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74. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XI, une visite chez rodin » pp. 118-123

Dès que vous tirez la chaîne qui fait tinter une cloche dans le lointain, un chien surgil gaîment de la maison et vous fait le plus joyeux accueil.

75. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 5 mars. Pour le ballet français. Ballets russes ; ballets français. — Une variation de « Sylvia ». — « Fox-Péri ». — Juliette Péri. »

Dostoïevsky, un jour, a tiré la formule de cette universalité.

76. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VIII, sarah bernhardt. — le rêve et la réalité » pp. 82-97

Le directeur tira une carte de sa poche, y traça quelques mots et me la tendit. […] Il s’approcha de Sarah et mit dans ses mains tendues un paquet d’épreuves qu’il venait de tirer.

77. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXIV, comment m. claretie m’a décidée à écrire ce livre » pp. 272-285

Je me demandai comment il arriverait à se tirer d’affaire sans parler du tout. […] Elle tira un tricot d’un sac à ouvrage et d’une voix restée fraîche, me dit : — Il faut que je travaille.

78. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 23 octobre. Valses. Chopin à l’opéra. — Le sang viennois. »

On est frappé de voir le piètre parti qui est tiré du dynamisme puissant et de la couleur violente de cette musique.

79. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre XII. Ceux qui ont quelque autorité doivent, autant qu’ils le peuvent, s’opposer aux Danses, et empêcher d’y aller ceux et celles qui dépendent d’eux. » pp. 132-147

Il est tiré d’un sermon de ce père sur l’endroit de saint Mathieu, c. 25, où il est parlé du serviteur paresseux, qui fut condamné pour n’avoir pas mis à profit le talent qui lui avoit été confié. […] Je ne crains point de vous le dire (et cette modeste retenue que vous louez en moi dans votre lettre, avec des termes si pleins de bonté, ne m’en doit point empêcher) ; je vous dis donc encore une fois, que si, dans les fonctions de votre charge où vous paroissez orné de ces vertus, vous n’avez pour but que de garantir les hommes de tout ce qui pourroit les faire souffrir selon la chair, sans vous mettre en peine à quoi ils rapportent ce repos que vous tâchez de leur procurer, c’est-à-dire, pour m’expliquer plus clairement, comment ils rendent au vrai Dieu le culte qui lui est dû, (car ce n’est que pour avoir plus de moyens de le lui rendre, qu’une vie tranquille est désirable, et c’est tout le fruit qu’on en peut tirer ; toutes vos peines ne serviront de rien pour la vie où se trouve la véritable félicité.

80. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre III. Fêtes de Louis XIV relatives à la Danse, depuis l’année 1643 jusqu’en l’année 1672 »

le blanc, contre lequel vous tirez à bout-portant est appuyé sur une colonne de marbre.

81. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 18 septembre. Je fais l’école buissonnière. »

Et si j’ai pataugé quelque peu, il me tirera d’affaire.

82. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 6 novembre. Classicisme et exotisme. Une étoile parnassienne : Mlle Schwarz. — Djemil. — Un maître français. — Reprise de « Roméo ». »

Il est vrai qu’il s’en tire beaucoup mieux que l’État.

83. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre xvi » pp. 89-95

Dans les productions de Coindé et Daigville, il appercevroit les éteincelles d’un feu caché qui n’attend qu’un soufle favorable pour produire des flammes ; dans les maitres de ballets de la dernière classe, il trouverroit du galimathias, des idées incohérentes, mais au sein même de ces compositions argileuses, il découvriroit des pierres précieuses dont il pourroit tirer un grand parti, en les taillant, en multipliant les facettes, en les polissant et en les mettant à la place et au jour qui leur convient, elles acquérreroient dans ses mains l’éclat qui leur manquoit.

84. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « II. Vocation. » pp. 14-23

Elles conquerront un renom suprême, Si l’on peut tirer trois ou quatre mots, Dans le feuilleton d’un des grands journaux, De ce gazetier qui loge au troisième.

85. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les fêtes modernes »

Sur les huit heures et demie du soir, M. le prévôt des marchands demanda l’ordre du Roi pour faire tirer le feu d’artifice. On commença par faire une décharge des boîtes et des canons ; ensuite on tira les fusées volantes, et différentes pièces d’artifice qui parurent d’une forme très nouvelle. […] Devant le char étaient douze nains montés sur des haquenées ; le char était tiré par un dragon. […] Au-dessous de cette inscription et dans la frise de l’entablement, était ce vers tiré de Virgile. […] Cette loterie, la plus fidèle qu’on ait jamais tirée, occupa Sa Majesté jusqu’à près de neuf heures du soir.

86. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE PREMIERE. » pp. 2-14

L’Histoire, la Fable, la Poésie, la Peinture, tout lui tend les bras pour le tirer de l’obscurité où il est enseveli ; & l’on s’étonne, avec raison, que les Compositeurs dédaignent des secours si précieux.

87. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre IV. De la Danse des Balets des Anciens & des Modernes, avec quelques descriptions des plus singulieres, & de l’origine de la danse Théâtrale. » pp. 70-111

Le char de l’Afrique étoit tiré par un dragon ; le char de l’Asie étoit tiré par deux éléphans harnachez à la Persienne ; & celui de l’Europe, par six beaux chevaux atelez très-superbement : la diversité & la richesse des habits ne faisoient pas le moindre ornement de la singularité de ce Balet ambulatoire. […] La scêne représentoit l’Isle de Tabago, d’où le tabac tire son nom.

88. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Lettre, d'un grand sauteur. A M. de Voltaire, sur les pantomimes . » pp. 17-37

Il est rare que nos talens soient appréciés par nos contemporains ; mais un temps viendra, comme on l’a dit en grec dans certaine épigraphe, tirée d’Homère ; un temps viendra que le Public se fera un devoir de m’applaudir. […] J’ai eu soin de marquer avec des guillemets les passages qui en sont tirés, & de mettre en caractères italiques, ceux qui développent souvent les pensées que son Auteur ne fait qu’indiquer.

89. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre II. Des Fêtes de la Cour de France, depuis 1560 jusqu’en l’année 1610 »

Le Mardi 18 Octobre, le Cardinal de Bourbon fit son Festin de Noces en l’Hôtel de son Abbaye Saint-Germain des Prés, et fit faire à grands frais, sur la rivière de Seine, un grand et superbe appareil d’un grand Bac accommodé en forme de Char triomphant, dans lequel le Roi, Princes, Princesses et les Mariés devaient passer du Louvre aux Pré-aux-Clercs, en pompe moult solennelles, car ce beau Char triomphant, devait être tiré par-dessus l’eau, par d’autres bateaux déguisés en Chevaux Marins, Tritons, Dauphins, baleines et autres monstres Marins en nombre de vingt-quatre, en aucuns desquels étaient portés à couvert au ventre desdits monstres, Trompettes, Clairons, Cornets, Violons, Hautbois, et plusieurs Musiciens d’excellence, même quelques de feux artificiels, qui pendant le trajet devaient donner maints passe-temps, tant au Roi qu’à 50 000 personnes qui étaient sur le rivage ; mais le mystère ne fut pas bien joué, et ne put-on faire marcher les Animaux ainsi qu’on l’avait projeté, de façon que le Roi ayant attendu depuis quatre heures du soir jusqu’à sept aux Tuileries, le mouvement et acheminement de ces animaux, sans en apercevoir aucun effet ; dépité, dit, qu’il voyait bien que c’étaient des bêtes qui commandaient à d’autres bêtes ; et étant monté en Coche s’en alla avec les Reines et toute la suite, au Festin qui fut le plus magnifique de tous ; nommément en ce que ledit Cardinal fit représenter un Jardin artificiel garni de fleurs et de fruits, comme si c’eût été en Mai, ou en Juillet et Août.

90. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — IV, comment je vins a paris » pp. 40-

Le directeur quitta Berlin avec sa troupe, après avoir ramassé tout l’argent qu’il pouvait tirer de moi, et ne me laissant que juste de quoi payer l’hôtel lorsque j’aurais fini le contrat qui me liait au music-hall de Berlin.

91. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVI, autres souverains » pp. 178-

Les jeunes gens tirèrent ainsi ma voiture jusqu’à Passy où je demeurais !

92. (1921) Une dernière étape des « Ballets russes ». La Belle au Bois Dormant pp. 227-231

Diaghilev en élagua quelques-unes en les remplaçant par des danses d’un caractère analogue tirées d’un autre ballet de Tchaïkovski ; l’une d’elles, ainsi que la variation exécutée au premier acte par la Fée des Lilas appartient en propre à feu Léon Ivanov, dont le nom n’est même pas mentionné sur le programme : homme d’un talent admirable qui végétait, modeste et obscur, à l’ombre des lauriers de Petipa.

93. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre première. » pp. 2-8

L’histoire, la fable, la peinture, tous les arts se réunissent pour tirer leur frère, de l’obscurité, où il est enseveli ; et l’on s’étonne que les compositeurs ayent dédaigné des secours si puissans.

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