La jeune Dame de Vivonne, Excellente et sage personne, Que l’on estime infiniment, Mais qui danse assez rarement. […] Brancas, cette chère Personne, Toute belle, toute mignonne, Admirable pour sa fraîcheur, Et qui paraît, par sa blancheur, Tant elle plaît, tant elle brille, Plutôt un Ange, qu’une Fille.
. — Gil Perez et Lambert Thiboust acharnés à sa personne. — Ce qui console Markouski. — Sa manie. — « Le supporteur d’adversité. » — Une histoire vraie. — Un mardi raté. — Des Russes attendus. — Une recette de dix-sept francs cinquante. — Désespoir de Markouski. — Arrivée d’étrangers de distinction. — Départ de Gil Perez. — Trois hommes comme il faut. — L’air morgue de Markouski. — Son orgueil. — La retraite des invités. — Les goûts de Markouski contre ceux de Gustave Claudin. — Causerie intime. — Rigolo, terme espagnol. — Les fêtes à l’eau de Cologne. — Le soleil. — Transformation des Russes en gardes du commerce. — Pourquoi Markouski ne cause plus avec ses invités à partir de quatre heures. — Moi. — Mes succès dans les bals. — Mon envie d’entrer au théâtre. — Henri Delaage. — Arthur Delavigne. — Folichons et Folichonnettes. — Les Délassements-Comiques. […] VII Gil Perez, le joyeux comique du Palais-Royal, est le plus acharné après sa personne. […] — Par les femmes, oui, m’sieu Markouski… — Vous en avez bien l’air. — On voit tout de suite que vous êtes des personnes distinguées.
Toute la jeunesse cria au miracle ; les personnes sensées et de goût se bornèrent à gémir. […] Qu’il se hâte donc de présenter dans sa personne, le modèle parfait de son art ; qu’il l’embellisse, qu’il le fasse briller par de belles proportions, par l’harmonie de ses mouvemens et par le fini précieux d’une exécution simple mais savante ; qu’il ramène les grâces que les difficultés et les tourbillons incommodes ont fait disparoître ; tel est le vœu des amateurs ; tel est celui de l’amitié, et de tous ceux qui s’intéressent à la réputation de ce danseur et à la perfection d’un art dont il a été le plus bel ornement. […] Ce compositeur ingénieux a enrichi ce spectacle de ses brillantes productions ; il a écrit savament sur son art ; et personne n’est plus en état que lui d’apprécier le mérite de ceux qui se sont empressés de contribuer aux succès de ses ouvrages, soit par leur action, soit par le brillant de leur voix, soit enfin par le goût et l’expression de leur chant.
Ne devroit-on pas être arrêté par la considération de cette multitude innombrable de personnes qui se permettent ce plaisir, ou qui l’approuvent dans les autres, et contre lesquelles il faut nécessairement prononcer un jugement de condamnation, si l’on condamne les danses ? […] « Que ni le temps, ni la dignité des personnes, ni les priviléges des pays ne peuvent prescrire contre la loi de Dieu ; car c’est quelqu’une de ces trois choses qui donne ordinairement lieu à la coutume qui, ne subsistant d’abord que par l’ignorance ou la simplicité des hommes, se fortifie ensuite par l’usage, et s’élève contre la vérité. […] ) contre ce qui dans les noces déshonoroit la sainteté du mariage, et en particulier contre la coutume des danses, il fait d’abord observer à ses auditeurs, que le mariage étoit regardé comme une chose très-honorable chez les étrangers, c’est-à-dire chez les païens : « Cependant, ajoute-t-il, le mariage étant fait, il se passe aux noces les choses les plus ridicules et les plus indécentes, dont beaucoup de personnes n’aperçoivent pas le ridicule et l’indécence, trompées qu’elles sont par la coutume, et n’ayant qu’elle dans l’esprit. » Et quelles sont ces choses indécentes autorisées par la coutume, qui, selon saint Jean Chrysostôme, déshonorent le mariage ? […] Peut-être que si tous ne reçoivent pas bien ce que je me crois obligé de dire contre ces abus, au moins quelques-uns, quoiqu’en petit nombre, en profiteront ; et qu’ils aimeront mieux être raillés avec nous, que de se moquer et de rire de nous, mais d’un ris digne de larmes et