Je regarde les difficultés multipliées de la Musique & de la Danse comme un jargon qui leur est absolument étranger ; leurs voix doivent être touchantes, c’est toujours au cœur qu’elles doivent parler ; le langage qui leur est propre est celui du sentiment ; il séduit généralement, parce qu’il est entendu généralement de toutes les Nations. […] il a été jusqu’au chevalet ; il a accompagné ces difficultés de plusieurs contorsions qui étoient autant d’invitations, & qui vouloient dire, Messieurs, regardez-moi, mais ne m’écoutez-pas : ce passage est diabolique ; il ne flattera pas votre oreille, quoiqu’il fasse grand bruit, mais il y a vingt ans que je l’étudie. […] Mais ces derniers n’ont-ils pas les gestes, les attitudes, les pas & la musique que l’on doit regarder comme l’organe & l’interprete des mouvements successifs du Danseur ?
Ainsi les hommes qui se sont toujours regardés comme des Êtres fort supérieurs, n’ont cependant été depuis la création, que les singes les uns des autres.
Autre remarque très-necessaire, c’est que lorsque vous pliez le corps, de ne pas incliner si fort la tête que l’on ne puisse vous envisager, faute d’autant plus grossiere que vous jettez la personne dans le doute de sçavoir si c’est elle que vous saluez, de même qu’avant de commencer votre reverence de regarder modestement la personne, ce que l’on appelle adresser sa reverence avant de la faire, je suis très-persuadé que lorsque l’on fera attention à ces remarques que je viens de faire on ne fasse ces reverences avec toute la grace qu’elles méritent d’être faites.
On le regarde comme très indigne des quatre autres, et je pense que c’est sur l’effet seul qu’on l’a jugé. […] Je dois me borner à ce qui regarde la Danse, et je ne puis traiter qu’en passant cet objet vaste que je me propose d’approfondir dans un ouvrage à part.
Ces moyens sont la vigilance, la prière, la mortification et la pénitence ; et la plupart des jeunes garçons et des jeunes filles ne regardent-ils pas ces vertus comme étrangères, en quelque sorte, à leur âge, et comme étant réservées à un âge plus avancé, où il leur conviendra d’être plus sérieux et plus retenus ? […] N’est-il pas évident que les différens mouvemens du corps et les gestes qui se font dans les danses, que la façon libre de se regarder, ne peuvent que donner au démon la plus grande facilité de lancer dans le cœur de ceux et celles qui dansent, et de ceux même qui les voient danser, les traits enflammés de ce malin esprit, dont saint Paul parle en écrivant aux Ephésiens, dont on doit sans cesse être attentif à se garantir, si on ne les a pas encore reçus, en leur opposant le bouclier de la Foi, ou à les éteindre , si quelques-uns ont déjà malheureusement pénétré dans l’ame ?
Ils regardent l’orage comme une suite naturelle de la punition qu’elle mérite. […] Elle regarde la mort comme le remède le plus certain aux tourmens qu’elle endure ; elle prend la résolution de se précipiter dans le torrent ; elle embrasse Javotte ; court, monte sur un rocher ; et au moment où elle va s’élancer, elle apperçoit Colin et se jette dans ses bras.
Les Nôces sont l’exposition du sujet ; la pomme jettée par la Discorde au milieu de l’assemblée, en forma le nœud ; et le choix du Berger en offre le dénouement Je ne puis m’empêcher de dire que tous les ornemens postiches, inutiles et iucohérens dont on farci ce ballet, ont absolument étouffé l’impression qu’il devoit produire ; que la danse quelqu agréable et quelque magnifique qu’elle soit, ne peut être regardée que comme accessoire, et que c’est un grand art de savoir la placer à propos, et d’éviter de s’en servir, lorsqu’elle peut être nuisible à l’action et à l’intérêt que peut faire naître la pantomime(1). […] Vénus descend de son vaisseau ; elle est suivie par la plus brillante cour ; à son approche, Junon et Pallas peignent leur agitation ; elles la regardent comme une rivale dangéreuse.
Quelle erreur funeste par exemple, si on en venait jamais en France, jusqu’à regarder les mœurs comme sans conséquence dans les gens à talents ?
S’ils paroissent consulter sur ce qui regarde leur conscience, c’est de mauvaise foi, comme les Juifs dont le prophète Isaïe se plaint en ces termes : (c. 30, vv. 9, 10 et 11.)
L’une d’elles, sur la proue, regarde en avant, fascinée ; deux autres, pensives, observent le sillage, les yeux baissés, tandis qu’au milieu, une quatrième, Mlle Bourgat, se penche d’un mouvement lent et incurvé avec ampleur sur la rame invisible ; et le balancement de la nacelle fait onduler le corps souple dans sa tunique.
Le besoin et la nécessité peuvent être regardés comme deux sources où les hommes puisèrent leur industrie, leurs connoissances et leurs talens.
