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63. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « V. Pastels après décès. » pp. 54-87

On lit, en effet, dans les Mémoires du temps : « Voyez la Lyonnais. […] C’est une courtisane qui fera vraiment époque par son art dans le raffinement des voluptés et dans les orgies qui se célèbrent chez elle et dont on rapporte des choses merveilleuses. » Ce Théâtre était, en outre, affirment, les Mémoires du temps le rendez-vous ordinaire des plus jolies filles de Paris et des plus aimables libertins.

64. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XIV, la princesse marie » pp. 146-

J’écris cela de mémoire, cinq ans après ma visite, mais je suis sûre de n’avoir pas oublié un seul détail.

65. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIII. » pp. 122-133

Ce n’est pas assez que de lire, il faut graver dans sa mémoire tous les grands traits que l’on croit propres à l’action pantomime ; pour y réussir, on doit les écrire sur trois cahiers ; l’un sera historique, l’autre renfermera tous les sujets de la mythologie, et le troisième contiendra ceux qu’offre la poésie ; c’est dans ce répertoire abrégé qu’il trouvera des sujets de ballets variés et intéressans.

66. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVI. » pp. 160-172

Je dois rendre ici hommage à la vérité et payer par gratitude les sentimens de reconnoissance que le Picq, mon élève a fait éclater envers son maître et son ami ; sentimens rares qui s’allument et brillent un instant par le besoin et la nécessité ; mais qui s’éteignent pour toujours dans la plupart des élèves, lorsque leur amour-propre leur conseille d’abandonner leurs maîtres, et de rayer de leur mémoire les tendres soins, les peines et les fatigues qu’ils se sont donnés pour assurer tout à la fois leur existence et leur réputation.

67. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre premier. les années d’apprentissage  » pp. 1-36

C’est à sa mémoire inépuisable que fit appel Stendhal, lorsqu’il entreprit d’écrire la biographie d’Haydn. […] Hector Berlioz, Mémoires, t. 

68. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre VII. Des Spectacles des Danseurs de corde, & de l’Art Gymnastique, & des sauts périlleux. » pp. 161-182

Cette illustre veuve étant sans ostentation, elle vêcut après chez elle comme une simple particuliere ; mais les Juifs pour célébrer sa mémoire, ont depuis continué cette fête tous les ans, jusqu’à la destruction de Jérusalem.

69. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VI. » pp. 40-55

Mais ces pièces, dira-t-on, étoient généralement connues ; elles servoient, pour ainsi dire, de programme, aux spectateurs, qui, les ayant gravées dans la mémoire, suivoient l’acteur sans peine, et le devinoient même avant qu’il s’exprimât.

70. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VI. » pp. 78-109

Mais ces Pieces, dira-t-on, étoient généralement connues ; elles servoient, pour ainsi dire, de Programmes aux Spectateurs, qui les ayant gravées dans la mémoire suivoient l’Acteur sans peine, & le devinoient même avant qu’il s’ex-Primât.

71. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Quatrième lettre. Flaminien d’Autremont à Melchior de Sainte-Fauste. » pp. 83-91

En me défendant vis-à-vis de moi-même, vous me rendriez peut-être injuste envers une mémoire que je veux respecter.

72. (1921) Salvatore Viganò pp. 167-190

Sans doute l’intuition et une prodigieuse mémoire, jointes à d’intelligentes lectures, lui permirent-ils de suppléer, comme ce fut le cas pour Beethoven, aux lacunes de son instruction. […] Nous nous contenterons de décrire quelques ballets de la période milanaise, de ceux dont il est le plus souvent question dans les mémoires du temps et en particulier dans les livres et les lettres de Stendhal.

73. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre premier. Instructions générales aux élèves » pp. 19-39

Mettez de l’expression, de l’âme, de l’abandon dans vos attitudes, dans vos arabesques 16 et dans vos groupes ; « Siano le attitudini degli uomini con le loro membra in tal modo disposte, che con quelle si dimostri l’intenzione del loro animo17. » [traduction] [6] Ces paroles du grand Léonard 18 doivent être gravées dans la mémoire du danseur et du mime, aussi bien que dans celle du peintre qu’a voulu instruire cet artiste sublime19.

74. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur l’artiste »

Je parle enfin, dans la définition que je propose, d’un tableau nouveau ; car il ne s’agit point ici d’une opération froide et commune de la mémoire.

75. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Lettre, d'un grand sauteur. A M. de Voltaire, sur les pantomimes . » pp. 17-37

Sans fatiguer ma mémoire par de longues recherches, je vous rappellerai cette Scène de Zaïre, où, pour toute réponse aux discours du Sultan, cette Beauté malheureuse se contente de verser des larmes, ce qui ramène son amant, lequel s’écrie hors de lui-même : Zaïre, vous pleurez !

76. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Paralele. DE. LA PEINTURE. ET DE. LA POESIE. » pp. 213-269

Si des Fables nous voulons passer à l’Histoire, qui est une autre source où les Peintres & les Poëtes puisent également, nous trouverons qu’à la réserve des Ecrivains sacrez, la plûpart des Auteurs ont écrit selon leur passion, ou selon les mémoires qu’on leur a donnez ; qu’ainsi ils nous ont laissé des doutes sur beaucoup de faits qu’ils ont souvent rapportez diversement. […] La trop grande facilité que l’on trouve à découvrir les choses, affoiblit ordinairement les désirs ; les premiers Philosophes ont cru qu’ils devoient enveloper la vérité sous des fables & des allégories ingénieuses, afin que leur science fût recherchée avec plus de curiosité, ou qu’en tenant les esprits appliquez, elle y jettât des racines plus profondes ; car les choses font d’autant plus d’impression dans notre esprit & dans notre mémoire, qu’elles exercent plus agréablement notre attention : Jesus-Christ même s’est servi de cette façon d’instruire, afin que les comparaisons & les paraboles tinssent ses auditeurs plus attentifs aux véritez qu’elles signifioient.

77. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VII. le diable boiteux  » pp. 220-261

Mémoires d’un Bourgeois de Paris, t.  […] Petits Mémoires de l’Opéra, p. 132.

78. (1841) Physiologie de la lorette pp. -127

Je ne sais quelle brume compacte s’est mise un moment entre ma mémoire et l’horizon de la poésie antique ; par l’effet d’un mirage alphabétique, il m’a semblé, au début de tous les poèmes, depuis l’Iliade jusqu’à la Physiologie du fumeur, voir figurer la lettre O, cette particule si laconique, cette apostrophe si stridente, cette magique avant-courrière de l’invocation. […] J’étais irrévocablement voué à l’O, il n’était plus temps de modifier mon ignorance, de rafraîchir ma mémoire et de demander au vieil Homère pourquoi il n’avait pas prévu l’embarras dans lequel il me mettrait en commençant ses rapsodies par un mu (c’est ainsi que les Grecs primitifs dans leur ignorance de notre langue maternelle, s’obstinaient à nommer la lettre M). […] Elle obtient tout, sous condition de ne pas publier ses mémoires et de brûler les anciennes lettres d’amour.

79. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Des manières de civilités. » pp. 138-159

Pour pratiquer cette méthode, il est nécessaire de lire plusieurs fois et avec attention chaque article ou leçon, afin de fixer les principes dans la mémoire, et par ce moyen de les avoir toujours présens à l’exécution ; et lorsque l’on voudra faire un tems qui est démontré par chaque leçon, il faudra exécuter chaque mouvement successivement, suivant qu’ils sont démontrés, afin d’arriver à l’exécution de ce tems.

80. (1921) Théophile Gautier et le ballet romantique pp. 149-162

» Une fois Fanny partie pour l’Amérique « son critique », comme elle qualifie Gautier dans ses lettres, ne laisse échapper aucune occasion de rappeler la danseuse à la mémoire des Parisiens.

81. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IX. le voyag e en amérique  » pp. 320-364

Vivante, je chérirai ta mémoire ; mourante, je te bénirai. » D’après l’Historiographe, Fanny Elssler parla cinquante-deux fois en Amérique du haut de la scène. […] Mais le pauvre diable était tellement ému qu’il perdit le fil de son discours et tira, tout penaud, un papier pour venir en aide à sa mémoire infidèle.

82. (1921) Le Ballet de l’Opéra pp. 191-205

Je cite pour mémoire Boïeldieu, qu’elle épousa en 1802, mariage dont la lune de miel tourna rapidement en lune de fiel, les passades avec ces brillants officiers qui se battaient pour elle sous les réverbères.

83. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Sixième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes, à Lyon. » pp. 433-445

Je voulais conserver son image dans ma mémoire, et je trouvais, à la contempler obstinément, je ne sais quel plaisir amer tout trempé de mes larmes.

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