des plus grands supplices… Je souffrirai donc de devenir l’objet des railleries de plusieurs personnes, pourvu que mon discours puisse porter quelque fruit ; et en effet, ne me rendrois-je pas moi-même ridicule et répréhensible, si, pendant que je vous exhorte à ne vous point mettre en peine de la gloire qui vient des hommes, j’étois moi-même attaqué de la maladie qui la fait rechercher, comme on la recherche quand on craint leurs railleries et leurs mépris ? […] Personne ne s’intéresse plus sincèrement au bien des rois et des états que les bons chrétiens ; ils se font un devoir de religion de prier souvent pour la santé et la vie des rois, pour la prospérité de leurs armes, pour éviter les fléaux dont l’état peut être menacé, pour faire cesser ceux dont il est affligé : par une suite nécessaire de ce sentiment, tout ce qui est favorable au prince et à l’état fait le sujet de leur joie ; mais alors leur joie et les témoignages publics qu’ils en donnent, prenant leur source dans la piété, sont dignes de la sainteté du christianisme, parce qu’ils ne les font jamais sortir des bornes étroites de la tempérance, de la modestie et de toutes les autres vertus qui font le vrai chrétien.
Voulez-vous me rendre le service de ne dire à personne que vous m’avez rencontrée ici ? — Cela me sera d’autant plus facile que je ne connais encore personne dans ce pays. […] Fiori de ne me vendre à personne, car les offres pleuvaient autour de lui. […] L’ami qui l’avait amené et deux médecins étaient là, ainsi que d’autres personnes empressées à les aider. […] Il avait un peu de fièvre et s’agitait pour savoir quelles personnes étaient dans la pièce voisine.
Mais le charme intense et délicat de toute sa juvénile personne subsiste et domine ce qu’il pourrait y avoir d’incertitude dans son exécution.
Une coquetterie de danseuse qui a voulu prouver à de certaines personnes qu’au besoin elle savait parler et écrire.
Dans la voiture plusieurs personnes parurent me reconnaître. […] Un soir que je dansais à La Haye, la princesse était dans la salle avec le major Winslow et d’autres personnes de sa suite. […] Personne n’osa lui dire que l’idée ne venait pas de moi, mais bien des gens de sa suite, et lui raconter comment j’avais reçu le drapeau. […] Le Shah décore toujours toute personne qui a attiré son attention : c’est une habitude. […] On m’a dit, par ailleurs, que, ce soir-là, les préoccupations du Shah avaient été pour une bombe qu’on lui avait annoncée comme devant être lancée sur lui dans la salle, bien plus que pour ma personne, mes danses et même pour le drapeau persan « profané » par moi.
Loïe récita alors sa poésie, comme elle l’avait promis, puis retourna à sa place avec l’air d’une personne qui vient de faire la chose la plus naturelle du monde. […] Seulement cette fois personne ne se moqua de moi.
Personne n’y fut invité ; personne n’eût de billets ; et cette fête donnée aux Demosthènes et aux Cicérons modernes, ne fut point troublée par l’inconséquence et la frivolité des habitans oisifs de la capitale.
Loret, lettre du 11 février 1662 Le sept du mois, Mardi passé, Le Ballet du Roi fut dansé, Mêlé d’un Poème tragique, Chanté, tout du long en musique, Par des Gens Toscans et Romains, La plupart légers de deux grains ; Et, même, par l’illustre Hilaire, Qui ne saurait chanter sans plaire, Et la Barre pareillement, Dont la voix plaît infiniment, Et dont la personne excellente La Beauté même représente (Assez convenable rôlet) Dans ce beau Poème, ou Ballet ; Lequel Poème s’intitule En Français, Les Amours d’Hercule, Et dans sa naturalité Se nomme Ercole Amante. […] Créquy, cette belle Personne, Qui quoi que Femme est si mignonne, Qu’en son visage triomphant On voit encore un teint d’enfant.
[…] Après le Bal, la Comédie Divertit bien la Compagnie, Ouvrage parfait et chéri, Intitulé le FAVORI, Composé de la main savante De cette Personne charmante,51 Qui dans un beau corps féminin Enferme un esprit masculin.
