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44. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre VI » pp. 76-89

L’ami rougit et ne répond pas. […] L’ami répond à ce salut par une respectueuse révérence. — Une fois ces dames parties, l’habitué prend le bras de son ami.

45. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XI. » pp. 107-114

demandez lui raison de sa foiblesse, et du froid qui s’est répandu dans sa déclamation et dans son jeu ; il vous répondra qu’il étoit mal disposé, que ses efforts étoient superflus, et. que son âme sembloit lui refuser l’énergie qu’il avoit la veille. […] On me dira, sans doute, que cette comparaison n’a rien de relatif à l’acteur pantomime, puisqu’il doit parler sans voix ; je répondrai que ses gestes, le jeu varié de sa physionomie, l’expression animée de ses yeux sont autant de langues qu’il a à sa disposition ; j’ajouterai à tous ces moyens ceux que la musique expressive offre à la pantomime ; elle en est l’organe, et lui fournit tous les accens dont elle peut avoir besoin.

46. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La Descente d’Orphée aux Enfers. Ballet héroï-pantomime. » pp. 215-224

Fidèle au décret de Pluton, il refuse de la regarder ; Euridice passe de tous cotés ; il fuit et détourne la tête, en exprimant le tourment qu’il endure : Euridice le conjure de nouveau de répondre à son impatience et de jetter un regard sur elle ; ses refus l’offensent, elle les attribue à son indifférence, et quitte sa main en exprimant son dépit. […] Enivrées de leur bacchique fureur, elles cherchent le malheureux Orphée pour l’immoler à leur rage ; elles ne l’ont pas plutôt apperçu, qu’elles s’élancent sur lui ; moins sensibles que les rochers, elles ne répondent à ses accens qu’en lui portant des coups redoublés de leurs thyrses, et en le renversant sur un rocher pour le sacrifier à leur rage.

47. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « XI. Le corps de ballet actuel. » pp. 228-269

— En fait de musique, répondit-elle, je n’aime que celle d’Artus. […] — Moi, m’sieu, je suis un Stilb, répondit le gamin fièrement. […] — Prends mon… cœur, répond-elle. […] — Non, me répondit-il gravement : elle ne commencera que l’année prochaine. […] — C’est, m’a-t-il été répondu, le plus beau rhume qu’il nous ait été donné d’entendre.

48. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre XII » pp. 167-185

Sans répondre, le malin en question continua son petit manége, tourna la tête dans tous les sens et se mit à fureter du regard dans tous les coins de la chambre. […] mademoiselle, répondit-il enfin. je cherche le moyen d’entamer la conversation avec vous, et je ne le trouve pas.

49. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XX, une expérience » pp. 222-231

— Eh bien, dit-il, voilà les propres paroles de la mère dès que nous fûmes dans le train : « Maintenant qu’elle vous a lancée, vous n’avez plus besoin d’elle. » Ce à quoi l’autre répondit : « Mais je n’ai pas la moindre envie de retourner auprès de Loïe. » Quand ces dames durent revenir à Budapest elles laissèrent partir le chef d’orchestre sans le charger d’un seul mot pour moi. […] Ma danseuse répondit textuellement par un télégramme ainsi libellé : « Seulement si vous déposez dix mille francs dans une banque de Vienne avant demain matin neuf heures. » Ce procédé était d’autant plus cruel qu’elle savait que je venais de perdre plus de cent mille francs du fait d’un directeur viennois qui avait rompu son contrat avec ma troupe japonaise.

50. (1910) Dialogue sur la danse pp. 7-17

Et quand vous sauriez le vôtre jusqu’au bout des orteils… La Danseuse Répondez-moi ! […] Wagner a eu la faiblesse d’écrire les Meistersinger pour répondre à des phrases de ce genre.

51. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VII. » pp. 72-80

Ces ombres dont l’éloquence ne résidoit que dans les gestes, et dans le jeu varié de la main et des doigts, me répondirent dans leur langage ; je ne compris rien aux mouvemens de leurs bras, et de leurs mains ; je m’apperçus de la trivialité, et de l’insignifiance de leurs gestes. […] Ces gestes de convention, ce langage muet, étoit entendu de toutes les classes de citoyens ; les ombres que tu viens de consulter, en te répondant dans leur langage, ont employé le moyen de te désigner le passé, le présent, et le futur.

52. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IX. » pp. 88-96

Solon qui venoit de l’entretenir de l’utilité des tragédies lui répond ainsi : « j’ai vû jouer des tragédies aux fêtes des Bacchanales ; les tragédiens sont montés sur des éspèces d’échasses ; ils portent des masques énormes dont l’ouverture de la bouche est considérable ; il en sort avec fracas des mots graves et sentencieux. […] Ovide, en répondant à un ami qui lui annonce le succès de sa Médée, s’éxprime ainsi : « Lorsque vous m’écrivez que le théâtre est plein, qu’on y danse ma pièce, et qu’on applaudit à mes vers etc. » Voilà donc le mot danser mis à la place de déclamer.

53. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre I. Naissance du Théâtre »

Les symphonies, les habits, la composition entière répondaient toujours à la Fête qu’on célébrait, à l’événement, à la circonstance qui en était l’occasion.

54. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — III, comment je créai la danse serpentine » pp. 22-

Lorsque je leur dis mon espérance de ne pas les voir prendre part à une guerre et que je souhaitais qu’ils ne tuassent point, l’un d’eux me répondit très simplement : — Je pense que je peux servir de cible, tout comme un autre, et les gens qui tireront sur moi, penseront bien que c’est la guerre. […] — Du diable, répondit-il, ce n’est pas l’âge qui compte, c’est le temps pendant lequel le public vous a connue, et vous avez été trop connue comme actrice pour nous revenir comme danseuse ! […] — Rien ne peut vous y forcer, me répondit-il, du reste, j’ai pris mes précautions au cas où vous ne désireriez pas continuer. » Je quittai le théâtre toute désespérée sans savoir que faire.

55. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre XII. Ceux qui ont quelque autorité doivent, autant qu’ils le peuvent, s’opposer aux Danses, et empêcher d’y aller ceux et celles qui dépendent d’eux. » pp. 132-147

On ne répondit à son zèle que par des injures et des outrages, et l’on ne parloit que de le massacrer, quoiqu’il ne se trouvât personne qui voulût mettre la main sur l’oint du Seigneur, à cause de la vénération générale qu’on avoit pour lui. […] Lorsqu’on ne parle pas de Jésus-Christ avec le respect qui lui est dû, prenez sa défense, répondez à ceux qui murmurent contre lui, reprenez les blasphémateurs, séparez-vous de leur compagnie. […] Je vais vous faire répondre pour moi un auteur très-connu par l’estime que lui ont acquise ses ouvrages qui ont été si bien reçus du public : je veux parler de M. 

56. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Quatrième lettre. Flaminien d’Autremont à Melchior de Sainte-Fauste. » pp. 83-91

Pourquoi, vous qui êtes un homme supérieur, ne m’avez-vous pas fait subir un examen avant de m’épouser ; vous auriez vu que je suis une femmelette, et vous m’eussiez laissée chez moi d’où je ne demandais pas à sortir. » Pouvais-je lui répondre qu’elle avait tort de pas vouloir s’élever au niveau de l’homme supérieur qui lui avait fait l’honneur de la choisir ? […] Quelques-uns m’ont dit, après une courte expérience : « La femme est un enfant qu’il faut toujours amuser pour qu’elle vous aime, ou laisser à son confesseur pour qu’elle ne vous aime pas trop. » J’ai répondu : « Aimons pour être aimés », et je n’ai pas rouvert ma plaie par d’inutiles expansions. […] Vous me feriez souffrir, mon ami, si vous répondiez au fond de cette lettre et si vous aviez des réflexions sur ce que je viens de vous raconter.

57. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre premier. Justes idées sur les Danses contre lesquelles on écrit. » pp. 2-10

Pour en convaincre pleinement et faire sentir combien sont dangereuses et indignes des chrétiens les danses, selon l’idée que je viens d’en donner, et qui répond à ce que tout le monde est en état de voir, j’apporterai un grand nombre de preuves ; ensuite je répondrai à toutes les objections qu’on a pris à tâche de multiplier, afin de détruire, s’il étoit possible, la force de ces preuves.

58. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre VI. Objection : Il faut se récréer quelquefois. » pp. 179-187

Je réponds encore une fois, qu’il ne s’agit pas de choisir entre un mal et un autre mal ; c’est un principe dont il ne faut jamais se départir. […] Saint Jean Chrysostôme répond que, sans courir au théâtre, nous trouverons la nature si riche en spectacles divertissans ; et que d’ailleurs la Religion, et même nos affaires domestiques, sont capables de nous fournir tant d’occupations oû l’esprit se peut relâcher, qu’il ne faut pas se tourmenter pour en chercher davantage : enfin, que le chrétien n’a pas tant besoin de plaisir, qu’il lui en faille procurer de si fréquens et avec un si grand appareil.

59. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La Rosière de Salency. Ballet pastoral. » pp. 191-203

Julie lui répond qu’elle ne l’aime point, qu’elle ne l’aimera jamais. […] elle ne peut résister à l’idée déchirante de sa situation, ses parens accourent ; elle se jette dans leurs bras ; ils la questionnent et elle ne leur répond que par des larmes et des sanglots.

60. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre VII. Des Bals publics »

Cherchez quelque autre moyen, leur répondit ce bon prince, qui ne soit point à charge à mon peuple, pour bien régaler mes alliés.

61. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre XII. Règles générales à observer dans les actions de Danse »

Dessinez-vous ; dessinez-les, d’après elle : on peut vous répondre d’avance, qu’ils seront une imitation de la belle nature.

62. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre VIII. Objections : Plusieurs directeurs permettent la Danse. » pp. 202-205

En effet, quand le roi Josaphat lui demanda s’il n’y avoit pas quelque prophète du Seigneur par lequel ils pussent consulter le Seigneur, Achab lui répondit qu’il y en avoit un, par qui ils pouvoient consulter le Seigneur ; mais qu’il haïssoit cet homme-là, parce qu’il ne lui prophétisoit jamais rien de bon, et qu’il ne lui annonçoit que du mal

63. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre VI. Sur le même sujet. » pp. 35-39

J’ai répondu, Monsieur, trop longuement peut-être à votre question sur la musique, mais je voulois la résoudre et ne vous laisser aucun doute.

64. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VI. Ballade des dames du temps jadis. » pp. 88-

— Je te donnerai la vie, répondait froidement le farouche Montagnard. […] … Le soleil a des taches… L’amalgame de perfections dont se composait mademoiselle Mafleuroy avait — lui aussi — son défaut… Ce défaut, — qu’Henri IV, dans sa rudesse béarnaise, n’aurait pas hésité à qualifier comme il convient, — Clotilde essayait, mais en vain, sinon de le corriger, du moins de l’atténuer, par toutes sortes de parfums, d’eaux de senteur et d’onguents… A un bal des Tuileries, la maréchale de M… répondait, en zézayant, suivant son habitude, à un cavalier qui sollicitait d’elle la faveur d’un quadrille : — Ze vous remercie, monsieur. […] La belle lui répondit en conservant l’allégorie : Qu’un villageois, au jour de la vendange, Sente soudain ses membres affaiblis, Il se repose, et fait vite, en échange, Partir aux champs son fils ou ses amis. […] Il répondit à un de ses amis qui lui demandait si son hommage avait été accepté : Oui, cette jeune déité, Est tout le portrait de Lucrèce ; Elle en conserve la beauté, Et, de plus, la sotte sagesse. […] Je vous répondrai comme le marquis de Torcy à Chapelou, dans le Postillon de Lonjumeau : — Qu’est-ce que cela fait ?

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