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90. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Discours préliminaire. » pp. -

Ce qui plaît aux sens et flatte cette cupidité, est ce qui, pour l’ordinaire, les détermine ; et ils ont tant d’amour pour leurs propres foiblesses, qu’il n’est rien qu’ils ne fassent pour les défendre et les soutenir. […] Mais combien est-il, au contraire, ordinaire de consulter avec un désir secret de recevoir quelque réponse favorable à la cupidité, afin d’en suivre plus tranquillement les inclinations !

91. (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « [Première partie] »

19Ainsi un compositeur de Ballets Pantomimes, borné pour l’ordinaire à deux ou trois Danseurs, ne saurait faire durer ses Pièces plus long temps que la nature de son Art ne peut le permettre.

92. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Avant-propos »

Un Philosophe moderne paraît être de ce sentiment ; et il n’en adopte point pour l’ordinaire, qu’il ne l’ait approfondi avec la sagacité de l’esprit, et qu’il ne sache le développer avec tout le feu du génie.

93. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIX. » pp. 201-212

J’ose espérer, que l’homme, (ou le génie) qui a autant de réputations différentes que la renommée a de voix diverses, voudra bien se rappeller le jeune étourdi, qui le faisoit quelquefois rire à Berlin, avec ses méchans contes ; j’espére encore qu’il recevra avec sa bonté ordinaire, mon insipide griffonnage.

94. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre II. la dernière passion du chevalier frédéric de gentz  » pp. 37-96

Il n’aurait pas osé s’en ouvrir à Rahel, si sa lettre n’avait pas dû lui être transmise par un courrier autrichien, c’est-à-dire par un moyen plus sûr que la poste ordinaire. […] Les plus éclairés parmi les hommes ordinaires pensent et disent (car ma liaison avec elle est le sujet d’innombrables conversations dans la société d’ici où ma présence est bien vue) que j’ai fait sa conquête uniquement par ce qu’on appelle mon éloquence. […] Gentz s’imagine avoir une supériorité sur les amoureux ordinaires. […] Et pourtant ton cœur te dira ce que me dit le mien, à savoir qu’entre nos deux êtres de nature différente ce n’est pas un lien ordinaire, mais un lien magique qui existe.

95. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre premier. les années d’apprentissage  » pp. 1-36

Si tout pays est fier de produire des génies exceptionnels qui s’élèvent au-dessus de toute frontière et appartiennent à l’humanité, avec quelle joie il se reconnaît aussi dans les natures normales dont la supériorité, sans aller jusqu’à rompre le contact avec la masse, est le simple perfectionnement de ses vertus et de ses qualités ordinaires ! […] Silencieux d’ordinaire, il devenait bavard pour raconter des souvenirs de cette sereine existence d’artiste.

96. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre VII. Objection : On a toujours dansé. » pp. 188-201

Dans l’objection à laquelle je réponds, on prétend que, dans les réjouissances publiques, le bal et les danses, qui y sont ordinaires, et qui font partie de ces réjouissances, sont permis.

97. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre VII. Des Spectacles des Danseurs de corde, & de l’Art Gymnastique, & des sauts périlleux. » pp. 161-182

Il est assez ordinaire de voir de pareils attentats contre ceux qui excellent dans les Arts : l’Histoire nous en fournit quantité d’éxemples, surtout pour la Peinture & la Sculpture.

98. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXI, choses d’amérique » pp. 232-249

Ces douze francs cinquante représentaient le prix d’une bouteille de vin rouge, très ordinaire, qu’il avait demandée.

99. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre XII. Ceux qui ont quelque autorité doivent, autant qu’ils le peuvent, s’opposer aux Danses, et empêcher d’y aller ceux et celles qui dépendent d’eux. » pp. 132-147

Ce fut par miséricorde qu’il affligea autrefois, par ces châtimens extérieurs, ceux que saint Eloy excommunia, puisque ces peines servirent à les faire rentrer en eux-mêmes ; au lieu que le silence que Dieu garde maintenant, pour l’ordinaire, à l’égard de ceux qui résistent à ses ministres, parce qu’ils ne peuvent souffrir qu’ils s’opposent à leurs passions, est un silence de justice, qui, ne servant qu’à les endurcir dans le mal, les rend plus dignes des supplices éternels, réservés aux pécheurs impénitens.

100. (1623) Apologie de la danse et la parfaite méthode de l’enseigner tant aux cavaliers qu’aux dames [graphies originales] « Apologie de la danse. » pp. 11-24

I’ay balancé long-temps si ie lairrois eschapper de mes mains ce traicté, pour l’incertitude de la reüssie de ma peine, attendu la qualité du sujet dont ie parle, & la diuersité de tant d’esprits qui choquent ordinairement ce qui n’est pas de leur humeur, dont les vns croyront (peut estre) que ie veux authoriser vn Paradoxe, les autres que i’entreprends d’adiouster des appas & des attraicts au vice, parmy des ames qui y ont desia assez d’inclination naturelle, qu’vne longue habitude leur a fortifiée, & que les occasions ordinaires & les mauuais exemples resueilleroient si elle estoit endormie.

