Traduction mot à mot : « Club des gens qui ne pensent pas », mais, en anglais, le sens est plutôt celui-ci : « Club des “fêtards” qui agissent sans pensée ni réflexion. »
C’est le mot qui court.
Avec elle, l’allure indiciblement hautaine et passionnée — qui a fait Gautier admirer Dolorès Serrai et Manet peindre Lola de Valence — se diminue, s’encanaille — je risque le mot.
Ayez pour la cadence une oreille sévère : 105 Que toujours dans vos vers le sens coupant les mots Suspende l’hémistiche, en marque le repos. […] Il est un heureux choix de mots harmonieux. […] 115 La rime, au bout des mots assemblés sans mesure, Tenait lieu d’ornemens, de nombre et de césure. […] Chant II, vers Il faut que sa douceur flatte, chatouille, éveille, 10 Et jamais de grands mots n’épouvante l’oreille. […] La joûte de Cicéron et de Roscius à qui rendrait mieux la pensée ; Cicéron, par le tour et l’arrangement des mots, et Roscius par les gestes et la physionomie, prouve que nous sommes bien novices dans cet art.
Le spectacle ne fut plus un régal des sens, mais — selon un mot de Gœthe — la réalisation de l’imaginaire. […] Ces feuilletons décèlent à un certain degré son don extraordinaire de conteur désinvolte, d’improvisateur sans pareils ; je ne lui connais point de rival pour savoir conter d’une manière claire, imagée et tangible, avec une exactitude relevée par l’ironie, ce qui se passe sur les planches, pour savoir transposer en mots évocateurs la vision totale du spectacle. […] Ces quatorze mots ne suffisent-ils pas pour que le nom de la ballerine italienne à demi oubliée ne soit jamais effacé des annales de la danse ? […] « Mademoiselle Fanny Elssler est aujourd’hui dans toute la force de son talent ; elle ne peut que varier sa perfection et non aller au-delà ; … c’est la danseuse des hommes, comme Mademoiselle Taglioni était la danseuse des femmes. » Remarquez bien cet insidieux petit mot était, ce « prétérit trépassé » comme disait à un autre propos Gautier, appliqué par lui à une danseuse qui ne compte que 34 printemps et qui a encore dix ans de succès devant elle !
Un mot qui sortait de la bouche de la Sybille [Sibylle], était plus puissant que ne peuvent l’être aujourd’hui, la raison, la discussion, l’expérience, et les meilleurs traités.
. — Un mot d’une marchande à la toilette. — Mes ennemies. — Finette, ma rivale. — Pourquoi elle m’est inférieure. — Gueymard. — Le monde de Finette. — La civilisation et nous. — Les lettres de Finette. — Les mystères de sa correspondance dévoilés. — Un métier inconnu. — Pourquoi les hommes ont raison de se laisser tromper. — Le désagrément d’avoir un secrétaire. — J’écris mes lettres moi-même. — Madame Louise Colet. — La baronne de B… — Sa beauté. — Les beautés de la veille. — les bons mouvements de la baronne. — Histoire d’un petit Savoyard. — Son adoption. — Ce qu’il est devenu. […] Je me rappellerai toujours le mot d’une marchande à la toilette à qui j’ai beaucoup acheté et beaucoup dù.
Lorsque je pris congé d’elle, ses derniers mots furent ceux-ci : — Je serai charmée d’aider votre amie, puisque je pourrai ainsi vous être agréable. […] — Eh bien, dit-il, voilà les propres paroles de la mère dès que nous fûmes dans le train : « Maintenant qu’elle vous a lancée, vous n’avez plus besoin d’elle. » Ce à quoi l’autre répondit : « Mais je n’ai pas la moindre envie de retourner auprès de Loïe. » Quand ces dames durent revenir à Budapest elles laissèrent partir le chef d’orchestre sans le charger d’un seul mot pour moi.
En la renfermant dans l’acception seule du mot, la danse n’est que l’art de former avec grâce, précision et facilité des pas sur des temps et des mesures donnés par la musique, comme la musique elle-même n’est que l’art de combiner des sons et des modulations propres à flatter agréablement l’oreille. […] Un pas, un geste, un mouvement et une attitude disent ce que rien ne peut exprimer : plus les sentimens que l’on a à peindre sont violens, moins il se trouve de mots pour les rendre.