— Chère princesse, lui dis-je ; j’ai une camarade, une danseuse, qui n’a pas encore réussi à se faire connaître, parce qu’elle est pauvre et n’a personne pour la lancer. […] Lorsqu’elle eut fini, personne ne parla. […] Tout le monde fut enthousiasmé, mais personne plus que moi.
Lorsque je me proposai d’écrire sur un art, objet constant de mes études et de mes réflexions, j’étois loin de prévoir le succès et l’effet de mes lettres sur la danse ; quand elles parûrent en 1760, Elles fûrent accueillies avec intérêt par les gens de lettres et par les personnes de goût ; mais en même temps avec un sentiment de dépit et d’humeur de la part de celles pour qui elles étoient principalement composées. […] L’amertume et le dégoût dans ce qui tient aux révolutions, de quelque genre qu’elles soient, sont pour les personnes d’un âge fait : Ce n’est jamais que les générations suivantes qui jouissent de ce qu’elles peuvent avoir d’utile ou d’agréable. […] Je me permettrai même à cet égard une réflexion qui trouve ici tout naturellement sa place, puisqu’elle naît du sujet que je traite ; je la soumets et l’abandonne au jugement des personnes instruites, et qui se sont fait une habitude d’analyser nos sentimens.
Elle ne connaît personne, ne voit personne. […] Personne n’oserait lui faire la moindre observation et le surmenage lui paraît tout naturel. […] Entre autres choses elle a dit, en parlant des effets qu’elle obtenait : « Tout le monde sait quand c’est réussi, mais personne ne sait comment il faut s’y prendre pour y arriver et c’est cela que je cherche sans cesse. » Son interlocuteur lui demanda encore s’il n’y avait pas un système établi ou des livres qui pussent le mettre sur la voie.
Blasis mon Père, ci-devant membre du Conservatoire de Naples, et directeur de la Section philharmonique de la Société du Muséum d’instruction publique de Bordeaux [1] Des amis qui s’intéressent à mon ouvrage, désiraient que j’en fisse hommage à quelque personne dont le nom servirait à l’honorer.
Comme ce pas est fort en usage en Provence, je l’ai vû faire dans ce païs un peu differemment, c’est qu’au lieu d’ouvrir les jambes à côté, ils les passent en devant en les croisant un peu ; mais il n’a pas la même grace, & de plus c’est que lorsque vous le faites l’un devant l’autre, il semble que l’on aille donner un coup de pied à la personne avec qui l’on danse.
Et de plus chacun sçait que Monsieur de Beauchamp a été un des premiers qui les a mis au jour ; & qu’il en donnoit les regles, & c’est-là ce qui a fait naître le desir à tant de personnes de l’un & de l’autre sexe de s’y exercer, pour y augmenter tous les agrémens qu’ils ont aujourd’hui, & qu’ils n’auroient pas si tous ces excellens sujets n’y eussent donné leurs soins & leurs attentions.
Monsieur, avec sa belle Suite, Par les Grâce mêmes, conduite Et Madame, pareillement, Du Bal, le second Ornement, Vinrent en Bergers et Bergères, Revêtus d’étoffes légères, Et d’habits assez peu dorés, Mais si superbement parés De rubans de toutes manières, De houlettes, de panetières, Que, certes, le beau Céladon, Qui, de charmer, avait le don ; Que, certes, l’amoureux Sylvandre, Pour qui Diane eut le coeur tendre, Que Dorinde, Astrée et Philis, Aux teints de roses et de lys, Stelle, Hylas, Tersandre et Madonte, Dont tant de choses l’on raconte, Dans le plus fort de leur beauté, Assurément n’eussent été Auprès de ces rares Personnes, Que des chiffons et des chiffonnes.
Il n’y avait guère de jour que quelque personne distinguée ne fût l’objet de leur malignité. […] L’Empereur craignit que cette hardiesse ne montât bientôt jusqu’à sa Personne.
Il félicité chaudement Kawakami d’avoir été le premier directeur qui ait eu le courage d’amener une troupe si loin de son pays natal dans une ville où personne ne comprenait un mot de japonais. […] Personne cependant n’avait compris un seul mot de ce qu’il venait de dire.