101. (1623) Apologie de la danse et la parfaite méthode de l’enseigner tant aux cavaliers qu’aux dames [graphies originales] « Methode povr les dames. » pp. 53-69

A ce bransle ne faut iamais plier les genoüils, que comme insensiblement aux pas assemblez, tenant tousiours le corps & la teste ferme, à fin de le couler doucement de costé, & pour empescher de tourner le dos à celuy qu’on meine (deffaut ordinaire à plusieurs) il faut porter les pointes des pieds fort ouuertes, principalement celle du droict.

102. (1921) L’âme et la danse pp. 99-128

— Que si nous comparons notre condition pesante et sérieuse, à cet état d’étincelante salamandre, ne vous semble-t-il pas que nos actes ordinaires, engendrés successivement par nos besoins, et que nos gestes et nos mouvements accidentels soient comme des matériaux grossiers, comme une impure matière de durée, — tandis que cette exaltation et cette vibration de la vie, tandis que cette suprématie de la tension, et ce ravissement dans le plus agile que l’on puisse obtenir de soi-même, ont les vertus et les puissances de la flamme ; et que les hontes, les ennuis, les niaiseries, et les aliments monotones de l’existence s’y consument, faisant briller à nos yeux ce qu’il y a de divin dans une mortelle ? […] … — Et qui sait quelles superstitions et quelles sornettes forment son âme ordinaire ?

103. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur l’artiste »

Le style figuré chez des peuples instruits, tels que le nôtre, devient insensiblement le style ordinaire ; et c’est par cette raison que le mot génie, qui ne désigne que l’instrument indispensable pour produire, a été successivement employé pour exprimer la cause qui produit.

104. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Lettre, d'un grand sauteur. A M. de Voltaire, sur les pantomimes . » pp. 17-37

Je saisis cette occasion de me plaindre à vous publiquement d’une foule de gens qui ont la faiblesse d’esprit de me croire un homme ordinaire », & qui ôsent me disputer les lauriers dont mon front est couvert.

105. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVIII. » pp. 185-200

Daignez recevoir, Monsieur, avec votre bonté ordinaire, tout mon bavardage ; agréez les assurances de mon admiration et de mon respect ; en me mettant aux pieds de M. de Voltaire c’est me prosterner devant ceux d’Apollon N.

106. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « X, les étoiles d’aujourd’hui. » pp. 204-

Il est vrai qu’en ce temps-là, Rosita Mauri gagnait quatre cents francs par mois, — pour soutenir toute une famille, — ce qui ne lui permettait pas d’émailler son ordinaire de truffes sous la serviette, de cailles en caisse et d’ortolans à la provençale.

107. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Paralele. DE. LA PEINTURE. ET DE. LA POESIE. » pp. 213-269

On trouve encore dans Lucien, qu’Appellès ayant été accusé par un Peintre jaloux de sa gloire, d’avoir conjuré contre le Roi Ptolomé, ce Prince après l’avoir comble de bien-faits, prit tellement feu là-dessus, que sans considérer la jalousie qui est ordinaire entre les personnes de même Profession, il lui eût fait soufrir le dernier suplice, si un des complices ne l’eût déchargé à la question. […] Fernand Cortez dans la Conquête du Méxique, ne connut l’Histoire ancienne de leurs Rois & de leurs Coutumes que par des tableaux faits avec des plumes ajustées si au naturel, qu’ils surpassoient la beauté de la peinture ordinaire : ils ont tant de patience pour ces sortes d’ouvrages, qu’un homme passera tout un jour à tourner une plume pour la mettre dans son jour.

108. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre V. Témoignages des Évêques dans leurs Instructions pastorales, des Catéchismes, et des Théologiens contre les Danses. » pp. 51-71

Ce ne sont d’ordinaire que de jeunes gens qui composent ces sortes d’assemblées, lesquels ont assez de peine à résister aux tentations dans la solitude ; à plus forte raison dans ces lieux-là, où les beaux objets, les flambeaux, les violons et l’agitation de la danse échaufferoient des anachorètes.

109. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre VI. Témoignage d’Auteurs et de Ministres protestans contre les Danses. » pp. 72-93

On peut les conduire à l’amour de la vérité par la connoissance qu’ils en ont ; et il ne faut, pour les convertir, que fortifier leur foiblesse et les soutenir contre des inclinations dont ils gémissent et dont ils ont honte : mais, lorsqu’ils accusent la vérité, au lieu de se condamner eux-mêmes, et qu’ils pèchent par principe, en supposant que le mal est un bien, et osent donner à la vérité le nom d’erreur ; il n’y a plus de remède, selon le cours ordinaire, à cette double corruption de l’esprit et du cœur ; et la Religion ne peut plus subsister parmi des hommes qui en sont ennemis et par leurs actions et par leurs sentimens.

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