J’ignore, Monsieur, comment les filles d’artisans sont élevées dans votre quartier ; mais je puis vous assurer que dans le mien, qui passe pour le plus beau de Paris, je connois très-peu de filles et même de garçons qui sachent lire la musique, l’écrire et chanter, ou jouer d’un instrument quelconque. […] que nous réste-t-il enfin de ces sublimes productions musicales, qui dans leur tems ont acquis le droit de passer à la postérité ?
Une pluie de fleurs passe la rampe et couvre les planches d’un tapis odorant. […] Ce sont les musiciens (la chose se passe à Boston) qui rivalisent avec le public pour fêter la triomphatrice et qui hissent avec effort jusqu’à ses pieds un bouquet phénoménal. Des bruits secs (ceci se passe à la Havane) accompagnent la pluie des roses et des camélias. […] Dans la même ville se passa une scène qui rappelle des épisodes de la Bible. […] Déjà la fin de son séjour à New-York s’était passée dans une atmosphère de malaise et de tristesse.
Le ballet aurait risqué de laisser les spectateurs indifférents et de passer inaperçu au milieu de l’émotion générale, s’il n’avait été soutenu par Fanny et Thérèse Elssler. […] Duponchel passait pour hostile à la danse, et on le félicitait d’avoir, avec l’œuvre de Meyerbeer, restauré sur la première scène française le règne du grand art. […] Ce n’était pas un hasard, si l’Opéra montait un ballet dont l’action se passait en Espagne. […] Il se passa un fait sans précédent peut-être dans les annales de la maison. […] Fanny résolut de passer son congé en France.
Sa polka mazourka est représentative d’un passé.
[15] Le troisième Acte se passe dans un endroit destiné à lasépulture de personnes de distinction.
Mais je demande : veille-t-on assez sur son cœur pour s’apercevoir de tout le mal qui s’y passe ?
ITEM, du Nombre des Danseurs Étaient de célèbres CHASSEURS, Et le GOUVERNEUR DE PROVINCE, qui passe pour assez grand PRINCE, Ayant son Épouse avec lui, L’un des beaux ASTRES d’aujourd’hui, Mais qui pour un Autre, et sans blâme, Brûle d’un constante flamme ; Enfin et le Frère et la Sœur De ce célèbre GOUVERNEUR Montraient aussi dans cette Danse Qu’il entendait bien la cadence.
(b) Il est essentiel pour un jeune danseur de passer quelque temps à l’école de Paris ; c’est là qu’il se perfectionnera dans son art. […] Cependant après que l’élève sera parvenu à bien danser la leçon, il n’a pas encore atteint le but qu’il doit s’être proposé ; il faut, pour qu’il soit un danseur fini, qu’il cherche à perdre cet air d’écolier, qu’il aura nécessairement, en se livrant avec sûreté dans son exécution, et qu’il montre qu’il est passé maître ; il faut aussi qu’il cherche à plaire le plus qu’il pourra ; qu’il charme par la grâce, par un aimable abandon, par une danse toujours animée, expressive, qui entraîne le spectateur, et le ravisse délicieusement.
Nous ignorons ce qu’elle vaut dans l’adage ; tels sont ces lois et privilèges de la hiérarchie chorégraphique que cela ne se saura que le jour où elle passera première danseuse. […] Elle a encore tenu à interpréter Berlioz : pantomime d’un style douteux, perruque bleue colifichets dits « avancés » : passons !
Extrait] Passons maintenant à l’Opéra. […] Quand le rat a dévoré plusieurs beaux fils opulents, il passe à l’état de panthère, et il appartient alors à la grande famille des carnassiers. […] Puis, un beau jour, on rencontre son idole descendue de son piédestal, on la voit passer dans la rue sans fard, sans mise en scène, dans la tenue d’une simple mortelle donnant le bras à quelque riche lourdeau : l’illusion, cet oiseau passager, fuit à tire d’ailes, et tout est dit.
Comme l’action se passait en Chine, on racontait que les costumes avaient été copiés d’après des modèles authentiques, venus de Canton. […] Fanny Elssler alla voir cette caricature de sa création et passa une joyeuse soirée. […] La chose se passait entre cabaleurs et claqueurs. […] La scène se passait en Italie. […] Aux répétitions, Scribe exprima la crainte qu’un enterrement qui passait sur la scène au second acte ne produisît un effet pénible.
Elle venait d’arriver sur le littoral, comme elle le faisait chaque année afin d’y passer les mois d’hiver. […] Tout se passa parfaitement. […] Ils passèrent devant nous et s’installèrent dans la salle du fond. […] Comment la reine Alexandra faillit ne pas me voir. — Un matin les journaux annoncèrent que le Roi et la Reine d’Angleterre allaient passer quelques jours à Paris.
Comme Ruy Gomez de Sylva : … J’en passe, — et des meilleurs ! […] A la rigueur, elle eût pu se passer de l’écriture. […] J’en connais une, entre autres, qui a adressé à un noble étranger le curieux billet que voici : « Monsieur le comte, J’ai vingt ans… passés. […] C’est par cette particularité, surtout, que les danseuses du temps présent se rapprochent de celles du temps passé.