— Un mot de madame de Girardin. — Riposte à un vieux-beau. — Le corps de ballet actuel. — Ses divisions. — Ses appointements. — Libéralités de l’administration. — Les maillots. — Les chaussons. — Le registre aux Ripatons. […] Présentement, Roqueplan est mort, et son mot a des cheveux blancs.
On dit le premier, le second, et le troisième châssis : ce mot, et celui de coulisse en ce sens, sont synonymes. […] Voyez ces mots. […] On se sert aussi du même mot pour désigner l’espace qui est d’un châssis à l’autre ; un acteur entre sur le théâtre par la seconde coulisse, et il en sort par la cinquième, selon l’état de la scène.
Grands mots, petites danses.
bien soit, ils dansent Phèdre si vous y tenez et si vous voulez attribuer à ce mot son ampleur antique.
Je n’arrive pas encore à comprendre comment j’ai trouvé des mots pour lui avouer ce que je lui ai tu. […] Même ce noble mot de Treue (fidélité) n’est pas assez fort pour l’exprimer. […] Elle nous montre une entière « libéralité », pour employer le mot de Gentz, une complète absence de pruderie et de préjugés chez une des femmes du monde les plus considérées du Berlin de 1830. […] Elle avait écrit un mot à Fanny pour la féliciter d’une de ses toilettes qu’elle appelait « personnelle ». […] Ou bien ses lettres si brûlantes n’auraient-elles été que les exercices d’un virtuose habile à jongler avec les mots ?
Mais Mortier ne comprenait pas un mot d’anglais. […] Quand je suis entré dans le restaurant, un grand diable m’a regardé du haut en bas, a prononcé quelques mots et tout le monde s’est mis à se f….. de moi. […] Il se paie de ce mot, qui lui suffit, car n’ayant pas de point de comparaison, il ne sait pas en réalité ce qu’il possède ou ce qu’il ne possède pas.
Quelques mots encore sur l’autre inédit de la soirée : Frivolant.
Je demanderai de l’indulgence pour moi, et pour la pantomime, art au maillot, qui n’articule que des mots sans suite et souvent mal prononcés. […] Pausan. lib. 6. ce trait se trouve dans tous les dictionnaires de la fable au mot Lybas.
Or, renouvelant leur DÉBAT, Qui jadis fit si grand éclat, Trois Nymphes par elles choisies, Qui ne sont point Nymphes moisies, Pour juger sur ce différend, En dansant viennent prendre rang ; Et comme, en un mot, les dernières, Trop pigrièches66, trop altières, Se préparent encor après À batailler sur nouveaux frais, JUPIN, le MAÎTRE de la FOUDRE, Enfin de tout vient en découdre, En changeant ces Objets si beaux, Pour leur châtiment, en Oiseaux.
Me serait-il permis de débrouiller en peu de mots ce chaos d’idées, et d’assigner à chacun sa part sans intérêt, sans préjugé : peut-être qu’en faisant comparaison des Maîtres de Ballets, et des Danseurs différents avec les différents genres de Poésie Dramatique et les différents talents des Poètes, je me rendrai d’abord intelligible à mes lecteurs. […] Mais si le Public judicieux et instruit, applaudit à mes tentatives comme je m’en flatte, parce que le vrai fait son effet dans tous les temps, dans tous les Pays (pour me servir d’une réflexion de l’Abbé Du Bos) je ne me découragerai point pour des prétendus bons mots, et j’aurai toujours devant les yeux le conseil, que l’auteur de la Poétique Française a donné aux Poètes, et que je m’approprie en qualité de compositeur de Tragédies Ballets « Qu’il faut avoir le courage d’écrire pour les âmes sensibles, sans nul égard pour cette malignité froide et basse, qui cherche à rire, où la nature invite à pleurer ».
Et puisqu’il s’agit d’actrices, deux mots, s’il vous plaît, sur ces dames en passant. Pour tout jeune homme, ce mot d’actrice entrebâille aussitôt la porte d’un paradis sans fruit défendu : l’actrice a été le premier amour de tous les débutants dans la vie, et cependant, en fin de compte, on ne sait guère ce qu’on aime quand on aime une actrice.
À ces mots le Peuple accourt.