses regards vers le gouvernement qu’Auguste lui avait ravi.

83. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur les fêtes nationales] — Lettre i. sur les fêtes nationales. » pp. 109-115

Les fêtes publiques ont eu jusqu’ici différens objets, tantôt celui de distraire le peuple de ses maux, tantôt de capter son suffrage par d’inutiles prodigalités ; tantôt enfin, de déployer à ses yeux une magnificence qui, par un triste retour sur lui-même, lui faisoit plus profondément sentir sa misère ; mais je n’ai pas encore vu de fêtes en France, où la moralité fut unie au plaisir, où la décence et le bon goût fussent joints à la gaieté : le résultat de toutes les fêtes est, beaucoup de gens ivres, beaucoup de bourses volées, souvent des accidens graves, de la fatigue, et peu de plaisir, du moins de ce plaisir qui doit tourner au profit des mœurs, du goût et de l’esprit.

84. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Septième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes. » pp. 446-448

Le climat est tout différent, surtout si nous pouvons établir un logis quelconque tourné vers le midi.

85. (1845) Notice sur Giselle pp. 3-24

Quelle jeune Allemande ne serait pas éprise d’un gaillard bien découplé, qui ne manque jamais la mesure, à qui la tête ne tourne pas, et qui a les mains aussi blanches que s’il n’avait rien fait de sa vie ? […] Comment voulez-vous que ces charmants petits pieds, plus inquiets, plus frémissants que des ailes d’oiseau, puissent se tenir tranquilles et ne pas essayer de se démailloter des plis droits du linceul, pour aller au clair de lune, dans la clairière où le lapin se frotte la moustache de la patte, ou le daim lève, en humant l’air, son museau noir et lustré, tourner en rond dans le cercle magique tracé par les esprits de la nuit ! […] Ne voyez-vous pas dans les hautes herbes comme un cercle foulé qui indique la place où tourne la ronde des wilis ?

86. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XI, une visite chez rodin » pp. 118-123

Le temple est à droite, la vue s’étend à vos pieds et si vous tournez vos regards vers la gauche, vous découvrez une véritable forêt d’arbres séculaires.

87. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre VIII. » pp. 56-61

Ce Bouffon lit tourner la tête à tout Paris et renversa celle d’une foule de jeunes comédiens, qui adoptèrent ce genre bas et dégoutant.

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