Je lui désignai l’homme à la chaîne qui nous dominait de toute sa hauteur et persistait me regarder d’un air courroucé. […] Dès que j’y regarde les objets quelques instants, une sensation de trouble m’envahit et il me devient impossible de les séparer les uns des autres.
Plan du Ballet 23C’est de la Tragédie de Monsieur de Voltaire que je l’ai tiré ; j’ai suivi à peu près son plan pour ce qui regarde les événements ; mais j’ai été forcé d’y faire des changements pour approprier son plan au plan d’un Ballet.
Une fois là-haut, je me retournai et regardai le public, je fis une belle révérence, et commençai, d’une voix qui résonna par toute la salle.
Pour ceux qui se font en arriere, c’est la même regle qu’aux demi-coupez, c’est-à-dire, si vous faites votre pas de Bourrée du pied droit, en prenant votre demi coupé du même pied en arriere, c’est le bras droit qui se doit plier, en ce que l’on ne regarde l’opposition que de devant : ainsi regle generale, lorsque l’on fait un pas en arriere d’un pied ; c’est aussi le bras du même côté qui s’oppose.
Quant à la tête, lorsque vous vous relevez, elle se doit tourner un peu du côté que vous allez : quoique ce ne soit pas une regle que l’on observe toûjours, car si vous dansez avec une personne & que vous fassiez de ces contre-temps en passant l’un devant l’autre, il faut bien que vous vous regardiez tous deux, non plus que lorsque je dis que la tête soit fort droite, j’entends qu’elle ne se doit mouvoir que par ressorts, tout au contraire j’entens qu’elle la soit sans gêne, sans roideur, & sans affectation.
On doit le regarder comme le fondateur du théâtre Français, pour le quel il composa lui-même plusieurs tragédies, et comédies, il acheta l’emplacement sur le quel on construisit la maison, et la chapelle de la Sorbonne ; il embellit Paris de la Place Royale, et de la statuë Equestre de Louis treize, enfin il fit batir le Palais Cardinal que l’on nomma ensuite Palais Royal. […] On ne peut se refuser à regarder l’Abbé Perrin comme un homme qui eut assez de génie pour entrer dans les vües de Mazarin, en composant le premier opéra en langue Française. […] Si l’on ajoute à tant de grandes choses l’augmentation considérable de la Bibliothèque Royale, le voyage de Tournefort au Levant, pour enrichir le jardin des plantes prèsqu’abandonné, et aujoud’hui le plus riche de l’univers, enfin le rétablissement de l’Ecole de Droit fermée alors depuis un siècle, on ne pourra se dispenser de regarder Colbert avec cette admiration qu’inspirent la vertu, les talens et le génie ; il fit tout pour la gloire du Roi, le bonheur du peuple, et l’illustration des sciences et des arts.
Ces deux êtres nouveaux se prosternent aux pieds de l’Amour, pour lui témoigner leur reconnoissance, et les trois Arcadiennes, enchantées de ce qui vient d’arriver, ne regardent le fils de Vénus que comme un dieu bienfaisant. […] Les Bergères descendent à leur tour du coteau, précédées par l’Amour et par les Graces ; Philis inquiète et tremblante n’ose lever les yeux, et si par hazard elle les lève, ce n’est que pour regarder les filles de Lycénion et pour se dire qu’elles seules méritent la préférence. […] Philis rougit ; elle prétend moins au prix de la beauté qu’au cœur de son amant ; un sentiment de justice la détermine ; elle s’échape des bras de Daphnis pour courir vers les Graces ; elle voudroit avoir trois couronnes à leur offrir, elle marque son embarras, elle regarde l’amour, et par le pouvoir de ce dieu, sa couronne se multiplie : chacune des Graces en reçoit une ; mais enchantées de la modestie touchante de Philis, elles la couronnent elles-mêmes de leur main divine.
7Nous pensons si différemment de Lucien, parce que la Danse a dégénéré de nos jours au point de ne plus la regarder depuis longtemps que comme l’art de faire des entrechats, et des gambades, de sauter ou courir en cadence, ou tout au plus de porter le corps, ou de marcher avec grâce, et sans perdre l’équilibre, d’avoir les bras moelleux, et des attitudes pittoresques et élégantes. […] 15L’unité de temps a toujours été fixée à 24 heures ; mais les Pièces dont la durée de l’action se rapproche le plus de celle de la représentation, toutes choses égales, sont regardées comme les plus parfaites.
Souvent je la regarde avec curiosité, elle semble lire ce qu’il y a dans mon regard et répond à mon interrogation muette : — Vous ne pouvez pas me comprendre ! […] Les gens, qui sont devant elle, ne savent jamais au juste si elle les regarde et pourtant rien de ce qu’ils font ne lui échappe et à travers les yeux mi-clos elle pénètre jusqu’au fond des âmes.