Lycurgue d’ailleurs, comme l’abeille qui compose son miel du suc de diverses fleurs, prit encore des Arcadiens, qui passaient pour des Peuples très sages, parce qu’ils savaient être heureux, une partie des usages qu’il établit à Lacédémone ; et dans toute l’Arcadie, la jeunesse s’occupait constamment de la Danse, jusqu’à trente ans.
L’Hiver de 1608, disent les Mémoires de Sully, Liv. 25, se passa tout entier en de plus grands divertissements encore que les autres, et dans des Fêtes préparées, avec beaucoup de magnificence… l’Arsenal était toujours l’endroit où s’exécutaient ces Jeux et ces Spectacles qui demandaient quelque préparation… J’avais fait construire à ce sujet une salle spacieuse... un jour qu’on représentait un fort beau Ballet dans cette salle, etc.
L’expression qu’il répand dans tous les traits de Saint Charles Borromée passe jusqu’au fond de votre cœur.
Le mouvement du genoüil est different de celui-ci, parce qu’il n’est dans sa perfection qu’autant que la jambe est étenduë & la pointe basse, ce qui se voit dans les demi-coupez, le genoüil se plie & la pointe se leve un peu, mais lorsque vous passez le pied & que vous vous élevez, c’est le cou-de-pied qui perfectionne ce pas ; ainsi le mouvement du genoüil est inseparable du cou-de-pied : celui de la hanche est très-different, son mouvement n’est pas si apparent en ce qu’il est plus caché, néanmoins c’est elle qui conduit & dispose des autres mouvemens, puisque les genoux ni les pieds ne se peuvent tourner si les hanches ne sont tournées d’abord, ce qui est incontestable, puisqu’elle est superieure aux autres jointures ; il se fait des pas où il n’y a que la hanche qui agit comme dans les battemens terre à terre, les entrechats & les cabrioles qui sont des pas de Ballets, ou lorsqu’ils se font en l’air, il n’y a que les hanches qui agitent les jambes, parce que pour les faire dans leur perfection elles doivent être étenduës : ainsi le cou-du-pied ni les genoux ne se meuvent pas ; mais comme je n’ai entrepris que de donner l’instruction de faire les differens pas des danses de ville, c’est ce qui m’engage de ne me pas étendre sur ces pas qui sont d’une plus grande execution.
Comme ce n’est que par le plus ou le moins de force, que vous possedez dans le cou de pied qui vous fait élever : ainsi ce pas dépend du cou de pied pour le faire avec legereté ; pour le faire en avant, je suppose que vous ayez le pied gauche devant & le corps posé dessus, la jambe droite preste à partir dans le moment que vous pliez sur la jambe gauche, la droite s’aproche auprès, & lorsque vous vous relevez ; ce qui se fait par la force du pied gauche, qui en s’étendant avec force vous en rejette sur la droite, parce qu’elle acheve de se passer devant, lorsque vous vous relevez en tombant sur la pointe du pied droit, & ne poser son talon qu’après, ce qui termine ce pas : ainsi vous pouvez en faire plusieurs de suite d’un pied, comme de l’autre en observant la même regle ; ce qui donne beaucoup de facilité & de legereté.
On fait encore d’autres battemens qui se font differemment des autres ; ce n’est que des hanches que ces battemens se forment, comme dans les Entre-chats, Cabrioles & autres pas qui sont reservez pour le Ballet ; ce qui m’engageroit dans une trop longue description : c’est pourquoi je finis cette premiere Partie pour passer à la deuxiéme, qui enseigne la maniere de conduire ses bras à chaque differens pas.
Loret, lettre du 24 février 1663 Ce Ballet noble et magnifique, Ce charmant Ballet harmonique, Autrement Ballet musical, Qui, durant le feu Carnaval, Étant, en merveilles, fertile, Divertit la Cour et la Ville Fut rechanté, fut redansé, Encor Jeudi, dernier passé, Et fut, tout à fait, trouvé leste, Par Monsieur le Cardinal d’Este, Car c’était pour lui, seulement, Qu’on fit ce renouvellement ; Et pour d’autres Messieurs, encore, Qu’au Louvre on aime et l’on honore, À savoir Monsieur de Créqui, Ambassadeur de France, et qui N’avait, à cause de l’absence, Vu ce Ballet de conséquence, Ni Monsieur le Duc Mazarin, Depuis peu, de retour du Rhin, Ni sa belle et chère Compagne, Ni même un Envoyé d’Espagne, Venu de Madrid en ces lieux Pour témoigner, tout de son mieux, Le deuil qu’a son Maître, dans l’âme, Pour le trépas de feue Madame.
Un « baron » avait suivi les aigles romaines en qualité de soldat du train ; sur cela, trois siècles ou quatre passent, et nous le retrouvons, grand chef de guerre, chevauchant à la tête des preux de Charlemagne. […] Le music-hall, quelquefois, glane où le théâtre a passé.