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75. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « I. Origines, composition, organisation. » pp. 1-13

Appeler une danseuse de cette façon, c’est exhiber séance tenante un extrait de son acte de naissance.

76. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre V. De l’usage de la Danse grave & sérieuse, convenable aux Bals de cérémonie. » pp. 112-145

Momus, avec la jeunesse, Rafine sur ses leçons ; Leur caprice ou leur adresse Les varie en cent façons. […] Momus, avec la jeunesse, Rafine sur tes leçons, Leur caprice ou leur adresse Les varie en cent façons ; Leurs pas, leur course inégale Représentent le Dédale De la fille de Minos :1 Jeux que sur l’airain docile Des armes du jeune Achille Traça le Dieu de Lemnos.

77. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre premier. Justes idées sur les Danses contre lesquelles on écrit. » pp. 2-10

N’est-il pas évident que les différens mouvemens du corps et les gestes qui se font dans les danses, que la façon libre de se regarder, ne peuvent que donner au démon la plus grande facilité de lancer dans le cœur de ceux et celles qui dansent, et de ceux même qui les voient danser, les traits enflammés de ce malin esprit, dont saint Paul parle en écrivant aux Ephésiens, dont on doit sans cesse être attentif à se garantir, si on ne les a pas encore reçus, en leur opposant le bouclier de la Foi, ou à les éteindre , si quelques-uns ont déjà malheureusement pénétré dans l’ame ?

78. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VII. » pp. 56-64

Que dites-vous, Monsieur, de tous les titres dont on décore tous les jours ces mauvais divertissemens destinés en quelque façon à l’ennui, et que suivent toujours le froid et le dégoût ?

79. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VIII. Ballerines étrangères. » pp. 176-189

… Celle-ci avait trop d’intelligence et de ballon pour permettre au bonhomme de transporter chez nous ses façons d’outre-Manche.

80. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VI. Ballade des dames du temps jadis. » pp. 88-

Consultons le Miroir : « Mademoiselle Brocart a souvent les yeux fixés sur le public d’une si singulière façon, que le public se met à rougir. […] Pauline Leroux D’une physionomie intéressante et distinguée, le visage pâle, l’air fatigué et un peu souffrant, mademoiselle Pauline Leroux, — qui débuta d’une façon brillante dans la Caravane, reprit ensuite avec succès le rôle de madame Montessu dans la Somnambule et finit par créer le Diable amoureux avec assez de bonheur, — avait, malheureusement, moins de santé que de talent. […] répliqua-t-il de telle façon que toute la salle l’entendit, vous devez pourtant bien les connaître, père Dumilâtre : ce sont vos filles !

81. (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « [Seconde partie] »

Les compositeurs de Ballets en ce genre s’occupent à représenter des intrigues amoureuses entre des Bergers, des Jardiniers, des Villageois, et des Ouvriers de toute espèce, ou bien des Danses Nationales, Provençales, Croates, Anglaises, Flamandes à leur façon.

82. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VII. » pp. 110-128

Que dites-vous, Monsieur, de tous les titres dont on décore tous les jours ces mauvais divertissements destinés en quelque façon à l’ennui, & que suivent toujours le froid & la mélancolie ; on les nomme tous Ballets Pantomimes, quoique dans le fond, ils ne disent rien.

83. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IV. le ballet a l’opéra vers 1830  » pp. 129-155

Le nom seul de cachucha faisait redresser les perruques et grincer les pochettes des maîtres de ballet. « En effet, que signifient, s’écriaient les classiques, cette démarche onduleuse et brisée, ces yeux noyés d’amour, ces bras morts de volupté, cette tête qui s’incline comme une fleur trop chargée de parfum, cette taille flexible et cambrée qui se renverse éperdument en arrière de façon à faire toucher presque la terre aux épaules, les mains agiles et fluettes qui réveillent la langueur de l’orchestre par le pétillant caquetage des castagnettes ? […] De cette façon, le goût ne se corrompra jamais. » Tels étaient, à peu près, les discours de tout le monde ; car, en France, on tient beaucoup à la dignité du corps de ballet54. » Le principal obstacle à la révolution chorégraphique, tant souhaitée par les adeptes du romantisme, venait de l’infatuation des maîtres de ballet.

84. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « XI. Le corps de ballet actuel. » pp. 228-269

On se moque d’elle à cause de sa façon de s’habiller. […] Les mères des élèves sont là, dans la salle, formant un public remuant et tapageur, d’où jaillit, à chaque minute, cette exclamation que Vernet modulait d’une si amusante façon dans le Père de la Débutante : — C’est ma fille, monsieur !

85. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXII, gab » pp. 250-

Lorsque je la considère, je pense comme elle, et je me demande s’il existe une façon de comprendre que nous ne possédons pas nous, saxons.

86. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIX. » pp. 201-212

Il se vante modestement de vous avoir présenté des vers de sa façon, et il avoue que vous avez eu l’indulgence de les lire et d’excuser sa hardiesse.

87. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IX. le voyag e en amérique  » pp. 320-364

« Fanny Elssler, disait-il avec véhémence, n’est point Mme W… de quelque façon que l’entendent ses misérables calomniateurs. […] « Mlle Fanny Elssler, dit ce journal, la belle, la noble, la gracieuse fille, a été reçue d’une façon digne d’elle. […] Cette façon d’honorer les célébrités du théâtre n’était pas inconnue en Europe.

88. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre III. l’opéra de paris sous la direction véron  » pp. 97-128

Cet esprit était personnifié de la façon la plus éclatante par Louis Véron. […] Chez lui, ils étaient préparés par Sophie, le plus illustre cordon bleu du règne de Louis-Philippe, une singulière figure de paysanne normande, remarquable par la profondeur de sa science culinaire, par son dévouement âpre aux intérêts de son maître, par son intelligence supérieure, mais aussi par la façon tantôt familière, tantôt revêche, dont elle recevait les visiteurs ou les habitués de la maison.

89. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVII, quelques philosophes » pp. 188-

Je demandai alors à l’aveugle comment il avait vécu jusqu’alors et de quelle façon ils s’étaient connus, lui et sa compagne.

90. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre II. la dernière passion du chevalier frédéric de gentz  » pp. 37-96

Il m’a suffi de lui inspirer un sentiment flottant entre l’amitié, la reconnaissance et l’amour, et j’ai véritablement réussi (car l’homme réussit toujours dans ce qu’il poursuit avec une pleine énergie et une vraie persévérance), j’ai réussi à établir, à consolider en elle ce sentiment de telle façon qu’il a peu à peu rempli toute mon âme et qu’aujourd’hui, à moins que tout ne me trompe, tout autre sentiment aurait de la peine à s’y substituer ou à le vaincre. […] Il accusait la direction du théâtre d’en user avec elle d’une façon barbare. […] Le lundi de Pâques 1831, Gentz copie une strophe du Buch der Lieder et l’envoie à Fanny en y ajoutant quatre vers de sa façon : « Je t’ai aimée et je t’aime encore, et si le monde s’écroulait, de ses débris s’élèveraient les flammes de mon amour. […] Cette particularité de son tempérament me paraît une raison essentielle qui explique pourquoi une liaison, dont d’autres femmes de son âge et, de plus, suivant la même carrière, auraient vite été lasses, a pu lui suffire d’une façon durable. » Ce n’était pas davantage l’appât d’un bénéfice matériel qui avait poussé Fanny vers Gentz.

91. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les machines de théâtre » p. 458

Cette machine pourrait être fort utile à l’Opéra, si elle y était employée avec soin, et qu’on eût surtout attention à la façon de peindre les différents petits châssis dont elle est composée.

92. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VIII, sarah bernhardt. — le rêve et la réalité » pp. 82-97

— Je ne sais pas, répliquai-je, mais d’une façon ou d’une autre il faut que je la voie.

93. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « IV. Le mastic et le chausson » pp. 36-53

Elles ont une grande glace en façon de psyché, une toilette ingénieusement aménagée, du gaz à profusion, une haute fenêtre drapée de lourds rideaux, une cheminée abondamment fournie de bois de chauffage.

94. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — III, comment je créai la danse serpentine » pp. 22-

Il me reconnut et cria mon nom de façon que tout le monde pût l’entendre, car on avait négligé de le mettre sur le programme !

95. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre XII. Ceux qui ont quelque autorité doivent, autant qu’ils le peuvent, s’opposer aux Danses, et empêcher d’y aller ceux et celles qui dépendent d’eux. » pp. 132-147

Si ceux qui sont revêtus d’une autorité temporelle croient que, pour se bien acquitter de leur charge, il leur suffit de pourvoir de leur mieux au bien temporel de ceux qui leur sont soumis, sans se mettre, en aucune façon, en peine de ce qui regarde leur bien spirituel, qu’ils lisent ou qu’ils écoutent ce que saint Augustin écrivoit à ce sujet à Macédonius qui occupoit alors une grande place dans l’état.

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